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07/12/2012

Montluçon City infernale

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En des temps passés, le travailleur salarié ne mettait pas en cause une « pénibilité dans le labeur ». 

La preuve : ce charmant dessin colorié présentant un gaillard (moustachu ?) imprimé sur le calendrier annuel des éboueurs montluçonnais. 

C'était pour l'année 1968. 

Ni Alain Peyrefitte, ni Mendès France, ni même Madame Soleil n'avaient prévu le ras le bol du métro boulot dodo. 

Et de Gaulle ne savait pas qu'il allait faire un voyage aller et retour improvisé jusqu'à Baden-Baden. 

On a bien rigolé.

04/08/2012

Montluçon City infernale n° 7

Deuxième fois que ma femme ayant acheté des œufs de poule naine, trouve des embryons développés en cassant la coquille. 

  • De quoi te plains-tu ? La fermière t'a vendu un poulet pour le prix d'un œuf. 

Lui ai-je dit. 

N'empêche ! J'espère que les produits alimentaires vendus sur le marché forain chaque samedi matin, font l'objet d'une vérification quant à leur fraîcheur. 

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L'autre nuit du vendredi z'au samedi, après minuit dépassé d'un gros croissant de lune, des voisins éloignés de trois ou quatre maisons laissaient leurs gamins crier, hurler dans le jardin. 

Sans qu'aucun des parents attablés les oblige à mettre une sourdine.

 

Jusqu'à ce qu'un gaillard, excédé à juste titre, gueule à son tour par dessus le mur, réussissant à rétablir un silence propice au repos des braves. 

Nous aussi, ces affreux moutards commençaient rudement à nous peler le jonc.

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Une de nos copines vient de poster le paiement de deux PV « pour un peu d'excès de vitesse t'automobile » 

  • C'est qu'on ne se rend pas compte … on ne peut pas conduire avec l’œil toujours fixé sur le compteur. 

M'ouais ! Seulement, les gens qui parlent ainsi croyant se justifier d'une négligence, sont souvent les premiers à garder leurs yeux collés sur leur smartphone tout en conduisant d'une main dont seul le poignet est posé sur le volant.

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A fallu attendre combien de décennies ? … Enfin, place Édouard Dunand, les travaux de réaménagement des emplacements pour bagnoles à l'arrêt ont été accomplis. 

Vu le résultat tout neuf, ça ne m'étonnerait pas que le stationnement y devienne payant. 

Mais comme les automobilistes sont la cause fréquente de dépenses municipales qui n'existeraient pas si chacun d'eux respectait le code de la route, c'est justice de faire casquer le chauffard. 

Aurait-on besoin par exemple, de financer l'installation de coussins berlinois en travers de la rue si les limitations de vitesse étaient respectées ?

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Lorsque j'aperçus pour la première fois cet art aussi anonyme que rudimentaire à l'angle de la rue Galilée et du quai Louis Blanc, je me suis dit : elle ne va pas rester visible plus d'une semaine ! 

Je me trompais, sous estimant un restant d'aptitude gauloise chez mes cousines et cousins montluçonnais. Et c'est depuis au moins quatre mois que cette improvisation érotique attire le regard des automobilistes à l'arrêt feu rouge. 

Dans les cités antiques païennes où se validaient par le polythéisme les besoins humains, des phallus taillés dans le granit ou le marbre indiquaient la direction à prendre pour se rendre dans un lupanar. Mais arrivèrent les judéo-chrétiens, ennemis paranoïaques des fameuses « pierres érigées » présentes dans toutes les civilisations mésopotamiennes et égyptiennes. 

« Ils n'ont pas tué Éros ; ils l'ont rendu vicieux » écrivait Nietzsche en citant le cas clinique du ressentiment religieux.

 

Bar-Zing 

 

13/07/2012

Montluçon City infernale n° 6

Me suis rendu dans une grande surface pleine de comestibles, histoire de ravitailler le réfrigérateur qui digère tout en moins d'une semaine.

 

Ce jour, route de Lamaids, dans un espace où l'on peut prendre un bain de vapeur froide tout en choisissant la fameuse tomate–boule–de–billard toute rouge et ne déteignant pas au lavage. Au détour d'une allée, au-dessus d'un étalage fruits et légumes, mon regard a été encadré par une pancarte dotée de l'inscription suivante : LUMIERE D'ORIENT. RAMADAN.

 

C'était bien la première fois que j'achetais mon saucisson-boudin sous un contrôle publicitaire religieux Halal.

 

Imaginez rien qu'un peu le Prisunic du quartier vous incitant à une discipline alimentaire chrétienne : LE CAREME, par exemple. Et parions qu'aussitôt de sournoises associations amalgamées « Droits de l'Homme » accuseront ce genre d'affichage d'être irrespectueux envers la laïcité. Car les laïcs se plaignent du clocher restauré avec de l'argent municipal MAIS sont souvent parmi les premiers à signer une pétition afin d'ériger des minarets.

 

N.B : Sur les obsessions des religions qui interdisent ou rendent obligatoire la consommation de telle ou telle viande animale, vous lirez avec profit un raisonnement publié dès 1913 dans un livre intitulé TOTEM ET TABOU.

