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30/09/2013

Bernard Cantat nouveau single :

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30/10/2011

Brassens "Gare au gorille"

 Quel sale macho, notre moustachu national !

 

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En 1952, Brassens crée Gare au gorille.

 

Une chanson quasi interdite sur les radios d'une époque pendant laquelle les mœurs étaient encore inspirées d'une propagande religieuse omniprésente en Europe de l'Ouest. Et dans les journaux pour la jeunesse, les restrictions devenaient d'autant plus nombreuses que la censure se faisait double : catholique et communiste – c'est la loi sinistre de juillet 1949, principalement sévère à l'encontre de la bande dessinée.

 

On est en 1953. A ce moment là, le bédéiste Franquin, qui vient de créer le phénoménal Marsupilami malgré l'hostilité des instituteurs et des curés, se permet un clin d'œil à l'adresse de Brassens, poète alors maudit.

 

Les numéros 809 et 810 de l'hebdo SPIROU montrent sur leurs premières et quatrièmes pages un … gorille, lequel jette la panique parmi les passagers d'un paquebot.

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 Le gorille et, en particulier, la guitare qu'il transporte, ne peuvent pas avoir été dessinés par hasard, sans une allusion en faveur des paroles provocantes que Brassens a placées dans son « Gare au gorille » daté de 1952. 

J'attends une remarque pertinente. 

 Bar-Zing

  

26/03/2009

Bashung

De lui, je ne connais rien.

 

Faut savoir que, très tôt, j'ai abandonné les chansons populaires. Ainsi en suis-je resté à Brassens, à Ferré … - Avec Brel je parie ? Pari gagné. Ensuite le genre yéyé me parut niais niais. Pareil désintérêt pour le rock version française. (Même si je garde dans le vrac de mes souvenirs, un 45 tours sur lequel notre Johnny franco-belge, alors débutant, accompagne une fausse américaine chromée : Rita Cadillac. Oui, oui, bien rayé le disque. Un incunable. Tel le menton d'un grabataire il gratte.)

 

C'est le jazz style New Orléans qui m'emporta, dès mes vingt ans, loin des refrains français. Un vietnamien noctambule me fit plonger dans des caves emplies d'une fumée nocive – Monsieur Cancer, nous sommes tous tout à vous ! Pas dans les caves de Saint Germain des Prés déjà passées de mode ; mais dans les sous-sols du quartier de la Huchette. Nous y arrivions en métro ou à pied pour payer notre place mal placée, à l'arrière d'une centaine de nuques (sic). Les musiciens, eux, arrivaient dans des voitures de sport. C'est d'ailleurs en constatant cette différence à mon désavantage, que je compris que le client à toujours tort.

- N'est ce pas mesdames ?

Alors Bashung … Bien sur, avec les médias, impossible d'en ignorer le nom. Mais pour ce qui est des refrains, c'est le désert chez moi. Rien.

Rien, exceptée une bulle de paroles que j'attrapais au vol, au sortir d'une radio :

« Ma petite entreprise ne connait pas la crise ».

C'est tellement vrai. Pas de crise puisque pas de chômage.

 

J'en reste z'ému.

 

Ryal