20/12/2018
C'est officiel
Les femmes
sont sous représentées
dans l'espace public
La preuve : aux adresses traditionnelles
on n'a même plus l'embarras du choix
17:09 Publié dans Arts, Aux bonnes heures des dames, Blog, Journaux, Media, Moeurs, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la dérobade, romi, le grand rené, femmes en noir, paris rue saint denis, paris rue blondel, ulla mutualité 1975, prostitution, l'astragale
03/01/2018
Jours anciens, anciennes nuits
Pour suppléer un tantinet à la vue défaillante de Bar Zing, l'ami Bob conseille d'utiliser d'anciens petits dessins « gardés sous le coude » sans avoir été jamais édités.
En voici un.
Les cheveux longs et le pantalon pattes d’éléphant du jeune hareng indiquent assez bien les années pendant lesquelles le quartier parisien des Halles tournait à plein rendement.
N’empêche ! Bar Zing aurait dû choisir un autre thème !
Mouais ! il aurait pu présenter une des illustrations réalisées pour l’épisode :
MARTINE
Chez les bonobos
16:28 Publié dans A tire d'Elles, Aux bonnes heures des dames, Blog, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vie parisienne, les halles de paris, martine chez les bonobos
09/09/2017
Les Tarzanides du grenier n° 267
C’est dans Clermont-Ferrand, ville où le pape Urbain II prêcha la première croisade contre les guerriers musulmans envahisseurs de l’Afrique et de l’Europe, QUE Marijac donna naissance à son mirifique journal de Bandes Dessinées : COQ HARDI.
Ce numéro 1 daté du 20 novembre 1944, ne comporte que … 4 pages !
Sa réalisation fut compliquée, périlleuse même. C’est auprès des maquisards qu’il fallait solliciter une « attribution de papier » dont l’obtention dépendait alors du bon vouloir d’un commissaire militant communiste au F.N. (Le Front National de l’époque était une organisation armée stalinienne).
Doc Jivaro ne possède pas l’exemplaire n° 1 devenu rarissime de COQ HARDI. Ce manque l’amène à effectuer le scanné d’une réimpression publiée en 1981 par les Éditions de Châteaudun et dont Futuropolis assura la diffusion.
Le fridolin doryphore allemand se précipite tout heureux vers un journal oublié dans le paysage. SIGNAL fut le titre d’une brochure riche en photos d’engins de guerre et louant la bravoure des soldats du troisième Reich. Nombre d’invendus ayant survécus à la débâcle de la Wehrmacht, plusieurs bouquinistes parisiens en proposaient l’achat à partir des années 70, sans qu’on put interpréter leur geste comme un retour de la propagande hitlérienne. L’image de droite, quant à elle, offre l'occasion de vérifier comment Marijac pouvait signer DUM’S en rappel de son identité véritable : DUMAS.
Dans un intermède BD daté du 07-02-2009, Doc Jivaro se souvenait de Bison Impétueux, c’est à dire de la jeunesse de Jacques Chirac autour du totem du Sachem sans plumes de COQ HARDI. Mais l’image de référence visuelle manquait. Voici l’oubli réparé.
Coq Hardi n° 14 de 1946.
Doc Jivaro
17:14 Publié dans Aux bonnes heures des dames, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Media, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : coq hardi, marijac, jacques chirac, urbain, clermont-ferrand, jacques dumas, dum’s, journal signal, editions châteaudun
21/08/2017
Les Temps Modernes
« ICI LONDRES »
Le trottoir anglais
sert à produire de l'électricité
10:00 Publié dans Aux bonnes heures des dames, Brèves du trottoir, Consommation, Dessin humoristique, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : trottoir électrique, londres électricité, rmc bourdin, piezoélectricite, bird street
03/06/2017
Tarzanides du Grenier n° 254
Si la date de naissance du médecine-man SITTING BULL demeure approximative (1833 (?) - 1834 ?) selon l’ère chrétienne, en revanche la publication d’une bande dessinée française élaborée à partir du héros indien est bien précise : 7 octobre 1948. Un jeudi, jour sans école laïque mais pas sans religion.
