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20/04/2025

Tarzanide n° 636

 

MAMAN, LES PETITS BATEAUX

 

 

En ce moment Drive-In Movie Channel vous propose de voir ou revoir si vous êtes centenaire une petite actrice en herbe de l’ancien cinoche américain : Shirley Temple.

 

Petite par son âge de fillette tripotée sous prétexte de mise en scène par tout le personnel d’Hollywood, mais grande par sa renommée sinon mondiale tout au moins occidentale.

 

Shirley naquit en 1928, demoiselle fille de banquier (aucun enfant est parfait), et dès sa ,sixième année, vu ses talents précoces, fut prise en mains (!) par le star-system américain dominant alors toutes les dites « salles obscures » du monde. D’où succès phénoménale pour Shirley, télévision comprise. En somme la coqueluche d’une Paix en temps de guerre.

 

L’Angleterre participa avec un film intitulé en français PETITE PRINCESSE, année 1939.

 

Shirley-Temple,-Hachette-1939.jpg

Année 1939, collection Hachette

 

« Plutôt cucul la praline » disait mon père en parcourant le livre cartonné que l’éditeur HACHETTE avait sorti pour faire écho au film. Pauvre Shirley – Sara : son papa, officier anglais, trouve la mort dans la guerre du Transsval en Afrique. Par la suite la gentille Shirley Sara devient la victime d’une jalouse et méchante Miss Méchin. Pas la fée Carabosse mais une mémère cornue.

Miss-Méchin,-Shirley-Temple.jpg

Mémère Méchin

 

Bien entendu les bandes dessinées ne restèrent pas sans être influencées par le jeu de la charmante Shirley Temple, d’autant moins que les lecteurs et lectrices les premières histoires en images, suivaient déjà les aventures d’une gamine orpheline prénommée Annie. En France cette pauvre mais dégourdie petite Annie avait trouvé refuge sur la huitième page du Journal de Mickey, dès le numéro 1 de 1934 publié à l’initiative de Paul Winkler mais forcément avec l’autorisation de Walt Disney, celui-ci veillant à tous les grains de sa basse-cour.

 

BD-les-malheurs-d'Annie,-19.jpg

Mickey, n°1, 1934

 

Célébrité jamais égalée dans son domaine Shirley Temple allait donner naissance à toute une série de spectacles destinés aux familles dans les pays les plus développés économiquement : défilés de vêtements pour fillettes, prestations de coiffures, concours de danse, etc., etc. Les papas et mamans étaient absolument ravis : les applaudissements destinés aux fillettes, maman les prenait pour elle : qui s’était donné tant de mal pour que la petite morveuse imite une pin-up.

 

Jusqu’au jour où, entres autres, en France éclata un scandale : Les Ballets Roses. Quelqu’un, quelqu’une (Pas toute seule, à plusieurs, avaient parlé).

 

Un homme politique très, très important, aurait pu s’exclamer : Le bras m’en tombe. On se laisse à dire qu’il s’agissait d’un vrai manchot, vrai patriote : Le Troker.

 

Petite-Princesse,-1er-de-couv.jpg

Bon coup de ballet !

 

Et pour mémoire rappelons que Wagner (Richard) éloigna de son Opéra « Chevalerie de Thulé » le corps de ballet. Rose ou pas. Les messieurs bourrés de fric iraient satisfaire leurs caprices érotiques ailleurs.

 

 

Bar Zing

 

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