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12/04/2014

Les Tarzanides du grenier n° 61

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Tarzan,1947-p-4.jpg

 

Certes, ce n'est ni la première ni la dernière fois que T. affronte à mains nues un grand carnassier. Une de ces panthères d'Afrique dont la dépouille pouvait servir de bonnet à tel ou tel roitelet du temps où le chef FOULAH s'écriait : « Quel nez long, trop long ! les blancs européens ont ! ».

 

 Mais cette fois, à la fin du combat mortel, la peau du fauve servira à tout autre chose que de couvre-chef pour le couple Lord GREYSTOKE et Jane PORTER. A quoi donc ? L'image, sortie du numéro 36 de l'année 1947 du TARZAN mensuel des Éditions Mondiales, précède une réponse dont Docteur Jivaro vous entretiendra prochainement.

 

 TARZAN, fréquemment moqué, ridiculisé, etc. doit malgré tout une partie de sa célébrité à ses plus hargneux détracteurs. De la même manière et paradoxalement, le caricaturiste MOI-SAN du boulevardier Canard Enchaîné participa t'il pendant les années 60, à l'omniprésence de Charles de Gaulle dans l'espace public.

 

 Le bédéiste Marijac, en bon français d'Auvergne, combattit les surhommes et autres supermen de provenance américaine. Il refusa tout autant les « gros bras » venus des BD italiennes, les Jim Taureau, Kansas Kid, Dick Fulmine et ainsi d'autres à la queue leu leu. Cependant, sa « bête noire » obsessionnelle semble avoir été Tarzan. Non seulement il en tourna en dérision le personnage dans une assez longue BD (voir notre Tarzanide n° 41 du 26-10-2013) ; mais encore il en moqua le nom ici ou là, à l'occasion de telle ou telle autre série en images dont il se faisait le scénariste. Ainsi, dans le numéro 228 de COQ HARDI, année 50.

 

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Un singe pour rire, Tarzanide rigolo.

 

 

 Vignette sortie de PATOS, une Bédé imprimée économiquement en bichromie rouge et bleue. Des difficultés financières ayant obligé Marijac à recourir à une épargne de fabrication pendant six numéros successifs.

  

Docteur Jivaro

07/04/2014

Le Grand Rabin de France ...

... inquiet pour notre avenir cosmopolite

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05/04/2014

Les Tarzanides du grenier n° 60

 Comme signalé dans notre commentaire précédent (N° 59) POUR VENGER SA RACE s'inspire au maximum des constructions graphiques réalisées dix ans plus tôt par Hogarth. Celui-ci dessinait alors TARZAN accourant au secours d'immigrés européens s'installant en Afrique du Sud.

 Trois épisodes américains furent accomplis. Le premier depuis le 14 novembre 1937 jusqu'au 29 mai 1938. Le deuxième commençant en juillet 1939 et s'achevant en avril 1940. Enfin, un troisième, tardif, allant de octobre 1943 à janvier 1944. Les colons hollandais Boërs en sont les protagonistes essentiels.

 Seuls, les deux épisodes du début furent édités en albums cartonnés dans la fameuse collection française HACHETTE. L'un sous le titre TARZAN TRAHI année 1939. « Attention à ne pas ajouter un t à trahi ! » Et l'autre en 1949, appelé TARZAN ET LE TRAÎTRE. Ces exemplaires dont la valeur marchande s'est affaissée depuis une quinzaine d'années, ont toujours eu pour défaut de n'être composés que de planches BD démembrées ; HACHETTE ayant parfois supprimé deux images sur trois dans les originaux reçus des États Unis.

 Ce sont les deux premiers épisodes qui influencèrent l'Auguste LIQUOIS. Sûrement en connut-il les traductions intégrales publiées dans le grand hebdomadaire JUNIOR (1937-1942). Et c'est ce qui doit expliquer que le chef indien Jaguar ressemble bien à un de nos tarzanide. Un tarzanide en somme aventuré dans le Far West, et auquel, pour faire couleur locale, on a couronné la tête d'un panache de plumes d'aigle.

