29/01/2023
Tarzanide n° 543
VAINCRE OU MOURIR
Film français d’à présent et qui scandalise, pire encore : qui emmerde les politiciens socialo-communistes.
- Et pourquoi donc ?
- Parce qu’il, le film, rappelle que les républicains de 1793 et leur fanas mobilisèrent contre les populations civiles de l’Ouest de la France des contingents d’assassins surnommés « Colonnes Infernales » et dont les « humanitaires » actuels de gauche voudraient bien nous condamner à ignorer l’existence jadis officielle.
Lorsque j’étais écolier un instituteur de remplacement venu du village de Domérat, tout proche de Montluçon, s’amusait à nous faire rire au dépens du roi Louis XVI qu’il décrivait petit de taille et bedonnant. Puis mettant le tranchant de sa main droite sur sa nuque, il imitait un mouvement de coupe-coupe en même temps qu’il s’exclamait en vainqueur : On l’a raccourci encore plus court sur pattes !
Moi c’est en regardant - lisant l’hebdomadaire illustré COQ HARDI n° 38 du 16 août 1951, que j’appris à me méfier des affirmations, de mes instituteurs, affirmations relatives aux origines de notre République. La BD portait et porte encore pour titre : LE FANTÔME A L’ÉGLANTINE le scénario n’était pas signé, les images non plus. Mais l’ensemble provenait de Marijac et de Le Rallic, deux amis qui s’étaient d’abord connus dans le magazine PIERROT des années précédant la deuxième guerre mondiale.
Est-il interdit de comparer les impitoyables « Colonnes Infernales commandées par le républicain Turreau » à celles tout autant efficaces par leur sadisme réglementé : les Einsatzruppens nazis pendant l’invasion allemande de l’URSS ? Qu’en pense le camarade coco sémillant Roussel ?
Doc Jivaro
16:54 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Grenier de la BD, Histoire, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coq hardi, puy du fou, vincent mettez, paul mignot, le rallic, marijac, vaincre ou mourir film
31/12/2022
Le temps passe, nous avec
17:38 Publié dans Actualité, BD, BD anciennes, Blog, Dessin humoristique, Grenier de la BD, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : franquin, marsupilami, spirou, nouvel an 2023, bar zing de montluçon
28/12/2022
Tarzanide n° 542
Saint Jérôme et le roi des animaux
On ne va pas vous parler d’un « Divin Enfant » né dans une née table pendant la nuit du solstice d’hiver des antiques saturnales … On se contente, ici, de se rappeler une émission TV sur la chaîne Cnew ; émission consacrée à Saint Jérôme. Oui, saint Jérôme, celui réputé pour avoir traduit en langue latine « La Bible », c’est à dire en langue païenne tout un ensemble de récits hébreux plus ou moins mythiques.
Singulièrement, dans ce rappel télévisé de l’existence d’un Saint Jérôme, on ne parla pas d’un fauve : le lion de Saint Jérôme. Un lion pourtant omniprésent dans l’iconographie occidentale catholique, iconographie que nous devons autant à d’inconnus illustrateurs qu’à d’autres artistes de réputation mondiale : Léonard de Vinci, Dürer, Caravage, etc, etc …
Dès avant la Seconde Guerre Mondiale nombreuses furent les bandes dessinées venues d’Outre-Atlantique et s’inspirant, sans l’avouer, de thèmes antiques, voire chrétiens empruntés aux récits bibliques. Ce fut le cas pour un des héros fictifs particulièrement honni par l’église de Rome, à savoir TARZAN.
Aucun commentateur ne peut nier que la séquence de la rencontre romancée entre Lord John Greystoke et un lion dans les prisons de la Cité de l’Or, ait été plus ou moins copiée sur le récit pieusement imaginé à propos de Saint Jérôme.
