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13/07/2017

Aujourd'hui, en France, terre d'asile de l'Islam

 

TRUMP
est descendu parmi nous

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12/07/2017

Du train ou vont les choses ...

Emmanuel-Brigitte-Macron-J.O..jpg

10/07/2017

Langue de bois contre chiffres à l'appui

 

Ce matin

BOURDIN endurait MARTINEZ

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08/07/2017

Les Tarzanides du grenier n° 259

 

 

Dépendant de l’ancienne Louisiane Française, l’État Oklahoma fut longtemps un territoire de refuge pour une multitude de tribus indiennes. Ce qui justifia que nombre d’entre elles fissent alliance avec la Confédération du Sud lorsqu’une « Guerre de Sécession » devint inévitable à cause de l’offensive militaire des industriels du Nord contre la civilisation des familles sudistes.

 

La bande dessinée KID OKLAHOMA s’inspira de cette folie civile américaine mais sans donner le mauvais rôle aux propriétaires de champs de coton du Sud. (L’esclavage était alors regardé comme une tradition humaine, et bien des noirs et des indiens exploitaient, eux-aussi, la « force de travail » d’esclaves importés de l’Afrique par tout un commerce organisé par les musulmans).

 

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Publié dès mars 1953, KID OKLAHOMA ne cessa d’exister qu’avec son numéro 34 de l’année 1954, sans doute victime d’un manque de jeunes lecteurs. Chacun des exemplaires bi-mensuels comportait 32 pages alternées deux par deux : deux en couleurs, deux en noir et blanc. La double page centrale, toujours hardiment colorée, pouvait être décorée d’un seul grand dessin, ce qui donnait de l’originalité à cette publication. Les images n’étant pas signées, nous n’apprîmes que plus tard les devoir au talent de Paparella (1916-2001?).

 

Le garçon de l’Oklahoma est un jeune indien éclaireur jeune de l’armée du Sud. Il est gradé caporal. Son supérieur militaire est le lieutenant Raphaël de Soto, lequel meurt en guerrier, laissant sa sœur Belle Starr sous une double protection, celle du kid et celle du génie mythique du Mississippi : MIKE FINK. La silhouette adolescente de KID est une réussite : il chevauche un cheval énorme qui semble être bâti pour un lent et pénible labourage ET non pas pour galoper à gagner je ne sais quel derby anglais. Mieux encore dans l’acrobatie : Kid Oklahoma chevauche debout, jambes droites, l’animal et non pas assis pépère sur son croupion.

 

Doc Jivaro n’a pas relu les épisodes mouvementés de cette BD parfois taxée de « fasciste ». Doc Jivaro ne peut donc pas, ici, affirmer que cette BD évoque le fameux général nordiste SHERMAN, celui dont les pillages et les massacres sont quelquefois interprétés comme la préfiguration des terribles « einszatzgruppen » nazis en Ukraine.

 

Depuis son numéro 29 de mai 1954, KID OKLAHOMA racontait sur une dizaine de pages BD le tout début des aventures d’un des héros fictifs du Texas : PECOS BILL.

 

Dans sa traduction française KID OKLAHOMA, d’origine BD italienne, était commercialisé par les Éditions Périodiques Illustrées, 12 rue du 4 Septembre.

 

Dans Paris, bien sûr.

 

Et quand Paris n’était pas pourri.

 

Doc Jivaro

 

01/07/2017

Les Tarzanides du grenier n° 258

  

Les héros BD inventés par le capitalisme des Etats-Unis influencèrent les dessinateurs plus ou moins encartés communistes travaillant pour l’hebdomadaire VAILLANT, en France de l’après 1945.

 

Parmi eux, Bastard, René Bastard (1900-1975) s’inspira principalement de PRINCE VAILLANT mais en limitant généralement les exploits de son YVES LE LOUP aux seuls halliers et rocailles humidifiés par les brumes marines de Bretagne.

 

La planche de bandes dessinées suivante pourrait avoir été prélevée dans l’un des exploits de TARZAN où le héros de E.R. Burroughs voyage périlleusement jusqu’au centre de la terre. … Pellucidar, vois-tu, jouvencelle, toi sortie des forêts de Brocéliande ?

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Observons que cette séquence BD est absolument démunie de bulles ou de fumetti … Les dialogues demeurent inclus dans le récit conformément à la littérature d’un roman traditionnel. Mais en raison de ce choix, nous pourrions croire que cette histoire provient d’un journal édité en France pendant les quatre années où domina un « régime fasciste » incarné par le maréchal Pétain promenant ses chaussures et sa canne dans le grand parc de Vichy.

 

N’en est rien pourtant.

 

VAILLANT, logé au 5 boulevard Montmartre, dépendait entièrement des collaborateurs de l’Union Soviétique. Cependant, sa décision de refuser les bulles dans l’imagerie de la bande dessinée resta longtemps conforme à la censure édictée par les « collabos du nazisme ». En réalité, les bataillons communistes de l’après-guerre 1940-45 répartissaient la BD en deux catégories bien distinctes l’une de l’autre : l’une sérieuse, l’autre humoristique. La sérieuse excluait l’emploi de bulles jugées trop américaines. Par contre celle amusante donc pas sérieuse pouvait recourir à l’emploi de bulles. Ainsi chez les communistes, utiliser des bulles désignaient une histoire à ne pas prendre au sérieux. Exemples : les deux n’animaux Placid et Muzo ou encore, mais avec plus de drôleries, la Pension Radicelle.

 

La planche BD Yves Le Loup est imprimée sur la page 14 du n° 481 du 1er août 1954. A l’intérieur de ce même journal la propagande communiste se manifeste (page 15) en dépit de la loi française interdisant toute agitation politique dans les journaux destinés à l’enfance.

 

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Scannez ici

 

Quoi de plus beau pour un adolescent de 1954 que de rester pionnier puceau de l’URSS ?

 

 

Doc Jivaro

 

29/06/2017

Députation républicaine : cravate ou pas cravate ?

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