13/04/2013
Les Tarzanides du grenier (n° 30)
KORAK
D'abord né pour un public d'adultes, TARZAN est un vieux parmi les vieux parvenus jusqu'à nous depuis le tout début du XXe siècle. C'est en 1912 que la littérature populaire américaine enregistre le surnom que les grands orangs attribuèrent à l'orphelin de Lord Greystoke et Lady Alice.
L'enfant aurait dû mourir anonyme comme meurent des multitudes de nouveaux-nés isolés dans un monde féroce. L'enfant aurait dû mourir … mais il deviendra, et sans le secours d'aucune divinité, l'un des héros de fiction les plus prestigieux. Nos ancêtres en appelaient à Héraclès, notre enfance en appela à Tarzan.
En France, ce sont les éditeurs parisiens Fayard et Cie qui installèrent pour la première fois ce personnage dans la mémoire collective. En 1926. La traduction, réalisée par une demoiselle Lucion, diffère quelque peu de beaucoup d'autres qui lui succédèrent, et notamment de celle datée de 1970 et diffusée par DENOEL. Mais, franchement, peu nous importe. L'essentiel est que le succès populaire, plus fort encore : le succès mondial ait fonctionné pareil à une fontaine de jouvence pour LUI, pour TARZAN. Génération après génération son électorat se renouvelle, l'entretenant dans une jeunesse pérenne. Il a survécu à une première guerre mondiale, la seconde ne l'a pas non plus anéanti. Pendant tout ce temps, il est passé de l'écriture romanesque à la bande dessinée dont les images ont facilité sa présence auprès des jeunes écoliers.
Couverture du numéro 1, année 1926.
L'illustration est imprimée à partir d'une gravure effectuée sur une planchette de bois. L'épaisseur de la ligne saccadée assurant le profil des formes, ainsi que la teinte orange posée par aplats, témoignent de l'art de la xylographie. Délaissée en Europe depuis les débuts de la Renaissance, cette technique n'autorisant souvent qu'un rendu sommaire, fut remise à la mode pendant les années 20. On voit, en bas et à droite de la feuille, que l'artiste a arrangé sa signature sous l'aspect d'un monogramme. Une manière d'appuyer l'apparence moyenâgeuse de l'image.
Les familiers des aventures de Tarzan se sont finalement accordés à propos des relations sexuelles entre Tarzan et Jane. Tous deux sont mariés. Un homme et une femme donnant naissance à un fils, sans avoir préalablement « convolés en justes noces » cela ne devait pas exister dans les romances pour le grand public. Le grand public n'est, on le sait, qu'un grand enfant.
Mariés ? Pas mariés ? Personnellement je m'en fiche. Ou plutôt non. Non, puisque j'ai toujours choisi Tarzan célibataire. Célibataire mais pas chaste, cela va de soi sans dire ni médire.
Dans la série des romans, le titre « Le Fils de Tarzan » n'arrive qu'en quatrième position. Jack est bien le fils de son père John. Dès qu'il peut se déplacer vivement à quatre pattes, il veut absolument aller revoir un grand singe prisonnier dans un cirque. Hérédité ne saurait trahir. Mais Maman Jane n'est pas d'accord. « Non, Jack ! Non et non. Je ne veux pas que tu imites ton ... ».
Ici, Jane se tait. Elle craint fréquemment que son époux, LE Tarzan, s'en retourne vivre chez les fauves. Aussi a t'elle peur que leur fils développe l'instinct qui lui fera prendre en détestation les refoulements exigés par la vie civilisée.
Plusieurs versions françaises de cet épisode furent publiées. Celle de 1972, toujours chez Denoel, est la plus fidèle aux idées manifestées par Edgar Rice Burroughs. Dans le cours de l'histoire, Jack, le seul vrai fils tarzanide de Tarzan, s'affirme contre tous ses ennemis. Il égorge avec ses dents juvéniles un grand noir guerrier qui prétendait le tuer. A partir de cet assassinat bestial nécessité par un danger menaçant sa vie, Jack se change en KORAK. C'est ainsi qu'un grand anthropoïde l'identifie parce que « KORAK » dans le langage de la jungle signifie « Le Tueur ».
