05/03/2023
Tarzanide n° 546
Hier en matinée … c’est ça, oui : hier samedi, CNews reparlait d’une petite demoiselle née en 1844 pendant le retour en force de l’Église Catholique auprès des dirigeants politiques de Droite. Cette gamine quelque peu analphabète affirmait avoir vu … avoir quoi, avoir vu qui : La Sainte Vierge. C’est à dire la maman éternellement pucelle du seul fils du dieu des Juifs : Jésus Christ. La gamine passa d’abord pour une petite fofolle voulant se rendre intéressante et l’écrivain Emile Zola la taxa idiote. Mais il est vrai qu’au même moment un autre écrivain, Léon Daudet, taxait de « fécal » le même Emilio Zola.
Bref ! Le Vatican hésita longtemps avant de reconnaître la gamine Bernadette Soubirous comme une bienheureuse parmi les saints catholiques.
- Quel nom dites-vous ? Sous-biroute ?
- Celle la on me l’a déjà dite, j’avais douze ou treize ans, dans la cour de récréation.
En 1914, La Bonne Presse, célèbre Maison d’Édition catholique, mettait en vente un petit hebdomadaire destiné aux petites demoiselles de la bien-pensance religieuse et ayant pour titre BERNADETTE. Une manière parmi tant d’autres d’assurer parmi les classes populaires une publicité en faveur du site de LOURDES et de ses miracles inexpliqués par la science impie.
Les meilleures intentions du monde n’échappent pas à l’ambiguïté : Regardez l’image de la couverture du n° 243 de Juillet 1951. Que voit-on ? Une jeune femme et trois messieurs. Le jeune femme leur dit de la suivre. Les derniers clients de la Rue Saint Denis parisienne comprendront tout de suite. D’autant qu’à l’intérieur du même numéro de BERNADETTE la double page centrale est illustrée à partir d’un titre évocateur d’une pratique obscène bien connue mais pas toujours bien pratiquée par les dames publiques.
En son enfance, mon épouse, fut abonnée par deux de ses tantes provinciales, à l’illustré BERNADETTE. Ce qui m’inquiéta, me dit elle encore, c’est que cette lecture était pieusement recommandée pour les demoiselles de l’âge de 7 ans jusqu’à 15 ans. Heureusement pour moi l’abonnement s’arrêta bien avant mon adolescence. Je l’échappai belle !
Aucun dessinateur de réputation ne fit carrière dans les pages de l’illustré BERNADETTE.
Doc Jivaro
16:14 Publié dans Arts, BD anciennes, Blog, Journaux, Media, Moeurs, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bernadette, maison de la bonne presse, histoires illustrées, bandes dessinées de collection, manon iessel, léon daudet
25/01/2020
Tarzanides du grenier n° 399
Je n'ai jamais été abonné à l'hebdo VAILLANT ... Ce journal représentait l'opinion du Parti Communiste stalinien auprès des écoliers, tout le monde savait ça de chaque côté du Canal de Berry entre les usines Saint Jacques et Dunlop.
Après avoir dans le scénario "Fils de Chine" fait l'éloge de Mao Tsé Toung, VAILLANT avait entrepris de célébrer les journées révolutionnaires de 1789 à 1793 dans Paris en utilisant un roman intitulé "Le Citoyen Jeantet". Nous étions en 1956 et mon cousin, sensiblement du même âge que moi, me prêtait toute un lot du "Journal le plus captivant".
Cette semaine passée nos média se sont montrés assez discrets sur la date du 21 janvier 1793. Est-ce parce que celle-ci correspond à la mise à mort de Louis XVI, roi Capétien ?