 

C'est du Freud, oui. 

05/06/2012

Montluçon, City infernale n° 4

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Je viens de tomber à l'arrêt devant cette petite image « bien innocente » imprimée en page 4 du Bulletin Municipal N° 623.

 

Vous avez compris depuis longtemps que j'ai l'esprit aussi mal tourné que celui d'une vieille fille psychanalyste feuilletant « Alice au pays des merveilles 1 ».

 

Quelle charmante dame se déhanche et quel monsieur, faussement indiffèrent, arrive d'en dessous d'un petit pont ! … Ah ! Le pont, les ponts, toute une symbolique dans les Religions et les Arts ! - Lisez ou relisez Georg Groddeck. Il y en a même un deuxième (de monsieur, pas de pont) qui s'en va ayant comme quitté la dame, celle ci déjà en attente d'une autre visite.

 

Manque personne, mon adjudant !

 

Devons-nous comprendre que le prochain aménagement d'un simili bout de canal de Berry promet d'heureuses rencontres ?

 

Papa, Maman : méfiez vous des imageries apparemment sages : elles sont d'une sournoiserie !

 

1 – Tenez, à propos de ce génial prestidigitateur érotique que fut Lewy Carroll, je vous conseille la lecture de « Logique sans peine ». Un texte à décrypter et qui ne vous guérira pas de vos insomnies

28/04/2012

Montluçon city infernale

Montluçon,déjections canines,civisme,propreté,appel à la mairie

Un panneau planté situé avenue Marx Dormoy … anciennement avenue Napoléon III puis avenue Maréchal Pétain. 

Ainsi passent et trépassent les politiques. 

Lorsque nous étions adolescents nous disions simplement « avenue de la gare ». C'était dans sa proximité que nous pouvions trouver « du trèfle ». Comprenez : trouver des filles de notre âge disposées à suivre gentiment des garçons vers des lieux abrités du regard des anges. 

Les anges, ces pâles espions à la solde d'un dieu châtré. 

Je me rappelle Nicole … dire qu'aujourd'hui elle est forcément plus vieille que moi ! Mais peut être est-elle morte ? Ne devrais je pas plus modérément écrire : décédée ? Me semble qu'étant D.C.D on est moins mort que mort.

 

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Je viens d'ajouter un deuxième panneau, à mon avis beaucoup plus utile que le précédent. 

En souhaitant que les mémères et pépères aillent déposer ailleurs que dans l'espace public, les étrons PERSONNELS qu'ils évacuent par l'intermédiaire du trou de cul d'un chien coprophage !

BAR-ZING 

04/05/2011

A Montluçon - Rue Barathon

Page 2 de INFO Magazine (3 Mai 2011) Christine Dépeige suppose que deux policiers photographiés dans Montluçon, rue Barathon, sont occupés à guetter la sortie d'un client racoleur de prostituées. Elle se permet même de prévoir que les deux uniformes risquent de stationner longtemps bredouilles.

 

Veut-elle insinuer que l'espace public montluçonnais manque totalement d'érotisme ? Si tel est le cas, sa remarque est juste, hélas! A preuve : le petit bar doté de rideaux tristement baissés et que l'on devine proche sur la photo.

 

Les âmes pieuses de la rue de la fontaine sont ainsi journellement rassurées : ce n'est ni demain, ni d'ici dix ans que les élus et élues de la ville laisseront se développer sous leurs fenêtres un climat féminin d'immigration propice à provoquer quelque deuxième ¨Affaire Jobic »... Montluçon ne sera jamais Paris, Paris se refusant toujours à être Montluçon. Malgré que la rue Saint Denis, d'une célébrité autrefois justifiée, se fasse peu à peu tout aussi morne que notre morne rue Barathon. Puisque les touristes dans la capitale peuvent maintenant filmer le buste de Michelet et la cour pavée du 273 sans se faire engueuler par des créatures dont Alfred de Musset - grand connaisseur ! - écrivait que leur existence s'explique par le besoin qu'a l'homme de se faire désopiler le sang.

 

Désopile les tous, Sabrinana !

 

Dans son grand déblocage, une blogueuse s'interrogeait : d'où vient le mot « pétasse » ? L'adéquate réponse me manque. Mais il y a belle lurette que j'ai appris que dans le Montluçon du moyen âge les ribaudes devaient s'acquitter d'une « monnaie de singe » rabelaisienne auprès de l'octroi lorsqu'elles voulaient franchir le vieux pont Saint Pierre. Elles devaient lâcher un pet.

 

Pet et pétasse vont en famille, oui ?

 

Allons ! que ces fumets ne froissent pas le printemps de ta rose, mignonne.

 Ryal

 

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 Musset (Alfred de) tel qu'il est dessiné en situation par Pichard et pour l'hebdo A tout Coeur pendant le milieu des années 1950. (J'ai la flemme de préciser les dates).

A tout Coeur changea son nom pour finir en Minerva. C'était un journal pour les midinettes et les mèmères, difficilement concurrent du Nous Deux de Del Duca.

Pichard débutait mais ses premières petites femmes girondes préparaient bien la réussite croustillante de sa PAULETTE années 70.