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05/02/2020

Tarzanides du grenier n° 401

Notre pays entra en alliance avec l'Angleterre et en guerre contre l'Allemagne en septembre 1939, lorsque le pacte de non agression entre Hitler et Staline ait été signé tout en restant caché au bon peuple socialo-communiste. A ce moment là nombre de journaux de BD de chez nous incitèrent nos enfants à soutenir moralement l'engagement militaire de leurs aînés. Ce fut le cas pour le titre JUNIOR, pour le titre PIERROT aussi, entre autres.

En première page de PIERROT du dimanche 26 mai 1940, voici ce que le gérant Jean Lugaro présentait en guise de divertissement à la jeunesse.

 

BD-Pierrot,-portrait-Hitler,-05-1940.jpg

Dessins signés Le Rallic

 

Le portrait de Adolf Hitler accroché au mur a été piégé. Mais à cet instant, en France notamment, le Parti Communiste et son syndicat n'étaient pas du tout pressés d'organiser une résistance civile française contre le Nazisme de Von Ribbentrop.

L'hebdomadaire PIERROT comptait huit grandes pages à égalité avec la plupart des journaux BD de l'époque. En page sept, on incite les petits français à repérer l'aviation de guerre ennemie. Malgré un dessin simplifié, on reconnaît le célèbre Messerschmitt que, sûrement, le camarade Georges Marchais connaissait mieux que beaucoup d'autres prolétaires.

 

BD-Pilote,-avions-ennemis,-05-1940.jpg

 

Nous n'allons pas chercher la bagarre quoique ... Quoique nous pensons que la Seconde Guerre Mondiale commença en 1937 lorsque la Chine déjà ensanglantée par une guerre civile propagée par L'URSS se trouva en même temps envahie en Mandchourie par le japonais Samouraï consommateur de geishas et fauteur de guerres.

 

Allez, bonne fin de journée à vous tous !

 

Doc Jivaro

 

30/01/2020

Emilio Zola - Dreyfus - Roman Polanski

Le-Petit-Journal-Affaire-Polanski.jpg

28/01/2020

Et ce n'est pas de l'infox !

 

Les chercheurs identifient en Chine
le même virus que celui qui frappa
le peuple russe en octobre 1917.

 

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25/01/2020

Tarzanides du grenier n° 399

 

Je n'ai jamais été abonné à l'hebdo VAILLANT ... Ce journal représentait l'opinion du Parti Communiste stalinien auprès des écoliers, tout le monde savait ça de chaque côté du Canal de Berry entre les usines Saint Jacques et Dunlop.

 

Après avoir dans le scénario "Fils de Chine" fait l'éloge de Mao Tsé Toung, VAILLANT avait entrepris de célébrer les journées révolutionnaires de 1789 à 1793 dans Paris en utilisant un roman intitulé "Le Citoyen Jeantet". Nous étions en 1956 et mon cousin, sensiblement du même âge que moi, me prêtait toute un lot du "Journal le plus captivant".

 

 

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Cette semaine passée nos média se sont montrés assez discrets sur la date du 21 janvier 1793. Est-ce parce que celle-ci correspond à la mise à mort de Louis XVI, roi Capétien ?

 

Dans le métro parisien, la station aérée BASTILLE présente une parois en céramique censée résumer la prise armée de l'ancienne forteresse du quartier Saint Honoré. C'est une mauvaise blague, un mensonge officialisé comme une vérité pour les festivités du quatorze juillet 1989 voulues par un certain Mitterrand. D'abord et hélas ! une Marianne médiocrement copiée sur celle de Delacroix et qui n'offre aucune poitrine maternelle contrairement à celle de style michelangesque peinte en esquisse par Daumier. Quant aux têtes coupées et brandies au bout des piques de la populace elles sont absentes comme est absente la guillotine criminelle de l'année 1793.

 

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La décapitation de Louis XVI était parfois racontée d'un ton presque guilleret par quelques un de nos instituteurs. Ainsi, lorsque le vieux Haugo que nous surnommions Charlot à cause de sa petite moustache en forme de brosse à dents, fut remplacé par un plus jeune collègue en provenance, je crois bien, du village de Domérat, nous entendîmes ce nouveau venu plaisanter : "Louis XVI n'était pas content de n'avoir plus son cou, lui qui s'était acheté une belle cravate pour le dimanche". le mot fit bien rire la trentaine de têtes pensantes de notre classe.

 

Puisque les images de violence nous étaient interdites dans nos petits illustrés du jeudi, comment expliquer que dans certains de nos livres d'Histoire de France les grandes personnes nous montraient un fier bourreau républicain brandissant la tête du roi sans perruque mais sanguinolente ?

