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26/09/2019

Notre page nécrologique

Doc Jivaro vous a assez fréquemment parlé de l'ancien journal Bédé COQ HARDI et il lui arriva aussi de citer deux ou trois fois le nom de Jacques Chirac a proximité de celui de Marijac fondateur du dit journal COQ HARDI.

 

Aujourd'hui le décès du Président de la République Française des années 1995 à 2007 nous amène à rappeler que pendant sa jeunesse le "Grand Jacques", né en 1932, s'inscrivit en 1946 parmi les nouveaux guerriers de la tribu des Coqs Hardis. A cette occasion son choix se porta sur un pseudonyme explosif BISON IMPÉTUEUX.

 

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C'était le numéro 14 de l'année 1946 et c'était avec ce même numéro que l'illustré de Marijac devenait un hebdomadaire du jeudi après n'avoir été qu'un bi-mensuel du 1 et du 15 de chaque mois.

 

 

Coq-Hardi,-n°-14.jpg

 

 

Personne ne contestera que le surnom BISON IMPÉTUEUX était bien choisi par celui qui toute sa vie conduisit des batailles politiques.

 

Doc Jivaro

17/09/2019

Pour mémoire montluçonnaise

T'aujourd'hui c'est un mardi. M'oui ! mais pas n'importe quel mardi : le lendemain du lundi 16 septembre. Or ce pourrait être une date de commémoration dans Montluçon puisque le 16 septembre 1943, l'aviation de guerre anglo-américaine bombardait nos usines Dunlop accusées de travailler pour l'économie hitlérienne.

 

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Les chapelets de bombes tombèrent en nocturne, à partir de minuit trente mais sans être guidés avec précision. La cité ouvrière et des habitations individuelles furent amplement frappées, ce qui obligea le chef de l’État Français, Philippe Pétain, à venir visiter les survivants démunis de leur domicile (photo ci-dessous. Le Maréchal avance d'un pas ferme, chaussures cirées, et portant une canne de vieillard qui ne le soutient pas mais semble plutôt une marque d'autorité).

 

Montluçon,-16-09-1943.jpg

 

 

Deux années avant, en 1941, le Maréchal se rendait à Cérilly et visitait la grande Forêt de Tronçais, où un arbre de haute taille était baptisé à son nom. Pour cette circonstance l'homme portait sur son épaule droite non pas une francisque celte mais une hache de bûcheron bourbonnais.

 

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Pendant ma jeunesse, une cousine deux fois adulte me racontait qu'un groupe de maquisards portant un brassard FTP s'était rendu dans la Forêt de Tronçais au moment de La Libération. Quoi donc y faire ? tout bonnement FUSILLER le brave chêne dédié au Maréchal "vieux traître à la Patrie".

La vengeance est un plat qui se mange en bois.

 

Doc Jivaro

 

24/08/2019

Tarzanides n° 371

 

Alors qu'aujourd'hui ont lieu le G7 dans Biarritz et l'anti G7 (sic) dans Hendaye, Doc Jivaro choisit de bavarder un peu sur un autre sujet historique, celui-ci vieux de 75 ans : La Libération de Paris.

 

La bande dessinée française de mon enfance n'utilisa que trop rarement ce fait patriotique grâce auquel l'occupant nazi se trouva mis en échec par la Division Armée de Leclerc aidée par la Résistance civile dans Paris. Toutefois, on sait que le parti communiste attribue assez mensongèrement la défaite de l'envahisseur en France au seul mérite des camarades pro-soviétiques. De cette propagande, à titre d'exemple, voici le scan de la page 13 du numéro 379 du 17 août 1952 de l'illustré VAILLANT du 5 boul. Montmartre, Paris IIe .

 

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Si les scénarios BD relatifs à la Libération de Paris n’existent que rarement, ceux relatifs à la Résistance maquisarde dans notre pays abondaient dans les journaux imprimés après la guerre 1939-1945. Ainsi, "Les Éditions Mondiales" dirigées par Del Duca et qui affichaient le grand magazine d'aventures TARZAN, racontaient-elles les exploits fictifs de deux personnages imaginaires dessinés par Rémy Bourlès. En premier RENÉ LA RIPOSTE dont les succès débutent en Afrique du Nord, puis L'INSAISISSABLE dont les combats victorieux se prolongent jusqu'en Europe de l'Est.

 

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C'est dans le numéro 243 (19 mai 1951) de TARZAN que l'on trouve rétrospectivement comme une interprétation imagée des futurs événements qui aboutiront le 25 août 1944 à la Libération officielle de Paris après la signature "feldgrau" de Von Choltitz.

 

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Il n'est pas inutile de savoir que Rémy Bourlès (1905-1997) qui produisit beaucoup, œuvra tout autant pour les staliniens de VAILLANT que pour les travailleurs salariés du capitalisme des Éditions Mondiales. Il créa aussi un aviateur de combat : MALLARD, dont le prénom est BOB.

 

Doc Jivaro

 

21/08/2019

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Nos sœurs et nos frères de couleur LES GILETS NOIRS exigent légitimement que l'Europe leur restitue la peinture intitulée "Les Demoiselles d'Avignon", peinture qui porte abusivement la signature d'un Picasso alors qu'elle est la preuve flagrante de l'influence décisive de l'immortel "art nègre" précolonial sans lequel la modernité culturelle de l'européen ne serait jamais apparue.

 

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huile sur toile, 244 × 234 cm, Paris, atelier du Bateau-Lavoir, fin 1906 - juillet 1907

 

Bon, allez ! il ne s'agit pas de "demoiselles" mais de travailleuses tarifées dans une maison close ouverte au public.

 

Doc Jivaro