En 1939, Hachette, à son tour, donne une interprétation – mais simplifiée de ce « Fils de Tarzan ». Toutes les scènes violentes en sont bannies. La jolie adolescente Myriam pourchassée par des arabes esclavagistes, change son nom en celui de Mériem. Quant à Jack s'il reçoit toujours le surnom de Korak c'est parce qu'il tue des animaux pour s'alimenter et non pas des hommes pour se venger. Comprenez que les « bonnes mœurs » selon Hachette ont condamné tout le récit à ne subsister que dans une atmosphère raréfiée, puérile.
En feuilletant ce petit livre on remarque que les 10 illustrations signées de Souriau, sont sélectionnées parmi toutes celles que le même Souriau avait préalablement publiées dans l'hebdomadaire HOP-LA !, depuis le numéro 36 jusqu'au numéro 52 dès l'année 1938.
Dans les traductions fidèles au texte américain, on retrouve chez Jack-Korak des actions et des traits psychologiques quasiment similaires à ceux de son père. Ne serait-ce que le rire, que l'expression de joie intense qu'il manifeste à vérifier la destruction d'un ennemi. En cela, oui, Korak et le plus tarzanide des tarzanides.
Docteur Jivaro
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30/03/2013
Les Tarzanides du grenier (n° 28)
Si j'écris BOMBA fils de Tarzan vous ne me croirez pas. Et moins encore lorsque pendant votre enfance vous lisiez les BD TARZAN commercialisées par la SAGEDITION.
Car, pendant les années 70 du siècle précédent, le fils de l'homme singe apparut sous le nom de KORAK et non pas sous celui de BOMBA. C'est effectivement KORAK qui correspond à la seule vraie identité de l'enfant qui grandit auprès de Lady Jane et John Greystoke.
Image prélevée page 51 du numéro 16 de TARZAN GEANT,
année 1973.
Nous verrons cela moins brièvement
samedi prochain.
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23/03/2013
Les Tarzanides du grenier (n° 27)
DANN
Que faire d'un après-midi pluvieux provincial ? Pour mon goût c'est re-feuilleter de vieilles BD, souvent celles de mon enfance populaire montluçonnaise.
Le jeudi, les copains du quartier envoyaient leur ballon contre la porte de la maison, rien que pour m'obliger à mettre le nez à la fenêtre. « Allez, on y va, viens ! On va au Champ de courses jouer au foot ! ».
Le « Champ de courses » c'était l'ancien hippodrome disparu, ayant laissé son espace à l'aérodrome d'à présent. C'était, c'est encore Villars pour moi. Sur ce sujet, mon grand père racontait ce qu'il avait retenu de ses parents : autrefois, au temps de Napoléon III, il y avait un étang. Je n'en doutais pas : à certains endroits, en contre bas de la voie ferrée en direction de la ville, la terre envahie d'herbes sauvages, demeurait assez molle sous nos sandales. On pouvait même encore y arracher des touffes de jonc.
Aller jouer au foot ? Je refusais de temps en temps, inventant quelque mensonge. Par exemple : que ma mère allait m'emmener chez le médecin.
-
T'es malade ?
-
Non. Mais tous les trimestres elle m'y emmène une fois.
-
Alors ça fait deux fois déjà ce mois qu'elle t'y emmène, eh !
Moi, le foot, je n'appréciais pas des masses. Je préférais le judo. Je fréquentais « La Montluçonnaise », Quai Louis Blanc, et sans m'être du tout inscrit aux entraînements.
Cette semaine, j'ai retrouvé dans un gros carton débordant de feuilles illustrées un titre de BD édité tout au début des années 50 de 1900. Un titre commercialisé par CHOTT. C'est un spécial Jacques Tonnerre américanisé en THUNDER JACK pour épater les gamins d'une France d'après guerre. Une France rendue convalescente par le dollar, oui camarade Thorez.
THUNDER JACK, 64 pages de BD et 4 pages de couverture dont une seule peinte de jaunes et de rouges, signée personnellement CHOTT.
