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30/10/2011

Brassens "Gare au gorille"

 Quel sale macho, notre moustachu national !

 

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En 1952, Brassens crée Gare au gorille.

 

Une chanson quasi interdite sur les radios d'une époque pendant laquelle les mœurs étaient encore inspirées d'une propagande religieuse omniprésente en Europe de l'Ouest. Et dans les journaux pour la jeunesse, les restrictions devenaient d'autant plus nombreuses que la censure se faisait double : catholique et communiste – c'est la loi sinistre de juillet 1949, principalement sévère à l'encontre de la bande dessinée.

 

On est en 1953. A ce moment là, le bédéiste Franquin, qui vient de créer le phénoménal Marsupilami malgré l'hostilité des instituteurs et des curés, se permet un clin d'œil à l'adresse de Brassens, poète alors maudit.

 

Les numéros 809 et 810 de l'hebdo SPIROU montrent sur leurs premières et quatrièmes pages un … gorille, lequel jette la panique parmi les passagers d'un paquebot.

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 Le gorille et, en particulier, la guitare qu'il transporte, ne peuvent pas avoir été dessinés par hasard, sans une allusion en faveur des paroles provocantes que Brassens a placées dans son « Gare au gorille » daté de 1952. 

J'attends une remarque pertinente. 

 Bar-Zing

  

Commentaires

Avec toutes mes excuses pour le retard du commentaire, je me permettrais de vous faire remarquer que ce n'est pas une guitare que tient le gorille, mais une contrebasse.
En fait, je crois même que c'est un violoncelle.

De là à jurer que ma remarque est pertinente...

Écrit par : Polly Peachum | 27/09/2014

Oui, Bar-Zing, se souvient s'être trompé d'un instrument de musique à l'autre. Sans doute rendu étourdi par amusement à l'idée que FRANQUIN avait dessiné dans un journal pour enfants une allusion bienveillante à l'une des chansons « vulgaires » de BRASSENS.

Vous savez quand son temps, à plusieurs reprises, des ligues dites de moralité publique le firent interdire de présence sur les radios.

Merci de votre remarque.

Écrit par : de Bar-Zing à Polly Peachum | 28/09/2014

^^^^^ Contrairement à Perrec, je ne dirais pas que "je me souviens" mais je sais, pour l'avoir lu partout, que "Le gorille" fut en effet frappé d'indignation... et de la censure apariée !!

Vous avez bien raison d'avoir eu ce clin d'oeil amusé.
Nous pouvons en choeur en avoir un autre en constatant qu'aujourd'hui Brassens est officiellement adoubé poète et que les textes de ses chansons sont dans tous les recueils de (bonne) poésie... et dans les manuels scolaires ! ;-))) (ils ne sont peut-être pas allés jusqu'à y ajouter Le gorille remarquez... Encore que, faudrait vérifier !!)

Je termine en me tirant néanmoins l'oreille moi-même : ce n'est pas d'aujourd'hui heureusement que le grand Georges est reconnu comme un poète. Les éditions Seghers (excusez du peu) s'y étaient employé dès 1963 !

So long, cher Bar-Zing...

Écrit par : Polly Peachum | 05/10/2014

mais... mais..., au fait : pourquoi ce titre à votre article ??

Nom d'une pipe en bois, même par humour, je ne peux pas laisser écrire que Brassens était un "sale macho" !!

Écrit par : Polly Peachum | 05/10/2014

Cela va de soi, l'expression "sale macho" ne peut pas être entendu au premier degré. En tout cas pas sous la plume de Bar Zing qui aime a réécouter le troubadour Brassens.

En attendant de tenir le rôle de Godot.

Écrit par : De Bar Zing à Polly Peachum | 14/10/2014

Les commentaires sont fermés.