05/05/2018
Les Tarzanides du grenier N° 297
Longtemps, Doc Jivaro s'imagina que l’album numéro 6 DONALD des années 1949-1950 et groupant les numéros hebdomadaires 131 à 156, lui avait été offert pendant une des maladies de l’enfance. Histoire de l’aider à patienter « au fond du lit ».
À garder la chambre, donc ? c’est ça selon l'expression familière.
Lorsque beaucoup plus tard j’en bavardais avec ma mère elle ne se rappelait pas m’avoir acheté ce volume d’illustrations.
Quand tu as eu la rougeole ? la varicelle ? tu as eu aussi une otite.
– Et les oreillons ?
– Qu’est-ce que tu vas inventer ! ce n’est pas toi qui as subi ce mal. C’est le voisin, c’est René, souviens-toi.
Entre voisines, des oreillons, les dames en parlaient avec beaucoup d’animation. C’était une catastrophe mais pour les garçons seulement. « Ils ne pourront pas avoir d’enfants ! » Grand mystère pour mes oreilles quand elles entendaient sans tout comprendre.
C’est dans ce volume DONALD que je rencontrais pour la première fois PIM PAM POUM. Mon père aussi, c'était nouveau pour lui. Certains soirs, il s’en amusait, sa tête toute proche de la mienne.
– Vous avez l’air malin tous les deux ! s’exclamait Maman tout en utilisant les assiettes pour faire descendre de la table DONALD qui n’avait aucun droit à s’y étaler à l’heure du souper.
Une image dessinée par Knerr et publiée le 4 décembre 1949 en huitième page du journal qui en comptait huit. Les adultes connaisseurs reconnaîtront là-dedans presque tout l’attirail d’une séance S.M. Les chaînes, les esclaves ou les martyrs encagés, la présence d’un instrument dont l’utilisation dépend d’un chantage aux sucettes sucées. Les plus vicieux d’entre vous remarqueront l’emplacement corporel où sont érigées les deux poignées de la cisaille. Enfin, les jambes croisées de la « dominante » de service.
Bien entendu le S.M. doit toujours se dérouler entre complices. C’est le faire semblant d’une comédie. C’est le JEU.
Il se pourrait bien que samedi prochain PIM PAM POUM soient toujours présents auprès de Doc Jivaro. Comment se lasser d’une BD chef-d’œuvre plus que centenaire ?
Doc Jivaro
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03/05/2018
Cheminot du rail et pilote Air France
La lutte des classes
existe t'elle toujours ?
11:35 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Journaux, Politique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sncf, air france, snpl, cgt, christophe tharot, pilotes air france
28/04/2018
Les Tarzanides du grenier n° 296
Ce jour, moins de deux heures avant de débuter cette écriture, j’ignorais l’existence de ce recueil PIM PAM POUM édité par HACHETTE.
Edité en 1933, c’est-à-dire pratiquement une année avant le premier numéro hebdomadaire de MICKEY daté du 21 octobre 1934. PIM PAM et POUM débarquaient en France protégés par le copyright Opéra Mundi. Toutefois PIM PAM et POUM durent patienter (archi difficile pour eux !) jusqu’au numéro 25 du 7 avril 1934 pour que leur incorrigible mentalité de farceurs secoue et froisse, peut être même déchire les pages du journal dont Paul WINKLER était le directeur gérant.
Les dessins présents dans l’édition HACHETTE, ici, proviennent du talent de KNERR. Nombreux furent les dessinateurs qui se succédèrent au chevet – si j’ose dire – des gamins terribles PAM et POUM. Il y eut Dirks, Winner, Musial, etc, etc. Quant au titre de la série il fut souvent modifié dans les versions françaises. Aussi trouvons-nous un « Capitaine Louf » mais aussi un « Capitaine Cocorico ». Les spécialistes, bien distincts de nous autres amateurs, préfèrent croire nous distancer en parlant des KATZENJAMMERS KIDS.