Entre deux aventures, l'une du cavalier canadien de la police montée, et l'autre de l'impétueux BIG BILL LE CASSEUR, j'ai relu l'épisode sans lendemain d'un tarzanide bien discret : DANN.
Quand l'historiette débute, DANN est enfant. A la fin il est homme. Tout ça en sept pages, pas une de plus. DANN se déplace à dos d'éléphant et tue les lions. Il ne porte qu'un petit pagne pour cacher son zizi. C'est donc bien un tarzanide culotté par la civilisation, laquelle construit des villes pour ensuite les détruire.
DANN sauve une jeune fille brune qui, à son tour le sauve du poignard d'un sorcier vindicatif nommé YOGOYA. Ne cherchez pas plus loin : c'est terminé. Bien sûr vous pouvez imaginer un mariage prochain à l'eau de rose, mais... mais apprenez que DANN et Laure sont en réalité frère et sœur ! D'où pas question d'une étreinte sexuelle réglementaire, c'est à dire autorisée par le maire et le curé (en attendant l'approbation musulmane). L'inceste demeure tabou, c'est pourquoi des gens d'apparence vertueuse le pratiquent en cachette.
Le spécialiste Gérard Thomassian dans le tome III de son encyclopédie BD des petits formats, indique que le tarzanide DANN fut dessiné par André Rey.
André Rey s'abritait sous le pseudonyme de Carland. Il participa à trois des derniers numéros consacrés à un autre tarzanide, fameux celui-ci : TARGA.
Bien des images dans DANN sont produites à partir d'extraits de films américains ayant Johnny Weissmuller pour vedette dans le rôle de TARZAN.
Sur la photo ci-dessus, déplacez mentalement vers la gauche la jeune femme, et remplacez le rhino-féroce par un lion bondissant, vous obtenez le modèle du dessin d'André Rey.
Docteur Jivaro
18:20 Publié dans Arts, BD, Cinéma, Film, Grenier de la BD, Journaux, Media, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bd anciennes, tarzan, tarzanides, choot, andré rey, gérard thomassian, thunder jack, johnny weissmuller, bd de collection, illustrés pour enfants
16/03/2013
Les Tarzanides du grenier (n° 26)
KARZAK
Lors de mon enfance, les journaux de BD portaient fréquemment des titres évocateurs de bouleversements naturels : Cyclone, Tempête (Tempest), Ouragan, etc … ou encore les héros de papier se voyaient dotés d'un patronyme alliant la force et le courage : Tim l'Audace, Duck, Hurricane, Bill Tornade …
Quel âge en culotte courte avais-je lorsque je ne sais plus quel garçon me prêta un album illustré dont j'ignorais, alors, l'existence ? En tout cas, l'imagerie tristement imprimée de rouge et de bleu ne s'attira pas ma sympathie. Je rendis le prêt, j'oubliai le titre.
Longtemps, longtemps après je retrouvai sans l'avoir cherchée cette reliure.
C'était, me semble t'il, dans Clermont-Ferrand, une librairie populaire ouverte sur l'une des rues étroites du quartier de la gothique cathédrale bâtie de pierres de Volvic. Sombres pierres, comme pour faire mentir le scorbut alias Le Corbusier pour qui les cathédrales apparaissaient blanches même étant peintes.
Le rédactionnel dans TOURBILLON laisse trop peu de place à la BD. L'ambiance du texte en est pétainienne, lénifiante à l'attention des enfants. Cela se pratiquait pendant les années d'occupation militaire de la France par l'Allemagne. On n'est pourtant pas dans Paris, on est en Algérie, dans Alger alors « capitale libre française » quand TOURBILLON publie son premier exemplaire (mars 1944). Cent trente huit numéros suivront, édités à Paris à partir du numéro 118.
Si je vous parle brièvement de ce TOURBILLON qui ne désordonne rien, pas même une plume d'autruche, c'est qu'avec son numéro 124 débutent les aventures de KARZAK. Et que ce TARZAK est un tarzanide.
Tarzanide de présence modeste certes, mais un tarzanide malgré son absence totale de célébrité. C'est Guy Samud qui en signe scénario et images. On voit, immédiatement, que les mouvements du personnage sont décalqués avec médiocrité sur ceux de Hogarth quand Hogarth, jeune prétendant s'inspirait du très professionnel Harold Foster.