 

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Page N° 5.

La brochure Pour Venger Sa Race compte vingt pages dont seize en noir sur blanc constituent la BD proprement dite.

Au moment de sa parution, des enfants enthousiasmes du style de Hogarth purent d'abord confondre cette planche avec une des œuvres du célèbre illustrateur de Tarzan.

 

 

Plus bas et à gauche, une reproduction de l'avant dernière vignette de la cinquième page, vignette visant à nous apitoyer sur l'épuisement de Jaguar-Tarzan. 

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En réalité, l'attitude du personnage a été calquée non pas sur le travail de Hogarth mais sur celui de Foster. Dans PRINCE VAILLANT version française datée du 2 avril 1939 pour le numéro 69 du journal HOP-LA ! Quant à l'autre copie à droite, elle est isolée du mensuel MARCO POLO Éditions CHOTT, année 1949. Son auteur ? J'ai hésité entre Bertolo et Almay, une paire d'italiens assez prolixes. Gérard Thomassian, spécialiste des « petits formats », désigne Bertolo pour dessinateur du MARCO POLO douzième et dernier numéro. Or le dessin présenté ici ne nous vient-il pas du numéro douze ?

 

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Tenez, et même si vous n'en sentez pas la curiosité, voici la couverture du numéro 1 de la réédition année 1953 des aventures de Marco Polo. Il y eut deux volumes brochés regroupant mais de façon incomplète les douze fascicules commercialisés en 1948 et 1949.

 

Docteur Jivaro

29/03/2014

Les Tarzanides du grenier n° 59

Peu de collectionneurs de Bd anciennes connaissent ce titre n° 1 publié dans la collection Aventures et Voyages par les Éditions Marcel Daubin (Paris Alésia) et dont le dépôt légal date du 2e trimestre 1946.

 

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Rien que le titre, POUR VENGER SA RACE à de quoi faire enrager ceux – celles d'entre vous qui estiment que le monde à suffisamment de races de chiens et de races de poules pour se dispenser d'y ajouter les races humaines du théâtre de Gobineau.

 

Les images de ce petit chef d’œuvre de provocation sont signées Auguste Liquois. C'est dire !

 

Liquois Auguste travailla d'abord pour la collaboration avec le IIIe Reich avant de travailler pour les communistes collaborant avec Staline dans leur journal de bandes dessinées VAILLANT. Caméléon l'Auguste !

 

Semaine prochaine vous constaterez qu'un grand héros Tarzanide se manifeste tout autant auprès des Boers en lutte contre les zoulous et les anglais, que contre de cosmopolites « chercheurs d'or » dans l'Ouest encore sauvage des États Unis.

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Existe-t-il des léopards et leurs sœurs panthères dans les prairies immenses du « Nouveau Monde » ? Non. Bel et bien non. Seulement grâce à la magie de la BD combinée avec le talent du plagieur Liquois, le chef amérindien Jaguar cache ses « parties honteuses » et son podex sous le … sous le pagne de l'africain TARZAN !

 

Docteur Jivaro

22/03/2014

Les Tarzanides du grenier n° 58

BOB ROC, l'oublié ?

 

 Sur le clavier de votre ordi, tapez Bob Roc. Allez y tapez ! Et n'oubliez pas de préciser : BOB ROC BD.

 

 Devant vous, le résumé d'une carrière artistique depuis les années 1939-50. Années pendant lesquelles Robert Rocca alias Bob Roc s'adonna principalement à la création de bandes dessinées. Succédera jusqu'à nos jours une longue période bien différente, celle pendant laquelle le talent de l'artiste taille et ponce le marbre avant de tordre le métal, méritant ainsi une réputation enviable parmi ceux de ses contemporains avertis des choses de l'Art.

 

 Docteur Jivaro se restreint, ici, à de très courts aperçus des travaux BD réalisés pendant la jeunesse de ce créateur né en 1927. (Une biographie détaillée existe dans le tome 3 « Encyclopédie de petit format » établi par Gérard Thomassian – Librairie Fantasmak, Paris 10e.)

