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14/07/2020

La Bastille Valda

 

Supposons que vous ayez à peu près mon âge biblique et qu'il vous arrivât pendant l'année 1955 de lire une des rubriques imprimées dans le journal VAILLANT d'un Parti Communiste alors nostalgique de Joseph Staline ... Vous auriez pu lire Citoyen Jeantet une interprétation fallacieuse de la Révolution Française fêtée t'aujourd'hui 14 juillet d'une année de confinement.

 

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Dans cette interprétation tout est sous-entendu pour que le PC apparaisse comme seul parti politique héritier légal des années révolutionnaires 1789-1793 ... Bien entendu, les massacres, et les têtes humaines brandies en haut des baïonnettes par le populo ivrogne et gueulard, non plus que les cas de cannibalismes ne sont signalés dans le récit destiné aux petits enfants français du "Foulard Rouge", lesquels étaient invités à fréquenter les enfants bien plus heureux des dictatures communistes de l'Est URSS.

 

L'ensemble mensongé était présenté comme "grand roman historique de Pierre Castex". Amusant, non ? quand on sait qu'à présent Castex est l'homonyme d'un premier ministre récemment nommé et déjà contesté par la clique de gauche Roussel et Martinez.

 

Rappelons que La Bastille n'était pas une prison qui menaçait le peuple mais une forteresse ancienne dont les "logements" étaient plutôt réservés à quelques aristocrates, parmi lesquels le fameux Marquis de Sade. Dans les collections de l'actuel Musée Carnavalet vous pouvez voir quelques unes des grosses pierres de cette ancienne fortification, grosses pierres taillées à la ressemblance mais apetissée de cet édifice autrefois visible dans le quartier Saint Antoine.

 

Doc Jivaro

 

25/01/2020

Tarzanides du grenier n° 399

 

Je n'ai jamais été abonné à l'hebdo VAILLANT ... Ce journal représentait l'opinion du Parti Communiste stalinien auprès des écoliers, tout le monde savait ça de chaque côté du Canal de Berry entre les usines Saint Jacques et Dunlop.

 

Après avoir dans le scénario "Fils de Chine" fait l'éloge de Mao Tsé Toung, VAILLANT avait entrepris de célébrer les journées révolutionnaires de 1789 à 1793 dans Paris en utilisant un roman intitulé "Le Citoyen Jeantet". Nous étions en 1956 et mon cousin, sensiblement du même âge que moi, me prêtait toute un lot du "Journal le plus captivant".

 

 

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Cette semaine passée nos média se sont montrés assez discrets sur la date du 21 janvier 1793. Est-ce parce que celle-ci correspond à la mise à mort de Louis XVI, roi Capétien ?

 

Dans le métro parisien, la station aérée BASTILLE présente une parois en céramique censée résumer la prise armée de l'ancienne forteresse du quartier Saint Honoré. C'est une mauvaise blague, un mensonge officialisé comme une vérité pour les festivités du quatorze juillet 1989 voulues par un certain Mitterrand. D'abord et hélas ! une Marianne médiocrement copiée sur celle de Delacroix et qui n'offre aucune poitrine maternelle contrairement à celle de style michelangesque peinte en esquisse par Daumier. Quant aux têtes coupées et brandies au bout des piques de la populace elles sont absentes comme est absente la guillotine criminelle de l'année 1793.

 

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La décapitation de Louis XVI était parfois racontée d'un ton presque guilleret par quelques un de nos instituteurs. Ainsi, lorsque le vieux Haugo que nous surnommions Charlot à cause de sa petite moustache en forme de brosse à dents, fut remplacé par un plus jeune collègue en provenance, je crois bien, du village de Domérat, nous entendîmes ce nouveau venu plaisanter : "Louis XVI n'était pas content de n'avoir plus son cou, lui qui s'était acheté une belle cravate pour le dimanche". le mot fit bien rire la trentaine de têtes pensantes de notre classe.

 

Puisque les images de violence nous étaient interdites dans nos petits illustrés du jeudi, comment expliquer que dans certains de nos livres d'Histoire de France les grandes personnes nous montraient un fier bourreau républicain brandissant la tête du roi sans perruque mais sanguinolente ?

 

Décidément, les adultes étaient difficiles à comprendre.

 

Doc Jivaro