Dans le métro parisien, la station aérée BASTILLE présente une parois en céramique censée résumer la prise armée de l'ancienne forteresse du quartier Saint Honoré. C'est une mauvaise blague, un mensonge officialisé comme une vérité pour les festivités du quatorze juillet 1989 voulues par un certain Mitterrand. D'abord et hélas ! une Marianne médiocrement copiée sur celle de Delacroix et qui n'offre aucune poitrine maternelle contrairement à celle de style michelangesque peinte en esquisse par Daumier. Quant aux têtes coupées et brandies au bout des piques de la populace elles sont absentes comme est absente la guillotine criminelle de l'année 1793.
La décapitation de Louis XVI était parfois racontée d'un ton presque guilleret par quelques un de nos instituteurs. Ainsi, lorsque le vieux Haugo que nous surnommions Charlot à cause de sa petite moustache en forme de brosse à dents, fut remplacé par un plus jeune collègue en provenance, je crois bien, du village de Domérat, nous entendîmes ce nouveau venu plaisanter : "Louis XVI n'était pas content de n'avoir plus son cou, lui qui s'était acheté une belle cravate pour le dimanche". le mot fit bien rire la trentaine de têtes pensantes de notre classe.
Puisque les images de violence nous étaient interdites dans nos petits illustrés du jeudi, comment expliquer que dans certains de nos livres d'Histoire de France les grandes personnes nous montraient un fier bourreau républicain brandissant la tête du roi sans perruque mais sanguinolente ?
Décidément, les adultes étaient difficiles à comprendre.
Doc Jivaro
17:08 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Education, Enseignement, Grenier de la BD, Histoire, Justice, Media, Moeurs, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal vaillant, louis xvi, léon daudet, histoire de france, pierre castex, bastille, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro
10/08/2016
Faut-il encore festoyer en justes noces ?
18:29 Publié dans Consommation, Dessin humoristique, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'économie du couple, joachin lafosse, alfred naquet, léon daudet, fonction de l'orgasme, prostitution et mariage, thomas malthus
11/10/2014
Les Tarzanides du grenier n° 83
Qui ça ? Gary ? L'acteur Gary Cooper, le mal aimé du Sénateur Mac Carthy ? Pas du tout. . Mais GARRY.
GARRY avec deux R, s'il vous plaît. Un air américain, l'autre japonais.
Car GARRY, à son commencement, était une des bandes dessinées les plus sanguinaires traitant de la guerre entre les marin's et l'armée nippone. Les écoliers de ma génération s'y passionnèrent..
Avril 1952, Numéro 51
L’Éditeur IMPERIA reçut des avertissements de la censure.
Il parvint, néanmoins, à maintenir des couverture frappantes.
Rien que les titres du début vous noient dans l'ambiance terrible des lendemains de Pearl Harbor.
N° 1 = l'Enfer de Guadalcanal
N° 2 = Troglodytes de la Mort.
N° 3 = Fusillés à l'Aube.
On souffre, on torture, on crève à chaque page.
De quoi faire enrager nos instituteurs, lesquels s'efforçaient vainement de rendre attractif leur journal « Francs-Jeux » de 16 pages sagement conformes à leur militante « Ligue de l'Enseignement ».
De ce Francs-Jeux, un bien modeste commerçant ambulant faisait des cornets de papier qu'il emplissait de marrons grillés, l'hiver. T'en souviens-tu, Bernard ?
C'est lui, cet homme vieillissant, qui nous confiait avoir été camelot du Roy, pendant sa jeunesse. Et avoir serré la main à Maurras et lu des bouquins écrits par Léon Daudet, écrivain majeur.
Docteur Jivaro en bavardera plus en détail samedi prochain, du Sergent Garry
17:34 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bandes dessinées anciennes, gary cooper, garry, editions impéria, léon daudet, charles maurras
11/11/2013
1914-1918
Une réalité vérité historique
encore cachée officiellement
LE BMC
14:45 Publié dans Actualité, Consommation, Histoire, Moeurs, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 1914-1918, poincaré, nivelle, joffre, pétain, salengro, mata hari, gallieni, madelon, butte rouge, verdun, bonnet rouge, léon daudet