 

 Pourquoi refuserions-nous de classer Bob Roc parmi tous ceux qui contribuèrent en France à la réputation de figures tarzanides ? Sa participation à l’Éditeur Chott, co-créateur du formidable FANTAX est connu des collectionneurs. Et Chott utilisa intentionnellement les mouvements de TARZAN inventés par Foster et Hogarth, lorsqu'il lui fallut emplir d'actions violentes les 39 numéros mensuels constituant la première fournée des « reportages » consacrés aux victoires imaginaires de Lord Horace Neighbour.

 

 J'en lus beaucoup étant enfant ; je n'en suis pas pour autant devenu un gangster. C'était cependant cet unique avenir que les dévots du clergé et les cellulards marxistes prévoyaient à nous autres gamins enthousiastes des Big Bill le Casseur et de tel autre Vampire des Caraïbes halluciné buveur de sang humain dans l'inoubliable COQ HARDI. Il fallait bien inquiéter les parents !

 

 

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Couverture composée par Chott accompagné de Bob Roc. 3e trimestre 1947. Les illustrations à l'intérieur ne sont pas signées Bob Roc mais résultent de sa manière.

 

 

 

 

 

 

 

  

Autre exemple de l'activité graphique BD due à Bob Roc. On était alors en 1946. Les deux mensuels YAK et BRIK, d'abord édités séparément, fusionnèrent pour assurer quelque temps encore leur survie. La planche ci-dessous, prélevée dans le numéro 20 de Brik Yak, est intéressante en cela qu'il n'y a pas de bulles. Les bulles – ou les fumettie comme disent les italiens – avaient très mauvaise réputation chez les maîtres en scolarité, qui ne leur reconnaissaient aucune valeur pour aider à l'écriture. « On ne peut pas apprendre à lire en lisant des paroles inscrites dans des petits ballons même pas tracés à l'aide d'un compas ! ». Combien de fois ai-je entendu ce commentaire réprobateur ? C'était jugement définitif rapporté par tout éducateur académique : « dessiner demande moins d’intelligence qu'écrire ». J'étais donc doté de moins de liaisons neuronales que le dernier de la classe. Celui-ci, parfois condamné à l'écriture, recevait pour punition de conjuguer aux seize temps à l'encre violette et sur du papier quadrillé : Je ne dois pas lécher mon mouchoir après m'être mouché dedans.

 

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Bientôt la (grosse) commission des censeurs exigea au moins 40 % de rédactionnel dans le contenu d'un journal de bandes dessinées. Tous les éditeurs de BD n'étaient pas disposés à payer un rédacteur supplémentaire. Aussi eurent-ils parfois recours à une astuce : supprimer les bulles. Donnant ainsi aux « paroles rédigées » l'aspect classique de vrais textes sous lesquels ne subsistait qu'une discrète ligne horizontale sagement tracée à la règle – O merveille ! Parfois même les couleurs des personnages et des décors étaient posées transparentes sur les dialogues, comme pour noyer dans notre mémoire le souvenir des bulles disparues.

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Del Duca. 2 vignettes sorties de l'hebdomadaire L'INTREPIDE du 15-10-1953.

 

Bob Roc travailla également et toujours pendant sa jeunesse, pour un tarzanide authentique, sans doute le mieux bâti du genre : TARGA.

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Mais voyons, ce n'est pas Targa ! C'est Tinga, jolie jeune femme blonde, fidèle compagne du grand tarzanide finalement plus souvent dessiné par Estève que par Bob Roc.

 

 Tinga fut, elle aussi, l'une des belles jeunes femmes fréquentes dans les journaux de notre enfance et qui furent toutes interdites de présence pendant les sinistres années 50. Enfin, bah ! pour bien nous éduquer, il nous restait Marisette refusant de jouer au docteur avec Fripounet.

 

Docteur Jivaro

21/03/2014

Montluçonnais, montluçonnaises ...

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