KARZAK, même si Francis Lacassin négligea de l'incorporer dans la liste des imitateurs de Tarzan, n'est pas totalement absent sur le Web. Tapez dans Google : karzac tourbillon bd, pour obtenir de ses nouvelles. Même si eBay vous pose une crotte de lapin sur le gâteau : l'annonce 160417263718 a été supprimée.
Dans le numéro 129 par lequel se termine le cinquième album TOURBILLON, notre tarzanide de service est enterré dans une fosse, sa tête enduite de miel – Ah ! miel, alors ! Le voici offert en pâture à toute une population de fourmis formant « un sinistre cortège pour se rendre à la curée » . Quelle horreur ! C'est inscrit dans le texte.
Je dus lire ce machin à l'approche de mes huit ou neuf ans. Soixante hivers passés, j'ignore encore comment le brave KARZAK échappa au supplice. Reste que je m'en fiche bien, vous n'en doutez pas j'espère.
Page BD choisie parmi les
12 pages de l'exemplaire 128.
Dans ce numéro 128 le rédacteur apprenait à ses jeunes lecteurs que la ville d'Alger porta d'abord pour nom ICOSIUM.
Docteur Jivaro
19:05 Publié dans Arts, BD, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bd anciennes, tarzan, karzac, duck, bill tornade, tim l'audace, tarzanides, bd de collection, illustrés pour enfants
09/03/2013
Les Tarzanides du grenier (n° 25)
PELLOS
Athéniens ! s'exclamait DIOGENE, ironique et risquant le bâton, Athéniens ! Vous avez construit un pont mais il n'y a plus d'eau en-dessous. Vendez le pont pour vous acheter de l'eau.
Deux mille ans après – Davantage, on peut dire – le dessinateur PELLOS débute une vraie carrière dans la bande dessinée. Il crée un « Monsieur Petitpon ».
On est en 1937, dans le journal illustré JEUNESSE MAGAZINE. Sur trente deux pages, l'aviation occupe une place prépondérante, et les garçons en sont enthousiastes. Alors forcément, Monsieur Petitpon commence ses aventures amusantes en construisant dans son salon un monoplan à hélice.
En page 32, on trouve « le fils de Sherlock Holmes » dont le graphisme est signé de GROVE que l'on appréciera plus tard dans Le Canard Enchaîné.
Notre bédéïste PELLOS devient vite l'un des principaux collaborateurs de la famille Offenstald. Celle-ci éditait de très nombreux titres pour une clientèle surtout constituée d'enfants prolétariens et de fils de petits commerçants. Dans cette famille, il y eut une rivalité commerciale entre les jeunes et les vieux. Les jeunes éditèrent JUNIOR ; les vieux éditèrent l'AS. L'AS utilisait du matériel français pendant que JUNIOR faisait appel aux produits américains. Cependant, tous les deux recouraient à un même personnage cumulant les suffrages populaires dans le roman, le cinéma et la Bédé : TARZAN. Mais avec une différence entre deux styles : L'AS imprimait les images signées REX MAXON, et JUNIOR celles signées HOGARTH.
Dans l'AS de 1938, la présentation TARZAN respectait la disposition du dessin et du texte américains, les images carrément distinctes de l'écriture, les bulles étant absentes.
Quelque vingt ans après son Monsieur Petitpon, PELLOS prend, toujours à la demande d'un des fils Offenstald, la succession de FORTON (1908-1934) pour rajeunir les célèbres PIEDS NICKELES. Rapide, nerveux, expéditif, PELLOS s'attache pendant presque quatre décennies (1948-1981) à cette série humoristique à laquelle il fait perdre l'ambiance anarchique d'origine. Entre Monsieur Petitpon, de 1937, et les Pieds Nickelés qu'il reprit en 1948, donc entre deux séries BD drolatiques, PELLOS gagnera aussi une célébrité dans les caricatures relatives aux sports. Lui même, pratiquera plusieurs d'entre eux. Les sports de combat l’intéressaient tout particulièrement : boxe, lutte gréco-romaine, catch, judo – en veux-tu en voilà et, pourquoi pas, le pancrace ? On ne parlait pas alors de kung-fu. Appréciant pleinement la force physique mobilisée par la volonté de vaincre, il est normal que PELLOS ait façonné pour la BD des champions capables d'actes héroïques exigeant autant de musculature que de dévouement.
