17/11/2018
Tarzanides du grenier n° 324
L’esprit qui marche
ne nuit pas à la mobilité des corps
De tous les aventuriers de la BD américaine édités en France, le FANTÔME DU BENGALE reste sûrement celui qui fut embrassé amoureusement par le plus de jolies femmes. Et pas des femmes de tout repos : femmes pirates, femmes gangsters et femmes vampires (Les vamps), avec pour comble : les femmes infâmes.
Embrassé malgré lui le champion masqué paraît réfractaire à tous charmes féminins. Mais non, mais non ! seulement voici : le FANTÔME tient absolument à rester fidèle à sa fiancée : Diana.
Image année 1937
TARZAN, à son tour, est souvent sollicité pour des galipettes par de belles dames … Mais il n’est jamais dessiné accomplissant un bouche à bouche. (Sauf dans une image datée du dimanche 9 juillet 1939 sous l’étreinte de la Reine des Amazones). Mais vous, échapperiez vous à une Reine des Amazones quand vous n’échappez même pas à bobonne ?
Image 1947
Est-il encore nécessaire de rappeler que la loi du 16 juillet 1949 infligea une censure à ce genre d’imagerie pendant plus d’une quinzaine d’années dans les journaux illustrés destinés à notre chaste adolescence ?
Image Tarzan 9 juillet 1939
Regardons la vignette du 9 juillet 1939. La prise de vue est effectuée de loin pour amoindrir l'effet érotique, pendant que le dessinateur ajoute l'ombre de la tête de la femme pour cacher mieux encore le baiser amoureux. Burnes Hogarth pratiqua dans tous ses travaux publics une censure anti-sexuelle.
Doc Jivaro
17:59 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd américaine, le fantôme du bengale, tarzan, ryal, bandes dessinées de collection, loi du 16 juillet 1949, tarzanides du grenier, bar zing
12/11/2018
Après Luguy, voici Bar-Zing Fernand de Coursensac
Au moins trente années (30) avant d'être le nom de mon blog, BAR-ZING était le titre d'une BéDé d'un genre western et regroupant un peu plus d'une centaine de pages, chacune de format 40 X 60.
(Pinceaux, encre de chine et gouache aquarellée).
Arrive toujours les moments où il faut faire un bilan.
L'actualité contemporaine attendra demain.
Doc Jivaro
15:48 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bar zing, bandes dessinées de collection, bd, luguy, autokrator, rakass
10/11/2018
Les Tarzanides du grenier n° 323
Au soir de ce soar, 22 H 10, sur Ciné+Classic, le retour d’une de nos vieilles connaissance du cinéma des salles obscures françaises. Lemmy Caution ... Pardon : Eddie Constantine.
La Môme Vert-de-Gris
Pas un chef-d’œuvre du cinéma pour intellos mais le titre doit retenir notre attention pour deux raisons : il fut le numéro UN publié dans la célèbre collection Série Noire de chez Gallimard ET EN MÊME TEMPS il fut le film qui lança définitivement Eddie Constantine dans le 7ᵉ Art.
La sculpturale Dominique Wilms débutait pareillement, elle, qui ondulait dans une robe-fourreau habitée par une sirène sur deux jambes. (De quoi faire s'aggacer la Schiappa de service !)
D'aucuns savent, d’autre pas, que Lino Ventura servit de modèle involontaire pour un personnage Bédé : BLACK BOY (créé par Chott) et que le lieutenant Blueberry dessiné par Gir-Giraud s’inspirait de la physionomie de Jean-Paul Belmondo. De mon côté, j’ignore encore si Eddie Constantine prêta son visage à tel ou tel héros de la bande dessinée française. (Exista un pocket italien SADIK dans lequel nous reconnaissons volontiers Lemmy Caution).
Regardez à gauche, rien ne manque : les petites pépées et le lampadaire
devenu dès son installation l'objet-symbole des nuits prostitutionnelles.
Vous voyez bien que certaines images d’annonces publicitaires pour des films font penser aux manières graphiques de bande dessinée.
Alors n’oubliez pas à 22 H 10, ce samedi, le rendez-vous avec Dominique Wilms.
- Âgée de 88 ans ?
Doc Jivaro
18:47 Publié dans Arts, BD anciennes, Cinéma, Film, Media, People, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : série noire gallimard, bernard borderie, dominique wilms, rancho black boy, eddie constantine, tarzanides du grenier
05/11/2018
Ce jour ...
... Deux rendez-vous d'importance, dont un chez l'ophtalmo ... je ne vous dis pas le temps d'attente. Savez vous qu'à Montluçon nous n'avons qu'une seule diabétologue pour plus de 40 000 habitants ?
L'illustration BD ci après n'était pas prévue en remplacement de notre gag traditionnel d'humeur et d'humour.