L’Éditeur Hachette publia de façon irrégulière depuis 1936 jusqu’à 1953 vingt albums ayant trait aux aventurlures du champion créé par Burroughs. Il s’agit de versions simplifiées à partir d’originaux américains. Les planches BD dans lesquelles se développe l’affrontement entre le lion Lethor et le seigneur de la jungle, furent premièrement éditées les dimanches June 28, july 5 et 12, 1936.
Nous, mon épouse et moi, n’avons guère que notre chat à nous lécher les joues.
Doc Jivaro
17:23 Publié dans animaux, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Religion, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint jérôme et le lion, édition hachette tarzan 1936, edgard rice burroughs
27/11/2022
Tarzanide n° 541
LOLA
Dans le XIXe arrondissement parisien, un hommage vient d’être rendu à une jeune fille française torturée pour être assassinée par une algérienne obsédée sexuelle illégalement présente dans le pays du Maréchal Bugeaud. L’enfant se prénommait LOLA.
J’espère ne choquer personne en écrivant que le prénom de la jeune victime m’a remis en mémoire le titre d’un livret écrit et illustré pour distraire les enfants. Il s’agit des mésaventures d’une girafe géante prénommée LOLA ; livret édité en 1945 par les éditions WILLEB, celles-ci actives depuis 1900 et finalement disparues en décembre de l’an 1988.
Racontée et dessinée par Mireille Pradier, l’histoire fantaisiste offre un exemple rare : son titre placé tout en bas de l’illustration de couverture. Il est probable que les pérégrinations de Lola furent inspirées par le voyage bien réel, lui, d’une girafe africaine que MEHEMET ALI offrit en cadeau en 1827 à notre Roi Charles X. L’animal fit sensation en parcourant à pattes la distance de Marseille jusqu’au Jardin des Plantes de Paris. Tout au long de son parcours certaines auberges et restaurants adoptèrent alors l’expression « A la girafe » en guise d’enseigne. Par la suite, toute une littérature populaire se fit, ainsi que le montre le journal Le Petit Français illustré daté du 4 juillet 1903.
Dans le livret LOLA destiné aux enfants on peut constater que la censure permettait de suggérer la nudité totale d’un personnage dessiné à condition de recourir à une astuce picturale : noircir entièrement la silhouette du personnage et pas uniquement lorsqu’il s’agissait de représenter un négrillon. Attention : il existe aussi une mode « Négrillon » pour ce qui concerne certaines robes élégantes portées par des bourgeoises de l’ethnie blanche à l’approche des années 20 (c’est ce que me rappelle mon épouse ancienne chargée de recherches documentaires pour le Palais Galliera).
Souvenirs, souvenirs : le petit bouquin LOLA me fut donné par une de mes petites voisines de mon âge vers mes sept ou huit ans. Je viens oh ! surprise de remettre la main dessus je l’avais conservé dans ma bibliothèque désordonnée dont le plafond est soutenu par des piliers formés de livres superposés.
Doc Jivaro
16:19 Publié dans Actualité, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lola, girafe lola, le petit français illustré 1903, lola éditions willeb 1945, charles x girafe africaine, tarzanide du grenier, mehemet ali
06/11/2022
Tarzanide n° 540
Le coup du Père François
En 1936, en août 1936, les jeux olympiques furent un triomphe, pour la propagande nazie, tant par la modernité de l’installation gigantesque que par les procédés nouveaux notamment la télévision et, avant tout, l’invention de la flamme qui allait en devenir le symbole.
A cette occasion une cinéaste de génie réalisa un super-film qui en France fut programmé sous le titre : « Les Dieux du Stade ». La réalisatrice allemande, Leni Riefenstahl n’aurait peut-être pas été satisfaite de constater que le magazine français CINEMONDE de juillet 1938 présentait bien en couverture une photo extraite de son film mais aucun commentaire sur son œuvre. La rédaction du journal avait préféré faire l’éloge d’une « Sex bomb » : Dorothy Lamour.