 

Décidément, les adultes étaient difficiles à comprendre.

 

Doc Jivaro

 

 

01/01/2020

Le 01-01-2020

BON NOUVEL AN A TOUS ...

Bonne-nouvelle-année.jpg

Va falloir tenir jusqu'à l'année suivante

 

Le premier jour de chaque année, quand j’étais gamin, je me rendais chez quelques-uns de nos voisins pour leur souhaiter un joyeux nouvel an. La tradition. Notre voisinage était si proche qu’il me donnait l’impression d’appartenir à notre famille. Par exemple lorsque mon père bavardait avec une des voisines du même âge que lui, j’avais l’illusion qu’ils étaient frère et sœur, ce qui me plaisait beaucoup.

 

- Tu resteras au moins un quart d’heure chez Madame et Monsieur Ch … Faut être poli, pas donner l’impression que tu y vas uniquement pour recevoir un cadeau.

 

Oui : le premier janvier, jour des étrennes.

 

En guise de cadeau chez Monsieur et Madame Ch … je recevais une orange. Pas deux : une seule. Papa avait beau m’expliquer « Ils sont vieux, avec leurs manies de la fin du XIXe siècle, et pour eux l’orange signifie nos conquêtes coloniales dont ils sont fiers ».

 

Mais pour moi ce qui retenait le plus l’attention c’était un gros bocal posé sur la crédence d’un buffet énorme … A travers la transparence du verre j’apercevais une eau trouble dans laquelle se baignaient en suspension des limaces sombres. Il faut dire que Madame Ch … était infirme des deux jambes. Je ne l’a connue qu’assise, jamais au grand jamais debout. Pourtant on lui déposait une paire de chaussures au bas de son fauteuil sur lequel elle était condamnée. Espérait-on un miracle ?

 

- Tu comprends m’expliqua ma mère. Elle est très handicapée jusqu’à la fin de ses jours, et ce que tu vois dans le bocal ce sont des sangsues, pas des limaces. Elle a de la tension.

 

- De l’attention !

 

- Ne fais pas le bête : elle a trop de sang. Alors il faut lui mettre de temps en temps des sangsues derrière les oreilles. Je ne plaisante pas crois moi.

 

Vous voyez que les premiers de l’an n’étaient pas tristes pendant ma petite enfance, d’autant que quand je revenais à la maison avec mon orange à la main il y avait une de mes tantes : Tante Marthe, qui m’attendait avec un beau cadeau , un vrai, un vrai gros pistolet pour faire péter des amorces.

 

- Tu veux peut-être l’envoyer à la guerre avant qu’il en ait l’âge ? s’exclamait ma grand-mère qui ne se consola jamais de la mort de ses deux frères pendant la première guerre mondiale.

 

Doc Jivaro

26/12/2019

Tarzanides n° 392

 

CASTAGNE

 

- Regardez bien. Vous le reconnaissez ?

- Qui ça ? … Le petit bonhomme chauve et brun dans un gilet vert ?

- N’faites pas semblant de ne pas comprendre : Vous avez reconnu SPIROU. Le vrai Spirou, celui de ses débuts lorsque Franquin relayant Jijé en faisait un bagarreur de première classe.

 

BD-Spirou-24-avril-1947.jpg

 

 

Ce Spirou « jeux de mains, jeux de vilains » date de 1947. Précisément le 24 avril de l’année. A ce moment là le scénariste et le dessinateur disposaient d’une liberté d’interprétation à laquelle ils durent renoncer pour ne pas se faire couper leurs vingts doigts par les ciseaux d'Anastasie la censeure. Remarquez bien, Commissaire Maigret, que presque tous les ingrédients d'une série noire s'y rencontrent : la cigarette, le whisky et qu’il ne manque guère que les petites pépées.

 

Quelque trois années plus tard, en 1950, c’est le MARSUPILAMI qui héritera de la violence avec laquelle autrefois SPIROU maltraitait ses adversaires les plus dangereux.

 

BD-Spirou-21-février-1957.jpg

 

 

Hélas ! finalement, à son tour, le faramineux marsupial perdra son agressivité native pour devenir indulgent comme un Tintin dont les deux mains ne se ferment jamais en deux poings capables de mettre K.O. l’ennemi.

 

Pauvre marsupilami ! Il ne lui reste plus qu’à servir de porte-bonheur, c’est à dire de fétiche protecteur en latex sur le tableau de bord d’une 203 ou d'une 2 CV, celle ci  toujours pilotée par la fille Seccotine. Oui, souvenez-vous : Seccotine était la jeune journaliste qui découvrit notre inattendu marsupial dans les forêts vierges de Palombie

 

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Doc Jivaro