11/10/2014
Les Tarzanides du grenier n° 83
Qui ça ? Gary ? L'acteur Gary Cooper, le mal aimé du Sénateur Mac Carthy ? Pas du tout. . Mais GARRY.
GARRY avec deux R, s'il vous plaît. Un air américain, l'autre japonais.
Car GARRY, à son commencement, était une des bandes dessinées les plus sanguinaires traitant de la guerre entre les marin's et l'armée nippone. Les écoliers de ma génération s'y passionnèrent..
Avril 1952, Numéro 51
L’Éditeur IMPERIA reçut des avertissements de la censure.
Il parvint, néanmoins, à maintenir des couverture frappantes.
Rien que les titres du début vous noient dans l'ambiance terrible des lendemains de Pearl Harbor.
N° 1 = l'Enfer de Guadalcanal
N° 2 = Troglodytes de la Mort.
N° 3 = Fusillés à l'Aube.
On souffre, on torture, on crève à chaque page.
De quoi faire enrager nos instituteurs, lesquels s'efforçaient vainement de rendre attractif leur journal « Francs-Jeux » de 16 pages sagement conformes à leur militante « Ligue de l'Enseignement ».
De ce Francs-Jeux, un bien modeste commerçant ambulant faisait des cornets de papier qu'il emplissait de marrons grillés, l'hiver. T'en souviens-tu, Bernard ?
C'est lui, cet homme vieillissant, qui nous confiait avoir été camelot du Roy, pendant sa jeunesse. Et avoir serré la main à Maurras et lu des bouquins écrits par Léon Daudet, écrivain majeur.
Docteur Jivaro en bavardera plus en détail samedi prochain, du Sergent Garry
17:34 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bandes dessinées anciennes, gary cooper, garry, editions impéria, léon daudet, charles maurras