24/04/2017
Présidentielle 23 avril 2017
Déroute Socialo-Coco
Bourdin raconte partout à propos de Fillon quelque chose comme : « Il a refusé mes rendez-vous Entretien d’Embauche sur RMC, ça lui a enlevé des voix électorales ».
Bourdin devrait arrêter de regarder des mecs plus jeunes que lui taper dans un ballon de foot, ça lui enfle trop les chevilles.
La femme de Bourdin, Anne Nivat, est une vraie journaliste. Lui, pas.
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15/04/2017
Les Tarzanides du Grenier n° 249
- Vous fîtes erreur, Doc Jivaro ! Hontavous ! La première planche BD des ad’ventures de GROMABOUL n’est pas …
- KRÔMAGOUL. Pas gros maboul.
- La première planche BD de ce « singe qui parle » n’est pas celle que vous présentâtes samedi 8 avril.
- Vraiment ? Désolé ! … Regrets par milliers. Ou avais-je ma tête ?
- Sûrement pas dans le numéro 27 du mensuel ARDAN de 1954 là où commence l’écriture d’un épisode intitulé « Au pays des gorilles ». Nous y apprenons que c’est dans l’ancien Sénégal que DUROC, médecin colonial français, explique à un confrère comment une intervention chirurgicale dans le cerveau d’un anthropoïde permit à celui-ci d’articuler bel et bien un langage humain.
On peut toujours réver.
Aujourd’hui et sans espérer être pardonné pour son erreur d’hier, Doc Jivaro présente le final des exploits de KRÔMAGOUL (numéro 58, année 1956, de ARDAN TIM L’AUDACE).
D’abord dessiné par le très expérimenté mais vieillissant Auguste LIQUOIS, KRÔMAGOUL s’achève sous les crayons de deux remplaçants dont la manière médiocre autorise Doc Jivaro à taire les identités.
Les enfants apprécièrent mais seulement à ses débuts ce nouveau personnage.
- Tu crois qu’il aura bientôt un journal avec pour titre son nom en grosses lettres sur la couverture, le singe qui parle ? me demandait un jeune voisin devant lequel je paraissais presque adulte et auquel je demandais de temps en temps, d’aller acheter pour moi un paquet de cigarettes.
- Des Gauloises dans un paquet bleu ?
- Exactement ! il n’existait pour moi d’autre tabac que celui de nos Gauloises. Leur odeur imprégnait la veste de mon père, grand fumeur en rivalité avec les cheminées, c’était à croire. Je fournissais au gamin un peu plus que le prix d’achat. Il économisait la petite différence jusqu’à pouvoir s’offrir un illustré BD.
L’un des épisodes de ce « singe qui parle » se déroule dans l’Algérie française, lors d’un tremblement de terre. L’animal-boy du Docteur DUROC sauve la vie d’un arabe réfugié en haut d’une mosquée. Une scène évidemment fictive mais impossible à recommencer depuis qu’une propagande « Droits de l’homme » fait applaudir aux écoliers en France tous les vieux collaborateurs « porteurs de valises » pour qui la vie d’un civil français dans Oran valait toujours moins que celle d’un tortionnaire soviétique.
KRÔMAGOUL ayant cessé d’exister, les pages ainsi libérées furent occupées, entre autres, par RUGHA, jeune tarzanide pas folichon.
Assez faiblard
RUGHA
dans ARDAN, n° 103
Rugha fut rapidement surpassé par un certain AKIM, né en Italie en 1950 et qui triompha en France avec son numéro UN daté de 1958.
Doc Jivaro et Mfcl
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10/04/2017
Dur réveil pour le dernier des prolétaires
Lendemain du
23 avril 2017
11:43 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Media, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poutou, trotsky, krivine, complot des blouses blanches, nathalie arthaud, mélenchon, pol pot, corée du nord
08/04/2017
Les Tarzanides du grenier n° 248
A trois ou quatre reprises passées (dont le n° 71 du 28-06-2014) Doc Jivaro a attiré votre attention sur un personnage BD édité pendant la seconde moitié des années 1950 : KRȎMAGOUL.
Un Tarzanide poilu-velu de chez ARTIMA.
Publié dans un mensuel doté d’un double titre : ARDANT-TIM L’AUDACE ; à partir du n° 30, sauf erreur.
Intitulé « Les tribulations de KRȎMAGOUL ».
Tribulation ! Un mot presque disparu d’un vocabulaire français encombré, contaminé d’anglicismes jadis dénoncés par Etiemble. Que voulez-vous ? Les médecins de Molière dissimulent leurs doutes et impressionnent le malade en lui déversant dans l’oreille tout un récitatif en latin. Mais à présent, on trouve mieux pour dissuader les professeurs d’avoir à enseigner la langue de Mauriac à certains écoliers écœurés d'apprendre qu’en France la viande de cochon est un met apprécié. « Burn out » remplace : « j’en ai marre de boulonner ! »
Ci après, la planche première de KRȎMAGOUL. Le texte signé de Lortac escamote le nom d’un vieux et célèbre dessinateur parfois politiquement déprécié : Auguste LIQUOIS. LIQUOIS l’inventeur d’une « cocotte en papier » censée garantir la qualité française dans les BD.