Au cours de ces jeux sportifs, le public s’enthousiasma particulièrement pour les épreuves de course à pied, en particulier le Marathon remporté par un coréen mais condamné à courir sous le drapeau japonais. Cependant c’est un noir américain, Jesse Owens, qui allait être applaudi comme mettant à mal la prétendue supériorité d’une race blanche aryenne.
Peu après, en 1941 et dans le journal de Bédé HURRAH ! apparut un surhomme dont l’équipement ne ressemblait pas à celui habituellement porté par les héritiers de SUPERMAN. Au lieu d’un collant moulant sa musculature, ce super héros était vêtu comme un sportif : gilet ou tricot de sueur, short et chaussures à crampons. Peut-être les vrais champions de la course à pied qui avaient enthousiasmé les publics pendant les Jeux Olympiques dans Berlin, avaient-ils donné l’idée d’inventer, pour divertir les enfants, un nouveau surhomme : FRANCOIS L’IMBATTABLE.
Aujourd’hui le souvenir de Jesse Owens est utilisé par certains politiciens africains lorsqu’ils veulent dévaluer les mérites des hommes blancs lors des Jeux Olympiques de Berlin année 1936.
Mais, tiens : savez vous que le « coup du Père François » existe réellement ? Il s’agit d’une pratique de combat de rue connue en ju-jitsu et qui fut d'abord utilisée par les « apaches » parisiens venus des fortifs pour casser la nuque du bourgeois noctambule.
Doc Jivaro
17:24 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Moeurs, Société, Sport, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : léni riefenstahl, cinémonde 1938, les dieux du stade, jeux olympiques, francois l’imbattable, le coup du père françois, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, jesse owens, doroty lamour
30/10/2022
Tarzanide n° 539
Le melon oui ; la citrouille non !
Hier, Séoul, c’était Halloween, la fête aux potirons, aux citrouilles dont je n’apprécie pas le goût. La fête aux sorcières en même temps. Venue de l’Amérique du Nord mais d’origine païenne européenne et vaguement récupérée par la chrétienté. Mais pour ce qui est de la France, notre pays, ce n’est guère qu’aux lendemains de Mai 68 que la bande dessinée s’intéressa à Halloween notamment dans la série américaine Peanuts republiée dans le mensuel Charlie, dont les rédacteurs s’engraissaient des séries BD capitalistes tout en insultant le … capitalisme.
Lorsque le dessinateur Burnes Hogarth pensa abandonner en 1947 TARZAN à son collaborateur Rubimor, il inventa deux personnages, l’un DRAGO, l’autre MIRACLE JONES, celui-ci comique, gringalet à lunettes.
Edition année 1976
Cette série loufoque n’obtint pour ainsi dire aucun succès. Mais comme nous venons de signaler l’existence d’Halloween et que dans Miracle Jones apparaît, obsédante et sexy, une jeune sorcière dotée d’une silhouette de « vamp » nous ne manquons pas de rappeler que dans le monde artistique LA vampire occupe une place précédant celle du vampire. N’en déplaise à Nosferatu fantôme de la nuit.
Bien assise sur son manche à balai la sorcière Hazel emporte le petit bonhomme Miracle Jones auquel elle va peut-être faire subir les derniers outrages. Dans les spectacles destinés à la famille, les prostituées dites femmes de mauvais vie apparaissent sous l’aspect de fées méchantes et maquillées par opposition totale aux fées les plus gentilles : La Fée Clochette ou encore la Fée Bleue. Mais tous les messieurs savent que la plus recherchée d’entre toutes c’est encore la fellation.
Le jour d’Halloween des gamins et des gamines viennent tirer la sonnette chez vous.
- Donnes moi des bonbons ou je te jette un mauvais sort !
Une bonne éducation qui encourage au deuxième acte : Donnes moi ton fric ou je te casse la gueule !
Halloween ? Pouah !
Doc Jivaro
16:53 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Dessin humoristique, Grenier de la BD, Moeurs, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rubimor, halloween, miracle jones éditions serg, fée hazel, fée clochette, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, burnes hogarth