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16/08/2019

En attendant Godot

 

 

Demain, samedi
Ce sera le n° 370 des
Tarzanides du grenier
ne le manquons pas

 

 

 

 

13/08/2019

Tarzanides n° 369

Tomates inodores autant qu'insipides. Moissons surabondantes mais sans faire baisser le prix au kilo de farine. Pesticides, conservateurs + ou - toxiques ... Mes grands parents paternels qui sont couchés sous une dalle sur laquelle se repose un crucifix, avaient pour habitude de jardiner en engraissant la terre avec du fumier fait maison. Ils cultivaient "Bio" sans savoir que c'était du "Bio". Tout au plus, pour se rassurer quant à la prochaine récolte, ils vaporisaient de la Bouillie Bordelaise sur les plantations. Le joli bleu de ce fongicide paraissait devant mes yeux d'enfant plus important que sa qualité de tueur de tous les parasites qui font enrager le plus important des parasites : l'homme.

 

Ce matin, j'ai tourné et retourné non pas la terre mais les pages d'un album VAILLANT daté 1952. Je me suis arrêté devant une photo de gamin, photo imprimée et dont la légende indique qu'il s'agit d' "Un petit Mitchourinien de l'Ain".

 

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Mitchourine, trépassé en 1935, était le plus génial agronome de tous les temps puisqu'il savait que les résultats faramineux qu'il obtenait s'expliquaient par la philosophie sociale de Marx, Lénine et Staline tout autant que par l'expérience du praticien. Grâce à quoi, les fruits obtenus étaient des fruits géants de même que les légumes étaient, eux-aussi, frappés de gigantisme. En lisant ces choses, vous comprenez bien que les lois de la génétique énoncées par Georges Mandel ne sont que des subterfuges imaginés par le capitalisme afin d'exploiter les peuples.

 

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Les deux images ci-dessus sont extraites d'une série Bédé dessinée par Poïvet et scénarisée par Lécureux : "Les Pionniers de l'Espérance", dans VAILLANT le journal le plus captivant. Nous constatons qu'une coccinelle, elle aussi, a amplement profité de la science du glorieux camarade Mitchourine.

 

Allons ! sans doute Doc Jivaro n'aurait-il pas écrit ces lignes s'il n'avait pas, hier soir, regardé sur l'écran TV et en replay le film "Good bye, Lenin !" réussi en 2003 par Wolfgang Becker et toute son équipe.

 

Doc Jivaro

 

10/08/2019

Tarzanides 368

Alertovent

 

Z'avez sans doute lu, vu mais j'espère pas subi les mauvaises nouvelles d'une météo en crise : pluie, vent, orages. Une tornade dans le nord du pays, frontière du Luxembourg. Tornade, cyclone, tempête ou encore tempest, voire ouragan et patatras les arbres arrachés, les toitures envolées. Ces mots par lesquels nous lisons les fureurs du dieu Éole étaient très familiers pendant notre enfance puisqu'ils servaient souvent à identifier les personnages de nos bandes dessinées.

 

Nous connaissions Tony Cyclone, Bill Tornade, d'autres encore parmi lesquels un JIM OURAGAN.

 

 

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Regardez la couverture de JIM OURAGAN à son numéro 1 publié par ARTIMA - Tourcoing. Le format est à l'italienne mais ne comporte aucune date de parution, ce qui n'était pas rare au lendemain d'une guerre mondiale. Chaque exemplaire ne compte que huit pages dont sept imprimées noir sur blanc et nous pouvions acheter ce journal le jeudi, jour de repos de l'écolier.

Les dessins sont signés de Dupuich, lequel dessinait également Wonderman pour le même éditeur.

 

Une deuxième série Jim Ouragan exista mais, cette fois imagée par Gire. Oui : Gire qui créait simultanément "La Pension Radicelle" dans l'illustré communiste VAILLANT, le dimanche, un illustré qui promettait aux petits français de vivre bien plus heureux en Hongrie, pays colonisé par l'URSS.

 

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Image de Ouragan, n° 15, Mars 1956

 

Tenez, juste à cet instant, ma n'épouse me fait remarquer que dans l'un de nos placards nous gardons en réserve un produit déboucheur surpuissant dont le nom est le même que celui du prénommé Jim. Sauf qu'il ne s'agit pas d'un cow-boy, donc pas d'un des amants de ma n'épouse dont j'ai l'habitude de mettre les dépouilles à sécher dans le grenier.

 

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Doc Jivaro

 

07/08/2019

Les Tarzanides du grenier n° 356

TINTIN ... Faire Tintin ? Non, cette fois c'est du RINTINTIN.

