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22/06/2025

Nuit du 21 au 22 juin 2025

Le grand satan yankee kidnappe l'Iran 

pour l'aller perdre dans

les fins fonds du cosmos

Iran-nuit-du-21-au-22-juin.jpg

Tarzanides du grenier n° 643

 

FLIC, PIAFF

 

Tôt matin, mon ordi-acteur a récidivé, m’interrogeant :

 

Quand était votre DENIER ... ?

 

Mon denier ? Il y a belle lurette que je ne fais plus l’aumône au culte ! En fait la question était : Dernier bilan de santé. Ça ne s’arrange pas côté web.

 

J’allais m’informer de la date de décès de deux anciens créateurs de BD comptant parmi les meilleurs de la génération française d’avant la Seconde Guerre mondiale. L’un LE RALLIC, l’autre Jacques DUMAS.

 

Le Rallic étant Le Rallic, Jacques Dumas était Marijac. Ce même Marijac mourrant en 1994,  Le Rallic était déjà décédé en 1968. Ces deux là se connurent dans les 8 grandes pages de l’hebdomadaire PIERROT fondé en l’an 1925. Le Rallic mettait en images UN SPAHI, Pierrot 1938 alors que Marijac publiait déjà une BD rigolote COSTO chien policier (Pierrot, 1936).

 

A l’époque les jeux de mots faciles avec la langue française étaient habituels dans les magazines destinés à la distraction de la jeunesse. Mon père étant écolier connaissait bien L’EPATANT créé par la famille Offenstadt. Il y rencontrait CARAFON, chien d’alcoolique. J’ai déjà signalé dans l’un des Tarzanides précédents que dans l’Epatant tous les personnages populaires avaient leur nez rouge. Tous un coup de pinard dans le pif ?

 

BD-Flic-et-Piaff,-1935.jpg

Flic Piaff, couverture 297 X 220 mm.

 

Le Rallic et Marijac liés amicalement trouvèrent (pas trouvère) comment  apporter la preuve de leur confiance réciproque. Ils recoururent à un éditeur belge : Gordinne à Liège. On était en 1935. Sous une couverture en carton rigide, 32 pages sur lesquelles on peut toujours lire le texte placé en-dessous des images qu’il semble commenter. L’ensemble imprimé en couleur bleu sauf les deux identités FLIC et PIAFF qui apparaissent en rouge. Ce même rouge sert aussi à aviver certains personnages.

 

BD-Flic-et-Piaff,-pg-18,-1935.jpg

Flic Piaff, page 18

 

Dois-je vous conseiller afin d’échapper à une copie vulgaire présentée comme une édition originale, que c’est le grammage des pages intérieures qui permet souvent de ne pas être le dindon d’une mauvaise farce ?

 

Je ne sais plus en quelle année de 1990 et des poussières la Convention de la Bande Dessinée s’ouvrit exceptionnellement à Levallois Perret : Pour tous les marchands spécialisés il y eut une grande déception : le grand public manquait. Les allées étaient vides. Le dernier jour pour récupérer un peu de leurs dépenses d’installation, les vendeurs abaissèrent tous leurs prix. J’y achetais ce FLIC sans Maigret et ce PIAFF sans Edith, plusieurs autres albums BD aussi.

 

Ah ! J’y rencontrai par hasard un ingénieur plus âgé que moi et débutant une collection GARRY venue de l’Editeur Artima. Je venais de lui éviter d’être quelque peu arnaqué par un marchand qui allait  lui refiler quatre numéros de GARRY arrachés à un album au prix individuel comme s’il s’agissait de chacun des numéros périodiques mensuels : Les journaux regroupés en album sont toujours re-massicotés donc de dimensions réduites.

 

  • Je n’ai pas l’habitude, me dit-il. C’est la première fois que je viens, je croyais qu’il y aurait plus de monde.
  • Était-il vraiment ingénieur ? Il m’est arrivé de rencontrer quelques cuistos qui racontaient être patron d’un grand restaurant COQ HARDI.

 

Le célèbre magazine créé par Marijac ?

 

Doc Jivaro