23/09/2012
A tire d'Elles n° 10
Du temps où elle les passait à l'abattage
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A tire d'Elles n° 9
Et qu'elle les regardait partir
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22/09/2012
Tarzanide du grenier (n° 4)
Image truquée genre couverture. Combinaison d'un lettrage avec l'exemplaire spécial série de Bob et Bobette (année 1947) et racontant partiellement en BD le film Tarzan's secret treasure de la MGM.
Son nom n'évoque rien pour vous ? Tant pis pour lui ! Et vous perdez peu à ne pas le connaître. Car ce Tarzanide ne fit que de brefs séjours dans les pages intérieures du magazine mensuel Tarou publié chez l’éditeur Artima dont le siège se trouvait à Tourcoing.
Ainsi Moha « de Coco » semble t-il n'avoir jamais possédé un journal personnel marqué de son patronyme. Pourtant, oui, il en eut tout de même un, publié en format italien, année 1950 (avec un accent circonflexe sur le "o" de son nom).
Deux dessinateurs le firent voyager en images : Niezab suivi de Gosselin. Deux braves praticiens dont la créativité se diversifia chez de nombreux éditeurs souvent en rivalité les uns avec les autres. Niezab s'attela pendant dix bonnes années à illustrer Petit Riquet Reporter. Quant à Gosselin, il est connu surtout pour deux westerns de papier : Jack Hilson d'abord. Red Canyon ensuite, ce dernier cavalier retrouvé amnésique au fond d'un ravin.
Moha commence par affronter des périls dans la légendaire cité des Atlantes … mais bien vite on le retrouve dans l'ancienne Afrique colonisée.
Comme tous les Tarzanides Moha possède une stature athlétique. Un couteau ? Pardi, oui, un couteau ! Mais avant tout un pagne à longs poils sombres, cachant l'organe central pareillement caché sur le Jésus crucifié dans vos églises. Cependant cette assez lourde fourrure sera remplacée par du tissu ou par quelque peau tannée en cuir. Pour donner un air moins barbare ? C'est probable. Pourtant un ornement traditionnellement attaché à la sauvagerie et à la piraterie reste pendu à l'oreille droite : un anneau. S'agit-il de souligner l'aspect quelque peu métissé du grand gaillard ?
Alors que Tarzan réaffirmant sa méfiance envers la civilisation, jette les revolvers dans les marécages et casse les fusils, Moha, au contraire, s’accommode fort bien d'une carabine. Tout au moins lorsqu'il est illustré par Niezab (n° 13 de Tarou, année 1955). Occasionnellement il conduit un jeep. Éventuellement il voyage accoudé au bastingage d'un paquebot baptisé Albert Ier (Tarou, n° 40). Le Congo Belge, voilà donc le territoire vaste des pérégrinations souvent poussives de ce Moha scénarisé par de Lortac.
Malgré ses fréquentations ethniques variées Moha ne pressentit pas l'approche d'une fin des colonies européennes en Afrique. Il ne prévint pas non plus des famines qui allaient décimer certaines des populations décolonisées; ni avertir du retour des guerres fratricides que la présence coloniale avait neutralisées.
Ah ! L'étourderie me fait oublier le bestiaire accompagnant Moha. Celui-ci dispose pourtant d'une belle petite amie. Mais n'en soyez pas alarmés parents attentifs à maintenir votre gamin dans une pieuse sagesse. Cette belle petite amie n'appartient pas à l'essaim des rêves dont l'érotisme « Tord sur l'oreiller les bruns adolescents » (à ce que raconte le poète attablé entre les cuisses de sa maîtresse mulâtre). Non, non ! Il s'agit d'une panthère. D'une panthère noire, bien obéissante pareillement à un bon gros chien-chien fidèle .Prénommée Baêra, la demoiselle.
Signé Niezab Signé Gosselin
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09/09/2012
A tire d'Elles n° 6
Place d'Italie, années 70, tout début 80.
Une pauvre dizaine de marcheuses. L'allure de la ménagère qui traînasse entre l'épicerie et le bureau de tabac. L'âge ? La quarantaine plus que sonnée. Presque toutes nord'africaines – on ne parlait pour ainsi dire pas de maghrébines.
Il leur arrivait de se distribuer par deux sur les bancs publics, côté boulevard Vincent Auriol.
