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05/07/2025

Tarzanides du grenier n° 645

 

TOUR DE FRANCE et BD

 

 

T’aujourd’hui 5 juillet 2025, c’est le départ de je ne sais quel énième Tour de France ... C’est aussi un samedi. De quelle ville ? De Lille. Une demoiselle créatrice de bandes dessinées dans mon atelier se prénommant Françoise, ne venait pas de Lille mais peut-être de Roubaix sans Tourcoing.

 

Le monde des sports et en particulier le cyclisme et le football inspirent depuis toujours les auteurs de BD. Parmi les plus fameux, peut être même le plus fameux dans notre pays c’est PELLOS. Beaucoup de ses œuvres ont des allures de reportages, incluant des incidents vécus.

 

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Fripounet et Marisette, 15e année, n° 26

 

Pendant l’année 56 de 1900, en juillet, je m’approchais de mes 14 ans. J’avais toujours été le plus jeune de la classe puisque né en décembre. L’évènement dans Montluçon pendant l’année 1956, c’était que notre ville industrielle en voie de modernisation était une des étapes du Tour de France. L’étape 21. Et c’est dans un illustré de douze grand pages bien connu à l’époque et rattaché à « Coeurs Vaillants » qu’était, en double pages centrales, le dessin humoristique d’une carte de France figurant « La Grande Boucle ». Cet illustré avait pour titre : FRIPOUNET ET MARISETTE.

 

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Zorro, n° 304, année 1952

 

Toute la ville était d’autant plus mobilisée que le tenant du maillot jaune venait du monde ouvrier et qu’il était montluçonnais quoique d’origine polonaise. Son identité ? Walkowiak.

 

  • Vas y Walko ! Vas y !

 

Papa, Maman et moi mais sans notre bonne, nous marchâmes sur nos six pieds pour nous rendre sur le boulevard principal semi-circulaire autour du modeste mais antique Mont-Lumière. Je me souviens n’avoir pas trouvé ça folichon d’attendre le passage des coureurs. Déjà que dans des tablettes de chewing-gum, à chaque fois que je trouvais la photo d’un champion des deux pédales, je le donnais à tel ou tel copain de classe. Heureusement, quand même, la caravane publicitaire précédait le coup de vent du peloton.

 

Et, oh ! surprise heureuse surprenante : sur quatre roues à moteur apparut la silhouette géante d’un personnage de romans, de films et de BD. Oui : TARZAN. Malgré la censure votée 1949, le héros banni par les communistes et les catholiques avait survécu. Toutefois j’ignorais encore qu’il allait falloir plus d’une vingtaine d’années pour qu’IL redevienne prépondérant dans l’espace public.

 

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Caravane Tour de France, Silhouette publicitaire, 1956

 

Walko, pardon : Walkowiak est D.C.D. pendant l’année 2017. Je ne le connus pas personnellement. Cependant deux de mes voisins musiciens dans « L’Avant-Garde » trinquèrent bien des fois avec lui. Tout ce monde là à disparu.

 

  • La roue tourne, disait ma mère.

 

Bar Zing

 

19/06/2025

Tarzanides du grenier n° 642

 

STAKHANOV CONTRE SUPERMAN ?

 

Yipee ! Bar Zing  s’est trompé, gouré dans son image interprétant le crash du Boeing s’écrasant en Inde : il a coloré en orange le collant de SUPERMAN alors ,que ce collant est bleu.

 

  • Vraiment ?
  • Vraiment ! Il faut vérifier ça dans la série télévisuelle dans laquelle Christopher Reeve tient le rôle. Bleu. Pas autrement.
  • Ouais ! ouais  mon petit bonhomme je ne t’ai pas attendu pour apprendre ça. Mais moi quand j’étais à l’école primaire la tenue de Superman était bel et bien orange.
  • Alors montre moi ça.
  • Tiens regarde.

 

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Journal L'ASTUCIEUX, n° 23, année 1947

 

  • Mais je préfère plutôt rappeler ce que beaucoup d’amateurs de bédé ont oublié c’est que Superman s’afficha également dans les pages de Spirou, allant ainsi se faire voir chez les Belges. Vise un peu.

 

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Journal SPIROU, n° 490, année 1947

 

Une fois de plus le rescapé de la planète Krypton s’envole en portant dans ses bras une bien jolie jeune-femme. Encore une !

 

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Collection Editions Mondiales

 

  • Oh ! Ça va, ça va, c’est bon j’ai compris. Mais je parie que Bar Zing y ne sait pas que lorsque nous dormons et rêvons que nous planons et volons c’est une allusion sexuelle ...

 

Le jeune mec ignorait que j’avais fréquenté l’ancienne université de Vincennes pendant la période ou divers courants de pensée venus de Mai 68, s’entrebattaient. Oui : ça de fumait pas simplement du tabac de pépère roulé dans du papier zig zag. Bien entendu c’était avant que Madame Agnès ... Pardon : Alice Saunier-Séïté fasse détruire le bâtiment.

 

  • Et vous ne fréquentiez pas le bois aussi ?
  • Si bien sûr.

 

C’est souvent ainsi avec les adolescents : lorsque vous parlez avec eux d’un sujet qu’ils ignorent, ils sortent une plaisanterie désobligeante pour vous afin de s’attirer l’attention des auditeurs.

 

Doc Jivaro

 

04/06/2025

Nicole Croisille

« UnHommeetuneFemme »

Claude Lelouch, 1966

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20/04/2025

Tarzanide n° 636

 

MAMAN, LES PETITS BATEAUX

 

 

En ce moment Drive-In Movie Channel vous propose de voir ou revoir si vous êtes centenaire une petite actrice en herbe de l’ancien cinoche américain : Shirley Temple.