C’est l’hebdomadaire COQ HARDI qui présenta sur sa huitième page la toute première planche BD consacrée au grand sachem de la tribu des Hunkpapas. Le scénario était écrit par Marijac en collaboration avec l’illustrateur Dut (Dutertre) ; et résultait de faits historiques que le cinéma western nous a appris à généraliser sous l’appellation « Conquête de l’Ouest ». Toutefois, et en dépit d’une documentation sérieuse peut être fournie par Joë Hamman (1883-1974), l’identité indienne du guerrier des prairies n’est pas précisée dans le récit prolongé pendant quelque cinq années (1848 à 1953). TATANKA LYOKATE, ainsi s'appelait ce grand chef que journalistes et romnciers surnommèrent abusivement « Le Napoléon Rouge ».
Marijac suivit la chronologie des faits historiques, depuis 1860 jusqu’à l’échec des grandes et légitimes révoltes indiennes. Exception faite pour l’atroce guerre de sécession, laquelle n'est évoquée que par quelques unes de ses conséquences, notamment l’expropriation de familles sudistes au moment de la reconstruction et de l’allongement des chemins de fer. Dans cette période, l’ingénieur, allait parfois en couple avec le tueur à gages, tous deux favorisant d'odieux trafics dont s'enrichissaient des « carpetbaggers ».
Marijac resta, sa vie durant, nostalgique du succès qu’il avait remporté grâce à des scénarios destinés à notre jeunesse. C’est ce qui explique qu’il entreprit avec Jean Chapelle, autre nostalgique des bandes dessinées pour enfants, la réédition de SITTING BULL, en août 1970. (Intermède personnel : lorsque je rencontrai Jean Chapelle, année 1966, celui-ci voulut à tout prix m’enfoncer dans la tête l’idée selon laquelle la BD devait rester confinée à un public d’âge scolaire. D’ailleurs, m’asséna-t’il : les rares adultes, en particuliers les bidasses s’ennuyant à la caserne, qui lisent encore de la bande dessinée nous les traitons de grands couillons.
La réédition du Sitting Bull de Marijac et Dut, hélas ! fut imprimée sur les petites feuilles d’un format de poche, ce qui obligeait à désorganiser les mises en page réussies sur le grand format de COQ HARDI (25 X 35 cm).
Plus grave, l’altération de quelques-uns des textes. Exemple : lorsque la parole du père de Christine et Michel Lalouette se fait fière de dire « Les indiens ne me font pas peur. J’ai de leur sang dans les veines », la réédition de 1970 supprime la dernière phrase, enlevant toute la salaison raciale du propos. Aussi n’eus-je que déception à parcourir cette réédition misérable qui ne compte que douze numéros.
Marijac, en 1953, s’était interdit de raconter à ses jeunes lecteurs la mort de SON Sitting Bull. Il avait choisi d'en terminer l’histoire par une image où l’évocation d’une paix future rend moins amère la résignation des survivants « peaux rouges ». En réalité, TATANKA LYOKATE fut finalement assassiné par un scout indien renégat aux mœurs de ses aïeux. On était le 15 décembre 1890. TATANKA LYOKATE s’endormait soudain pour le pays des chasses éternelles
Coq Hardi, n° 118 de la NOUVELLE SERIE
daté du jeudi 23 février 1953.
Doc Jivaro et Mfcl
19:07 Publié dans Arts, Aux bonnes heures des dames, BD, BD anciennes, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bandes dessinées de collection, coq hardi, sitting bull, jean chapelle, marijac, tatanka liokate, dutertre, dut, joë hamman
06/03/2016
Aujourd'hui dimanche, jour du Seigneur
Peut-être ... peut-être que la présence de filles de mauvaise vie et de bons vits sera bientôt remplacée par des souvenirs relatifs à d'anciennes matinées de catéchisme que je traiterai de manière humoristique.
Peut-être ...
16:38 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Brèves du trottoir, Impasse de l'aller-retour, Moeurs, Nocturnes en ré | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vie nocturne, vie parisienne