Pour JUNIOR, il produira Jean-Jacques ARDENT.
J.J. Ardent, beau comme une statue grecque à laquelle une bonne déesse à insufflé la vie, affronte une créature hybride, moitié gorille, moitié homme (non, non, ce n'est pas TARZAN). Cette … Ce monstre c'est MANOUK fabriqué scientifiquement par le Docteur Mackenvicht, un expérimentateur dangereux. Un match extrême s'ensuit où le sport est dévié jusqu'au cannibalisme. Un enjeu sexuel apparaît aggravant la compétition : le vainqueur épousera la jolie blonde, Leïla. L'ambitieux Docteur Mackenvicht l'a d'ailleurs promise au vorace Manouk pour l’exciter plus encore à écraser J.J. ARDENT.
Pendant l’entraînement en vue de chaque épreuve J.J. ARDENT est conseillé par un maître nageur nommé Weissmuller. Tiens donc ! on voit que PELLOS appartient bien au temps pendant lequel Johnny Weissmuller, champion olympique de natation, incarnait le mythe de TARZAN pour le cinéma américain. Ainsi WEISSMULLER TARZAN parvenait à PELLOS par l'intermédiaire de J.J. Ardent. On pense tout de suite à tous les dérivés musclés et demi-nus inscrits dans la lignée des Tarzanides. Et l'on s'interroge : comment PELLOS, si doué pour animer des musculatures dans la bande dessinée, à t'il fait pour éviter d'avoir à illustrer un Tarzanide ? Son talent surpassait celui de nombre des dessinateurs qui se firent connaître rien qu'en imageant pauvrement quelques-uns des substituts de TARZAN ! Voyez l'italien AKIM, maladroitement illustré.
La guerre du feu,
n° 256 de l'année 1951
image Pellos extraite de Zorro
Image Firmin Serac
extraite de Zorro, n° 252
Et pour les petites demoiselles qui ne sont pas des mauviettes (dixit Pellos) voici DURGA RANI, en 1948 et dans le gentil petit journal FILLETTE.
DURGA RANI, sûrement la plus violente de toutes les autres Tarzella imaginées à son époque. Beaucoup de parents s'en effrayèrent.
PELLOS, dont la longueur de vie (1900-1998) couvrit quasiment celle du XXe siècle reçut le Grand Prix d’Angoulême en 1976. Non sans regretter que certaines BD ait été politisées à outrance et de manière gauchiste dès le commencement des années 70.
Docteur Jivaro
19:53 Publié dans Arts, BD, Grenier de la BD, Journaux, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bd anciennes, pellos, durga rani, offenstald, tarzan, tarzanides, jeunesse magazine
02/03/2013
Les Tarzanides du grenier (n° 24)
TARZAN se retourna, modulant le sifflement par lequel il appelait JAD BAL JA, le lion géant qui lui restait fidèle depuis sa victoire remportée contre les gardiens primitifs des trésors d' Opar.
Mais non, sur cette image, ce n'est pas Tarzan. Les épaules larges et l'énergie du visage peuvent sûrement entretenir la confusion … Mais non, ce n'est pas Tarzan.
C'est Raô, spécimen humain d'une race supérieure, indo-européenne, tout au moins à en croire le texte écrit par Martial Cendrés, en 1937-38 et pour le journal de bandes dessinées JUNIOR, propriété de l'un des membres de la nombreuse famille Offenstald.
PELLOS en fut le graphiste hardiment novateur.
Aujourd'hui encore, on ne peut que s'étonner qu'aucun éditeur ne lui ait confié la réalisation d'un tarzanide bien que son style musclé et mouvementé l'y ait prédisposé.
Samedi prochain nous approcherons de façon détaillée le phénomène PELLOS.
Doctor Jivaro
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