17/08/2025
Tarzanides du grenier n° 655
ZAR’O
Editeur Claire Jeunesse
Année 1947
Dessin MOUMINOUX
Ce pockett n° 1 date de 1986. Mise en route à cheval par Les Éditions de la Page Blanche. L’omniprésence du Sergent Garcia donne à penser que ce nième renard du Mexique s’est fait sous l’influence des séries TV « à la pointe de son fouet » réalisées par les Studios Walt Disney. Sans oublier qu’un français déjà connu comme batteur dans le jazz allait jouer à son tour le rôle de ce Sergent Garcia pas mauvais bougre : Moustache.
Pour ce qui concerne les BD de notre pays nos éditeurs pensèrent qu’en réduisant les dimensions des, pages de nos illustrés, ils en augmenteraient les ventes. Nous étions alors dans la moitié des années 50 de 1900, les instituteurs hussard en blouse grise méprisaient nos lectures d’illustrés : « Je te confisque ce guignol ! Je te le rendrai à la fin de l’année scolaire ». Cause toujours menteur ! Le guignol finissait à la poubelle.
De nos jours la BD française est en pleine décomposition. Même les titre publiés en collaboration avec l’Italie ont disparu. Tenez, exemple : KIWI dont le numéro final - 582 – nous fit un signe d’adieu en janvier 2003.
Si vous avez la curiosité de lire les arguments avancés par les catholiques et les communistes en 1949 pour justifier le vote d’une LOA de censure en juillet 1949, vous avez remarqué que les borborygmes, les explosions et les zigzags comme déchirant le papier étaient dénoncés comme nuisibles à la bonne éducations des enfants. Cette Loi de Juillet 1949 n’étant pas abrogée comment se fait-il qu’un MANGA ne soit pas réprimandé ?
Les collectionneurs vieillissants tels que moi préfèrent la première série ZORRO celle de l’éditeur CHAPELLE, série apparue en remplacement de Jeudi Magazine. Le dessinateur OULIE assura les images du Justicier Masqué même lorsque l’hebdomadaire ZORRO modifia son nom pour celui de l’INVINCIBLE dont l’ultime numéro fut 144.
Êtes vous d’accord avec moi : l’Alain Delon déguisé en Zorro ne nous a pas fait oublier Douglas Fairbanks.
Bar Zing
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14/08/2025
Notre 15 août prochain :
11:41 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Dessin humoristique, Film, Justice, Macron, Media, Moeurs, Politique, Religion, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noisy-le-sec, barbie film, omnicensure, immigration africo-musulmane, torronto festival du film, sarrabeyrouse maire p.c.f.
30/07/2025
Luc Besson s'attarde au cinoche ...
ayant obtenu le soutien de ...
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N.B. : A Montluçon y a ...
Expliquez moi pourquoi me suis je mis à feuilleter un ancien bulletin municipal de Montluçon, saison 1963-64.
Le maire était Nègre (Jean). Mais peut-être devrai-je l’identifier « black » pour ne pas risquer des ennuis à ma vieillesse.
Reste que page 51, j’ai lu un article à propos du déplacement de la statue Marx Dormoy. Celle-ci alors présente dans le petit jardin public du moment de son inauguration allait être déplacée pour se retrouver au bas de l’ancien château dit « des Bourbons ». Ce changement, je m’en souviens, était loin de contenter tous les montluçonnais. Même qu’une rumeur circulait : la sœur âgée de l’ancien Ministre de l’Intérieur, se serait exclamée : Ils l’ont mis aux pieds de ceux qui l’ont assassiné !
Ils ? Qui ça « ils » ? Allez donc demander aux socialistes.
Cependant le plus cynique (je n’ose dire amusant) : savez vous par quoi fut occupé l’emplacement déserté ? ... Une Pompe à Essence !
Dans les années 60 voyez-vous, la bagnole était reine : mettez un tigre dans votre moteur ! Et cassez-vous la gueule, vous, consommateurs !
N’en concluez pas de mes réflexions que je suis écolo. Pas du tout. D’ailleurs je vais vous faire une confidence : Il m’arrive de trop lire. J’ai donc lu, je ne sais plus où, que l’ancien ministre de l’Intérieur, la soirée précédant sa mort par explosion, avait été vu en compagnie d’une dame ... tarifée. Dans un hôtel, après le repas.
Je n’en crois rien mais comme disait Fernand Raynaud : Les gens sont méchants.
A Montluçon y a le Pont Saint Pierre.
Bar Zing
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15/07/2025
Festival d'Avignon
17:55 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Histoire, Journaux, Media, Musique, People, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : festival d'avignon, rachida dati, tiago rodriguez, cgt spectacle, samuel beckett
13/07/2025
Tarzanides du grenier n° 646
Sous l'eau
T’aujourd’hui lorsqu’on vous parle des romans de Jules Verne le nom de l’éditeur HETZEL nous vient tout de suite en tête. Plus tard arriva Hachette qui popularisa pour de moindres coûts la littérature d’abord réservée à la bourgeoisie. Inséparable du développement du réseau ferroviaire, pour ne pas s’ennuyer pendant de longs voyages les passagers lisaient les éditions de la « Pieuvre verte ». Partout, toujours, toujours. Qui dit famille, dit enfants. Hachette éditait même des versions simplifiées des romans célèbres.
Chaque premier janvier, nos cousins du Quai Louis Blanc venaient nous souhaiter une bonne nouvelle année. La plus jeune de mes cousines était quand même plus âgée que moi et commençait à jouer les coquettes un peu distante en présence du gamin.