 

Petite par son âge de fillette tripotée sous prétexte de mise en scène par tout le personnel d’Hollywood, mais grande par sa renommée sinon mondiale tout au moins occidentale.

 

Shirley naquit en 1928, demoiselle fille de banquier (aucun enfant est parfait), et dès sa ,sixième année, vu ses talents précoces, fut prise en mains (!) par le star-system américain dominant alors toutes les dites « salles obscures » du monde. D’où succès phénoménale pour Shirley, télévision comprise. En somme la coqueluche d’une Paix en temps de guerre.

 

L’Angleterre participa avec un film intitulé en français PETITE PRINCESSE, année 1939.

 

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Année 1939, collection Hachette

 

« Plutôt cucul la praline » disait mon père en parcourant le livre cartonné que l’éditeur HACHETTE avait sorti pour faire écho au film. Pauvre Shirley – Sara : son papa, officier anglais, trouve la mort dans la guerre du Transsval en Afrique. Par la suite la gentille Shirley Sara devient la victime d’une méchante puisque jalouse Miss Méchin. Pas la fée Carabosse mais une mémère cornue.

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Pardonnez l'inversion !

 

Bien entendu les bandes dessinées ne restèrent pas sans être influencées par le jeu de la charmante Shirley Temple, d’autant moins que les lecteurs et lectrices les premières histoires en images, suivaient déjà les aventures d’une gamine orpheline prénommée Annie. En France cette pauvre mais dégourdie petite Annie avait trouvé refuge sur la huitième page du Journal de Mickey, dès le numéro 1 de 1934 publié à l’initiative d'un Paul Winkler mais forcément avec l’autorisation de Walt Disney. Celui-ci veilla constamment à tous les grains de sa basse-cour.

 

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Mickey, n°1, 1934

 

Célébrité jamais égalée dans son domaine Shirley Temple allait donner naissance à toute une série de spectacles destinés aux familles dans les pays les plus développés économiquement : défilés de vêtements pour fillettes, prestations de coiffures, concours de danse juvénile etc., etc. Les papas et mamans étaient absolument ravis : les applaudissements destinés aux fillettes, maman les prenait pour elle. Maman s’était donné tant de mal pour que sa petite morveuse ressemble à une pin-up.

 

Jusqu’au jour où, en France, éclata un scandale : Celui des Ballets Roses. Quelqu’un ou quelqu’une avaient parlé, dénonçant les beaux quartiers.

 

Un homme politique très, très important, aurait dû s’exclamer : Le bras m’en tombe ! On se laissa à dire qu’il s’agissait d’un vrai manchot, vrai patriote : Le Troker.

 

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Bon coup de ballet !

 

Et pour mémoire rappelons que Wagner (Richard) éloigna de son Opéra « Chevalerie de Thulé » le corps de ballet. Rose ou pas rose. Les messieurs bourrés de fric iraient satisfaire leurs caprices érotiques ailleurs.

 

 

Bar Zing

 

01/04/2025

Désormais reconnu maure

Yves Boisset : 

seul vrai Dupont La Joua

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30/03/2025

Tarzanide n° 634

 

Jugeons le juge à l’ouest du Pecos

 

Développés pendant le début du XXe siècle, le cinéma et la bande dessinée devinrent presque complémentaires notamment sur le continent américain, l’extension formidable de peuples venus de la vieille Europe. Des images imprimées immobiles sur papier devinrent mouvantes puis sonores sur de longues pellicules inflammables. Cependant à son origine la BD ne reçut pas toujours un accueil favorable : Les académiciens ainsi que les instituteurs « Hussards noirs » méprisaient souvent pour ne pas dire imprudemment cet art nouveau pourtant héritier de toutes les iconographies séculaires.

 

Hier soir, samedi 29 mars, je me suis tapé « Le cavalier du désert » film daté de 1940 et réussi par William Wyler. Malgré la présence d’un Gary Cooper, c’est le personnage qui fut autrefois réel : le juge Roy Bean, qui mène la danse, obsédé par le souvenir d’une danseuse dont les photos tapissent son saloon où l’on consomme de l’alcool frelaté. En réalité Roy Bean s’est attribué la fonction de juge, roublard qu’il est jusqu’à l’escroquerie et le meurtre. Et, cette situation ne vous rappelle pas un personnage entrevu dans une bande dessinée parue en 1959 en Belgique et en France ; bande dessinée comique avec le cow boy Lucky Luke.

 

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Eh oui ! Vingt années passèrent entre le film et la bande dessinée et lorsque vous aurez apprécié le film vous saurez qu’il ne s’agit pas d’un scénario identique même si le juge est un vrai faussaire.

 

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En 1971, un mensuel spécialisé dans les commentaires à propos d’œuvres cinématographiques commercialisa plusieurs avis relatifs aux influences échangées entre la BD et le cinoche. En voici la couverture illustrée par un dessin réussi par Alex Raymond pour son héros d’autant plus fameux qu’il est fictif : Flash Gordon.

 

Signalons que cette même revue mensuelle spécialisée dans les acteurs de cinéma se permit, jugeant le débutant Clint Eastwood, le commentaire suivant : Qu’est ce que ce gars là vient faire dans le cinéma ? Il n’a aucun avenir.

 

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Et pour le film « Cavalier du désert » allez voir Paramount en replay. Vous y entendrez même le faux rugissement d’un des énièmes lions de la M.G.M., qui ne fut pas tué par Tarzan dans le rôle de Lex Barker.

 

Bar Zing