FRAKASS (titre difficilement lisible) est un personnage que j'ai créé en 1981-82. Mais me croirez vous si je vous dis que les premiers essais remontent jusqu'à mon adolescence ?
l'influence venait de personnages tels que le Fantôme du Bengale ou encore d'un super-héros de fabrication française moins connu : SALVATOR, imaginé par Liquois sur un texte de Prado.
Voilà ce sera tout pour notre lundi.
Ryal
18:12 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Montluçon, Santé, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : liquois, prado, fantôme du bengale, salvator, frakass, ryal, bandes dessinées de collection, tarzanides
03/11/2018
Les Tarzanides du grenier n° 322
Nous perdrions notre temps à chercher dans l’historique de la bande dessinée, la trace d’un LUJY. Une telle empreinte ne s’y rencontre pas.
Pas encore.
Car LUGY – parfois modifié en LUGUY – existe bien, quand même il demeure inconnu de vous tous.
Inconnu sauf pour Doc Jivaro qui en est le créateur sous le pseudo de RYAL.
LUGUY, à ses débuts, se présenta comme un des avatars de TARZAN. Par la suite, il se débarrassa de cette influence due à l'enfance de l’auteur lorsque celui-ci en traçait les premiers aspects au crayon et sur du papier quadrillé d’âge scolaire.
L'épisode "Du porc chez les cochons » date de 1988/89. Il compte 14 planches sans l'illustration de couverture. Son format 47,5 X 54,5 est un format assez ingrat, inhabituel dans les journaux traditionnels de BD. Autant dire il n’a pas été commode de le scanner sur notre Canon A4. A fallu découper, remonter, etc … Le résultat n’est pas bien valable.
Pendant la nuit prochaine du 24 au 25 décembre le Petit Jésus et le Père Noël ont déjà idée du cadeau A3 qu'ils vont devoir faire à Doc Jivaro.
Ryal
18:33 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tarzan, tarzanide, avatars de tarzan, lugy, luguy, bd, bandes dessinées de collection
27/10/2018
Tarzanides du grenier n° 321
Tu ne manques pas culot ! écrire que le Donald de la fin des années 1940 est un illustré français ALORS qu'il ne contient pour ainsi dire que des Bandes dessinées américaines, faut le faire !
Je venais de détecter la présence d’un visage à proximité de ma nuque… Au ton de la voix je le reconnus : Un montluçonnais âgé de mon âge, avec lequel je bavarde quelques fois plus d’une heure et qui recherche des journaux quotidiens régionaux des lendemains de 1940-45. Le genre Valmy, La Terre, Le Centre Républicain.
D’accord : DONALD n’expose presque que des séries made in USA. Mais son fondateur Paul Winkler mettait un point d'honneur à ce que la traduction en français du langage américain ainsi que le rédactionnel du Professeur TOP soient exempts de fautes de syntaxe. De nos jours, les bandeaux écrits au bas de nos écrans télévisés s'imaginent malins de se démunir d'un tel scrupule.
D’un autre côté nous ne pouvons absolument pas douter de la naissance française des … PIEDS NICKELES. Sûrement, vous venez d’apprendre par les médias que HACHETTE entreprend la réédition du trio célèbre : Croquignol, Filochard et Ribouldingue. Trois cambrioleurs, trois roublards, trois ... trois gibiers de potence qui auraient pu damner le pion à un autre trio célèbre les MARX BROTHERS
Ces trois français furent inventés en 1908 par FORTON (Louis), lequel était aussi l’inventeur de BIBI FRICOTIN. Bien dans la mentalité « mauvaise conduite » des trois canailles, ce Louis FORTON mourut alcoolique. Beethoven aussi ?
La réédition choisie par Hachette ne regroupe que la suite des BD dessinée par PELLOS à partir de 1948. Tout au long de sa parution le verbe populacier des débuts des Pieds Nickelés perdit beaucoup de son argot d’apaches parisiens jusqu’à ce que la Loi de censure année 1949 ait contraint les éditeurs à tenir un langage plus conforme au vocabulaire de l’instituteur face à ses élèves. C’est donc par la vivacité de son graphisme que PELLOS parvint à entretenir une ambiance explosive que les dialogues assagis avaient perdue.
Doc Jivaro présente ci-après un trop court extrait d’un épisode complètement inattendu de la part de trois gredins : leur incorporation volontaire dans l’armée française pendant la « der des d’ers »
C’est pas de la soupe c’est du rata.
C’est pas de la merde mais ça viendra
Voilà ce que chantait de temps en temps, en fait : très rarement, mon grand-père rescapé de 14-18. Et quelquefois il risquait un commentaire : « On raconte que les mères sont contre la guerre afin de protéger leurs enfants. C’est pourtant elles qui s’étaient précipitées dans les usines pour fabriquer des obus ».
Doc Jivaro
18:38 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pieds nickelés, pellos, hachette, bibi fricotin, forton, marx brothers, croquignol, filochard et ribouldingue, paul winkler, bd, bandes dessinées de collection