Lorsque brûla l'étage de leur petit hôtel vieillot, elles disparurent. Deux ou trois, moins usitées que leurs collègues, s'attardèrent quand même, emmenant plus loin par la rue Féron latérale à l'avenue de Choisy, leurs clients devenus rares – Une trotte, mon brave monsieur !
En ce temps passé, le restaurant Flunch récemment installé cuisinait un savoureux « bœuf en croûte » que M.F. et moi allions apprécier chaque semaine, je ne sais plus quel jour.
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A tire d'Elles n° 5
- Eh ! faut pas exagérer toi ! tu vas pisser ailleurs, merde, alors !
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08/09/2012
Tarzanide du grenier (n° 3)
T'aujourd'hui, pas UN Tarzanide mais UNE Tarzanide.
Les forêts, surtout lorsqu'elles sont réputées vierges d'être sauvages, prédisposent l'imagination à inventer des groupes d'humains sinon complètement nus tout au moins très courts vêtus. C'est ce qui explique que le cinéma puis la bande dessinée fidélisèrent leur public en créant des hommes athlétiques et assez dénudés (genre Tarzan) lesquels furent vite flanqués de jolies jeunes femmes, celles-ci pas enclines à dissimuler leurs charmes dans l'obscurité d'une pudeur musulmane.
Chez Madame BD, ces « filles de la jungle » occupent en grand nombre le paysage. La plus signalée d'entre elles étant …
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Sheena !
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Non, monsieur, pas Sheena. Même si sa création remonte à 1937 et précède de beaucoup ses rivales à venir, je me la garde sous le coude pour choisir de parler un peu de …
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de Betty Boop !
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Ne plaisantons pas. Je veux parler de Tarzella.
TARZELLA modelée jour après jour, à partir de 1940, par Rex Maxon et pour les strips et planches dominicales américaines de TARZAN.
En France nous attendîmes 1946, que les Éditions Mondiales publient mensuellement TARZAN pour connaître Tarzella.
Les quatre premiers numéros sont titrés TARZAN. Mais avec le numéro cinq c'est Tarzella qui accapare le rôle principal et donne même son nom au journal en remplacement de celui de Tarzan. Pas commode, la demoiselle ! Et le puissant fils adoptif de Kala la femelle doit dépenser beaucoup d'efforts pour s'en faire une alliée.
Tarzella domine ainsi pendant six numéros. Ce n'est qu'en troisième page du numéro onze qu'elle disparaît ou, plus précisément, que Tarzan s'en éloigne malgré sa volonté puisqu'il est emporté dans le … dans le Gouffre de la Mort !
La première collection mensuelle du Tarzan des Éditions Mondiales s'allonge sur cent deux numéros, tous imprimés noir/blanc sauf couvertures coloriées. Tarzella ne reviendra jamais auprès de l'homme singe. Même si dans le numéro trente trois c'est presque son sosie qui bondit au cou du héros pour l'embrasser. Cette autre fille de la jungle s'appelle Fauve. Sa présence est éphémère, n'occupant que deux numéros (trente trois et trente quatre).
Par la suite, Rex Maxon renvoie Tarzan à son rôle de mari auprès de sa bien (trop ?) fidèle Jane. Une Jane à laquelle il fait porter de façon sexy un soutien gorge et une petite jupe en peau de léopard, comme pour ramener au lecteur le souvenir de Tarzella.
Ou de sous entendre que notre Tarzan parfois songeur garde secrètement la nostalgie de Tarzella et Fauve.
Ryal
La surprise du chef
Deux images. L'une (celle de gauche) sortie du n° 64 de Tarzan hebdomadaire, année 1947. L'autre présentée dans la grande exposition TARZAN ! qui eut lieu Quai Branly, Musée des Arts Primaires (Été 2009).Roger Boulay écrivit que cette image par laquelle Jane fait du nudisme, existe dans le numéro 64 année 1947 publié en France.
- Moi pas avoir vu poils pubiens, bwana ! Moi jurer. Moi pourtant posséder trois exemplaires n° 64. Eux pas avoir barbu Jane.
17:46 Publié dans Arts, BD, Journaux, Sexualité, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, tarzanide, rex maxon, editions mondiales del duca, roger boulay, musée des arts premiers