 

Un courriel vient de rappeler à Doc Jivaro l’apparition d'une série TV vieille des débuts de la Télévision en France en janvier 1958, série ayant un chien loup pour acteur principal : RINTINTIN. Le succès incita à créer une Bédé du même nom en 1960 : RINTINTIN et RUSTY. Sagédition en assurait la publication.

 

On peut dire sans risque d'erreur que la quasi totalité des enfants téléspectateurs imaginaient que le bon chien-chien accomplissait ses exploits pour la première fois dans le pays de Charles de Gaulle. Il n'en était pourtant rien ! Rintintin se montrait déjà présent en 1938 - Eh ouais : 1938 ! - dans l'hebdomadaire JUMBO n° 10 dont c'était la quatrième année d’existence.

 

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Le texte en dehors et en dessous de l'image ainsi que l'absence de bulle pensante ou parlante fait qu'aujourd'hui la lecture d'une telle bédé peut sembler un devoir d'école plutôt qu'un divertissement à tout garçon habitué à tourner les pages d'un Manga. On remarque que dans chaque image l'animal est dessiné à même distance du regard du spectateur, comme par l'effet obtenu par une caméra plantée à la même place pendant que gesticule l'acteur qui n'avance ni ne recule par rapport à elle. Aux films muets correspondent les images muettes des premières heures de la Bédé.

 

Comment ne pas nous souvenir que RINTINTIN fut caricaturé en RANTANPLAN dans le journal SPIROU grâce au crayon de Morris traçant les aventurlures de Lucky Luke ?

 

Doc Jivaro

01/08/2019

Tarzanide intermède n° 365

Deux coups successifs d'un même tampon P.T.T autorisèrent un courrier de 1962 à parvenir à l'adresse indiquée, laquelle n'existe d'ailleurs plus de nos jours.

 

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Ma mère me rapporta le commentaire du facteur : Ça nous a bien amusés mais vous savez qu'une enveloppe couverte de graffitis pourrait ne pas parvenir à son destinataire.

 

On reconnaît Baston Labaffe plus connu sous le nom de Gaston Lagaffe, le héros sans emploi. LA dessinatrice n'oublia pas de lui coincer dans le bec le mégot dont il ne se séparait jamais. Nous pouvions alors rappeler aux jeunes lecteurs que les cigarettes faisaient partie du savoir vivre et savoir mourir des français bien nés. Aujourd'hui, un champion BD se doit de ne pas fumer de clopes. Ce n'était évidemment pas le cas lorsque j'étais gamin. Vérifions ça avec le héros FANTAX créé en 1946 par Pierre Mouchot et Marcel Navarro, le seul produit français du genre qui égala les supermen américains en popularité, semble t'il.

 

 

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Bien le bonjour à ceux de mon grand âge qui s'échangeaient dans la cour de récréation de l'école et à l'insu des instituteurs, des bandes dessinées produites dans l'Atelier dirigé par CHOTT.

 

Doc Jivaro

 

30/07/2019

Tarzanide intermède n° 364

Pendant la dizaine d'années d'avant la Seconde Guerre Mondiale existaient deux journaux pour la jeunesse, tous deux commencés en 1929 et tous deux sous la responsabilité d'un certain Jean Nohain ...

 

En 1938 (22 septembre) les deux journaux qui avaient fusionné, affichaient un numéro 463 qui offrait (et offre toujours pour les collectionneurs) une particularité rare : toutes ses images étaient dessinées par des enfants proches de l'adolescence.

 

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Un garçon appelé Robert Perron et âgé de quatorze ans présentait, sans doute influencé par Jean Bellus, les deux personnages du cinéma américain Laurel et Hardy sous l'aspect d'une bande dessinée. Profitons en pour indiquer que ce duo comique n'apparut jamais en France dans un illustré ayant leurs noms pour titre. Oui : à la différence de Charlot. Et si vous tapez sur le clavier de votre ordi'acteur Robert Perron plusieurs homonymes apparaîtront. L'un d'eux apparaîtra même comme pédophile piégé par un journaliste dans Montréal en 2012. Ce fait divers nous amène à présenter une image publicitaire bel et bien réalisée dans le journal BENJAMIN de 1938. Une réclame pour la marque PETIT BATEAU, marque longtemps spécialisée dans la confection de petites culottes en coton pour fillettes et garçonnets.

 

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Une de nos voisines trop âgée pour appâter le loup, a l'habitude, les jours de beau soleil, d'exposer du linge dans son jardin. On mentirait à qualifier d'érotiques ses sous-vêtements. D'autant qu'elle laisse pendre à une seule pince chacune de ses culottes blanches traditionnelles afin d'en cacher la forme "triangle des Bermudes" suggestive.

 

- C'est bien une précaution de vieille bigote ! m'a dit mon épouse.

 

Doc Jivaro