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02/02/2014

Aux bonnes heures des dames n° 51

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« Nathalie les poteaux » ne travaillait qu'en changeant fréquemment d'un carrefour à l'autre ; et par conséquent sans chercher à s'assurer une clientèle d'habitués.

 La dernière fois que je l'entendis parler d'un tiercé raté à un poil près, c'était dans un petit bar à l'angle des rues Grenata et Palestro … Elle terminait un lait grenadine allumé d'un petit verre de rhum.

 

26/01/2014

Aux bonnes heures des dames n° 50

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Des fois, Pierre devait s'asseoir pour se déchausser because un début de goutte qui lui gonflait le pied. Vous me direz que pour un videur, avoir les pieds fragilisés ce n'est pas l'idéal. 

 

Il commentait : « Il y en a une (il parlait des gagneuses) qui veut absolument que j'aille me faire soigner chez un magnétiseur qu'elle connaît et qui vous guérit rien qu'en appliquant ses mains sur où vous avez mal. Tu me vois croire cette bêtise, non, hein ? ».

Aux bonnes heures des dames n° 49

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J'ai connu … enfin, j'ai modérément connu quelques-uns des clients assidus auprès de Lydia. L'un d'eux nous disait : « Je voudrais être un chat, cela me permettrait de faire semblant de dormir tout en regardant sous la jupe des jolies filles sans qu'elles s'en offusquent ».

19/01/2014

Aux bonnes heures des dames n° 48

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Aussi, elle les besogna dans l'étroite et sombre rue Boisseau ; pas longtemps, à peine cinq ou six mois.

 C'était assez laborieux. Les michés, fallait insister pour les décider à filer l'arrière train jusqu'à l'entrée presque jamais éclairée du tringle.

 Une consolation pourtant : le couloir double du petit hôtel des passades traversait l'immeuble, permettant d'aller et venir entre la ruelle Boisseau et la rue du Ponceau où l'on trouvait plus d'amateurs.

 Lydia se risquait certaines fois rue du Ponceau … Mais alors, gaffe ! Le crêpage de chignon entre filles rivales n'était pas loin.

Aux bonnes heures des dames n° 47

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Eh, tu montes ! Ça m'évitera de descendre

12/01/2014

Aux bonnes heures des dames n° 46

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Défoncée qu'elle était la rue, fallait voir ! On n'y accédait plus en bagnole. D'ou conséquence, les visiteurs à plumer, ils devenaient rares, merde pour de vrai !

De toute façon, le 77 allait fermer, entendu que l'immeuble vétuste serait rasé. Il avait résisté aux bombardements anglais en 1943, et l'usine de calibres en fonte, aussi, elle avait résisté.

Mais comment résister aux promoteurs immobiliers des années 60 ?