Au jour d’aujourd’hui, nous respirons une très belle journée printanière. Alors coupons court : la langue qui bavarde et la main qui écrit, et nous voici, ma femme et moi partant consommer des rafraîchissements à la terrasse du dernier grand café de Néris-les-Bains. D’où question : le serveur mille fois reconnu qui rallume son bout de cigarette entre deux clients servis, est-il encore fidèle au poste ?
Semaine prochaine, peut-être la suite commentée sur le cas de KRȎMAGOUL, le « singe qui parle ».
Doc Jivaro et Mfcl
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04/04/2017
Ce soir, sur B.M.F TV, le vrai problème reste taboo
Onze candidats en rivalité
dont dix contre une
12:13 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Media, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : débat pour présidentielle 2017, bmftv 2017 04-04-2017, ruth elkrief, laurence ferrari, mishiha kamikaze, attentat saint pétersbourg, assassin kirghiz
01/04/2017
Les Tarzanides du grenier n° 247
En guise d’appendice à notre commentaire précédent ayant trait au déferlement de « soucoupes volantes » dans les journaux pour adultes comme dans les comics pour enfants, rappelons que Maurice Limat (1914-2002) et Jacques Souriau (1886-1957) inventèrent l’existence imaginaire mais abrégée sans leur consentement, d’un jeune homme en lutte contre d’ambitieux saturniens.
Retournons en 1951.
Précisément le 20 juin 1951 du numéro 249 de l’illustré TARZAN, Alain MÉTÉOR réussit sa première parution et va poursuivre son périlleux voyage sidéral, semaine après semaine jusqu’au 17 novembre de la même année.
C’est dans le numéro 269 que sont stoppés les courageux exploits « Science fiction » de l’adolescent. On compte en tout 21 planches. Les vingt premières sont entièrement colorées mais la dernière n’est imprimée que noir sur blanc. Elle ne contient que 5 trips au lieu des 6 habituels. Le sixième absent a laissé sa place pour une « explication » fournie par l’éditeur : Alain MÉTÉOR n’a jamais affronté à bord d’une fusée toute une invasion d’ennemis saturniens. Il ne s’agit que d’un rêve. La maman du jouvenceau le réveille en surprise : il est l’heure de te préparer pour ne pas être en retard au lycée.
On comprend que les aventures fictives d’Alain MÉTÉOR sont soudainement victimes de Mademoiselle Censure. Une censure bien motivée, affirment le curé et l’instituteur puisque ce genre de scénario insensé risque de perturber gravement la santé mentale de l’enfance.
Les décennies 1950 et 1960 en France permirent tous les excès en gestation dans la loi du N° 49 956 du 16 juillet 1949. Plus de 60 années après,je me souviens appartenir à cette génération qui ne connut jamais la fin véritable de l’aventure cosmique du vaillant Alain MÉTÉOR. Mais cette fin véritable existe-t’elle ? l’épisode a t’il été écrit et dessiné entièrement avant que la censure rende inopérant le "à suivre" en interdisant la vingt deuxième planche ?
Contemporain des « soucoupes volantes » dans des récits inventés pour divertir la jeunesse et intriguer l’âge adulte, il y eut aussi un géant velu, une sorte de singe colossal laissant des empreintes effarantes dans la hauteur des neiges de montagnes longtemps réputées inaccessibles. c’était le YÉTI.
TINTIN en fit son affaire dans Tintin au Tibet. On sait ça. Cependant TINTIN n’affronta jamais de « soucoupes volantes » venues d’espaces cosmiques pour envahir la planète Terre. Probablement que ce manque s’explique par le fait que Hergé, très imprégné d’éducation catholique, se refusait à monnayer auprès de familles chrétiennes des récits dans lesquels l’humain semblait ne plus figurer le sommet d’une création voulue par le dieu d’Israël.
Peut être que ces deux images de la prestation de serment que de jeunes athlètes effec-tuent bras levé ou bras tendu, causèrent un souvenir désagréable chez messieurs les censeurs. Après tout, en 1951, les Jeux Olympiques de 1936 réussis par le Troisième Reich étaient encore loin d’être estompés dans la mémoire collective.
Doc Jivaro et Mfcl
17:51 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Fanzine, Grenier de la BD, Media, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alain météor, tarzan, maurice limat, jacques souriau, soucoupes volantes, bd, bandes dessinée de collection, science fiction, antoine kapp, les editions mondiales, loi 49 956 du 16 juillet 1949, tintin au tibet