Les textes distribués en dessous des images constituent une présentation habituelle à l’époque où la BD, chez nous, hésitait encore à utiliser des « bulles parlantes ». Enfin, en ce qui concerne la coloration bleuâtre et rosâtre dont les nuances sont fabriquées à l’aide de trames visibles à l’œil nu, elle restera permanente jusqu'aux années 1950 chez HACHETTE.
Nous ne connaissons pas l’auteur de l’illustration du volume affiché devant nous. C'est que HACHETTE, pour ses couvertures destinées à la jeunesse, recourait à des talents anonymes auxquels on ne demandait que d’imiter avec plus ou moins de ressemblance le style de tel ou tel créateur connu dans le monde de la BD.
Pour celui qui garde de son enfance le souvenir des personnages de PIM PAM POUM, son étonnement apparaît d'avoir à lire que le vieux monsieur à longue barbe et coiffé d’un chapeau haut de forme et qu’il connaît sous l’appellation « L’astronome » se trouve nommé « Monsieur Belazur » dans le recueil de 1933.
Eh bien ! à la semaine prochaine si les dieux le veulent.
Doc Jivaro
18:55 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : pim pam poum, hachette, katzenjammers kids, mickey, knerr, opéra mundi, paul winkler, dirks, winner, bd, bandes dessinées de collection, tarzanides
27/04/2018
Diplomatie historixe
11:50 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Histoire, Journaux, Religion | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : kim jon un, moon jac-in, rencontre historique des deux corées, dénuclérisation, village de panmunjom
24/04/2018
23-04-2018. 11H01. 3,8 Kg. Landonstan
L'Angleterre enfin tournée
vers son avenir
12:09 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Journaux, Media, People, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : duchesse de cambridge, kate middleton, whalabites, wahhabisme, lawrence d'arabie, arabie saoudite
21/04/2018
Les Tarzanides du grenier n° 294
Ha ! hier soir, les voisins du dessus ont fait la bamboula ! quel raffut ! et jusqu’après minuit vers les deux heures !
La bamboula, la fête. L’européen traditionnel pouvait en parler avec un accent péjoratif. Mais connaissez-vous une BD toute simplette dont le titre est BAMBOULA ? peut-être pas.
Il s’agit des mésaventurlures d’un petit garçon noir sous de grands arbres tropicaux, et souvent pourchassé par de vauriens sauriens croco d’îles. L’éléphantesque hippo tam tam menace aussi de l’avaler en toute crudité. Quant à la présence de blancs coiffés d’un chapeau colonial elle indique bien l’époque où se déroulent les courses poursuites comiques dessinées par MAT œuvrant pour les éditions ROUFF.
Ne nous retenons pas de signaler que Bamboula s’exprime dans un langage français quelque peu écorché et écorné et qui faisait bien rire les écoliers blancs de l'année 1952. Il parle « petit nègre ». Nous mêmes à ce moment-là nous nous amusions quelquefois de fautes d'ortografe commises par notre voisin de classe.
Si le grand éditeur populaire ROUFF ne s’était suffi qu’à publier des enfantillages pareils à ceux présents dans Bamboula (et que l’on retrouve dans deux autres de ses titres l’un ZIGOTO, l’autre LA FAMILLE BIGORNO) nous ne le garderions pas dans notre mémoire BD. Mais heureusement, il réédita les aventures de deux personnages BD parmi les plus marquants : KING, champion de la police montée canadienne, et …
… Et CISCO KID, cavalier mexicain et pistolero auquel mieux vaut ne pas chercher des noises.
Cisco Kid était dessiné par le beau talent de Luis Salinas ; un talent particulièrement remarquable lorsqu’il faut fixer l’expression d’un visage.
Les plus curieux d’entre vous se reporteront pour une info supplémentaire à notre TARZANIDE n° 18 du 26 janvier 2013.
Doc Jivaro
18:24 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Education, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bandes dessinées de collection, bar zing, doc jivaro, tarzanides, bamboula, mat, cisco kid, luis salinas, Éditions de varly, Éditionsrouff