Cette année de 1951, le papa Robert s’était montré tout aussi perspicace dans le choix des livres qu’il m’offrait. Parmi les cinq ou six que je me hâtais de feuilleter, figurait « Vingt mille lieues sous les mers », oui : de Jules Verne. Une version simplifiée. Raconté par Marc Déséchal, illustré par Blondeau. J’avoue : le dessin ne me plaisait pas comparé aux graphismes des BD que je connaissais. Ceux des Pionniers de L’espérance comme ceux de Guy L'Eclair.
Plus tard entrant dans mon adolescence, je me rendis au cinéma Le Rex où j’appréciai le film inspiré du roman et réussi sous le contrôle de Walt Disney. J’en fus si bien satisfait qu’il m’arriva de retourner voir l’œuvre dans un autre cinéma montluçonnais : l’Apollo. Et tout de suite un souvenir quelque peu comique me revient en mémoire : mon grand père avait voulu m’accompagner en soirée ... A un moment dans le film une sonnerie retentit. Oui je viens s’exclama mon grand père. Il s’était endormi, fatigué comme un homme qui avait commencé de durement travailler salarié dès l’âge de treize ans.
PELLOS, Cœurs Vaillants, 1955
Ayant accompli ma communion solennelle j’avais eu l’occasion chaque vendredi après l’école de lire un journal de bandes dessinées « Cœurs Vaillants » que les abbés Chevalier et Sauvageot laissaient à notre disposition avant et après le catéchisme. Je n’ai jamais acheté avec l’argent de Papa Maman cet illustré. Et si je précise ça c’est que je me souviens m’être trouvé à lire chez je ne sais plus quel copain du quartier un « Cœurs Vaillants » comportant une critique sévère contre l’acteur Kirk Douglas. Et ça tombait mal pour moi qui avais beaucoup aimé le jeu de Kirk dans le film de Disney.
J’ai remis la main sur ce numéro BD de Cœurs Vaillants Il paru le dimanche 11 décembre 1955. Sur le haut de la page 8, on lit : Tête à claques. Il s’agit de la tête de Kirk Douglas. Je me dis en ce moment que l’abbé Jean Pihan censeur incurable ne devait pas aimer l’acteur qui tint aussi le rôle de Doc Holliday en compagnie de Burt Lancaster.
Mais quel dommage que le dessinateur de BD Pellos, illustrateur de Moby Dick, n’est pas, à ma connaissance, imagé 20 000 lieues sous les mers.
Bar Zing
17:32 Publié dans Arts, Blog, Dessin humoristique, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Littérature, Livre, Montluçon, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coeurs vaillants, hetzel, 20.000 lieues sous les mers, jean pihan, kirk douglas
05/07/2025
Tarzanides du grenier n° 645
TOUR DE FRANCE et BD
T’aujourd’hui 5 juillet 2025, c’est le départ de je ne sais quel énième Tour de France ... C’est aussi un samedi. De quelle ville ? De Lille. Une demoiselle créatrice de bandes dessinées dans mon atelier se prénommant Françoise, ne venait pas de Lille mais peut-être de Roubaix sans Tourcoing.
Le monde des sports et en particulier le cyclisme et le football inspirent depuis toujours les auteurs de BD. Parmi les plus fameux, peut être même le plus fameux dans notre pays c’est PELLOS. Beaucoup de ses œuvres ont des allures de reportages, incluant des incidents vécus.
Fripounet et Marisette, 15e année, n° 26
Pendant l’année 56 de 1900, en juillet, je m’approchais de mes 14 ans. J’avais toujours été le plus jeune de la classe puisque né en décembre. L’évènement dans Montluçon pendant l’année 1956, c’était que notre ville industrielle en voie de modernisation était une des étapes du Tour de France. L’étape 21. Et c’est dans un illustré de douze grand pages bien connu à l’époque et rattaché à « Coeurs Vaillants » qu’était, en double pages centrales, le dessin humoristique d’une carte de France figurant « La Grande Boucle ». Cet illustré avait pour titre : FRIPOUNET ET MARISETTE.
Zorro, n° 304, année 1952
Toute la ville était d’autant plus mobilisée que le tenant du maillot jaune venait du monde ouvrier et qu’il était montluçonnais quoique d’origine polonaise. Son identité ? Walkowiak.
- Vas y Walko ! Vas y !
Papa, Maman et moi mais sans notre bonne, nous marchâmes sur nos six pieds pour nous rendre sur le boulevard principal semi-circulaire autour du modeste mais antique Mont-Lumière. Je me souviens n’avoir pas trouvé ça folichon d’attendre le passage des coureurs. Déjà que dans des tablettes de chewing-gum, à chaque fois que je trouvais la photo d’un champion des deux pédales, je le donnais à tel ou tel copain de classe. Heureusement, quand même, la caravane publicitaire précédait le coup de vent du peloton.
Et, oh ! surprise heureuse surprenante : sur quatre roues à moteur apparut la silhouette géante d’un personnage de romans, de films et de BD. Oui : TARZAN. Malgré la censure votée 1949, le héros banni par les communistes et les catholiques avait survécu. Toutefois j’ignorais encore qu’il allait falloir plus d’une vingtaine d’années pour qu’IL redevienne prépondérant dans l’espace public.
Caravane Tour de France, Silhouette publicitaire, 1956
Walko, pardon : Walkowiak est D.C.D. pendant l’année 2017. Je ne le connus pas personnellement. Cependant deux de mes voisins musiciens dans « L’Avant-Garde » trinquèrent bien des fois avec lui. Tout ce monde là à disparu.
- La roue tourne, disait ma mère.
Bar Zing
19:24 Publié dans Blog, Dessin humoristique, Fanzine, Film, Journaux, Media, Sport, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tour de france, pellos, fripounet et marisette, tarzan, walkowiak, montluçon étape 21 1956