22/06/2013
Les tarzanides du grenier (n° 37)
Commençant KALI, se prolongeant ZORA puis redevenant KALI, ce pockets fut publié tantôt genre garçon, tantôt genre fille par « Jeunesse et Vacances » jusqu'à atteindre 51 numéros ZORA et 133 KALI. Une quantité faible comparativement à leur longue période d'existence (de 1966 à 1981). L'explication tient au fait que ce produit n'était souvent mis en vente que trimestriellement. Exemple : KALI du numéro 122 est daté d'octobre 1978 ; son numéro 123 de janvier 1979.
Beaucoup d'exemplaires comptent 132 pages. Généralement KALI-ZORA en occupe les 42 premières pages. Les feuilles suivantes supportent des séries changeantes : Ringo, Buffalo Bill et autres. On y retrouve même les péripéties de HARDI JOHN ! jeune yankee engagé dans le conflit américano-nippon et dont les débuts héroïques se firent dans L'INTREPIDE, hebdomadaire fameux qui reparut en 1948 après une absence de quelque dix années.
Les dessins de ZORA-KALI, aussi fréquemment que pauvrement imités de ceux de Hogarth, sont condamnés à demeurer toujours en-dessous de leur modèle d'Outre-Atlantique. Néanmoins c'est cette décalque, quoique miséreuse, qui fait que nous en rangeons les personnages parmi les tarzanides.
Les pages 32, 33 et 34 du numéro 122 (oct. 78) ont ceci d'assez agaçant que leurs images reprennent de façon indigente quelques-unes des phases du combat qui opposa TARZAN contre un grand lutteur gréco-romain (voir l'original made in USA des 21 et 28 oct. 1945).
Nouveau Siegfried, Tarzan plonge l'épée mythique – NOTUNG ? - dans l'éternel brasier régénérateur. On est alors dans les lendemains de la défaite inouïe du 3e Reich, et ce n'est pas Paris qui a brûlé, c'est Berlin.
Berlin à partir de laquelle Hitler et Speer anbitionnèrent de créer Germania, capitale annoncée gigantesque dans une Europe fortifiée « De Brest à Vladivostok ».
Bien que signés Hogarth les deux dessins ne sont pas entièrement de sa main. Il s'est suffi d'un crayonné préparatoire, l'encrage final étant abandonné au débutant Rubimor.
Docteur Jivaro
18:58 Publié dans Arts, BD, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, tarzanide, zora, kali, hogarth, rubimor, l'intrépide, hitler
22/01/2013
Amitié Allemagne/France
Tout débuta un jour d'octobre 1940
14:17 Publié dans Actualité, Histoire, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hitler, pétain, accords de montoire 1940, accords france-allemagne
16/04/2012
Obama insulté, calomnié
Tel Aviv furieux
et il y a de quoi !
14:10 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Journaux, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama, barack obama, larouche, hitler, obama grimé, moustaches à la hitler
21/07/2009
Conquête spatiale
15:16 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Politique, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hitler, von braun, neil amstrong, bar-zing de montluçon
15/05/2009
BD
Un de mes visiteurs m'ayant prévenu de son désaccord d'avec quelques-uns des aspects de mon blog du 12/05, j'avais aussitôt pensé le contacter personnellement par courriel. Cependant, comme le sujet traité intéresse certainement d'autres internautes c'est par l'intermédiaire de Bar-Zing que je donne une réponse publique.
Oui, allez, c'est exact : l'expression "assez bien innocenté" s'est trop vite formée sur mon clavier. Hergé fut, en effet, repêché d'un marécage et non pas réhabilité bien au sec par R. Leblanc.
Je réagissais à un article paru dans Marianne, à propos de l'album où Spirou et Fantasio sont présentés comme deux résistants à l'occupation allemande de la Belgique. Et j'insiste encore là dessus : deux résistants tellement secrets qu'ils en sont restés inconnus pendant plus de soixante années après le suicide de l'amant terrible d'Éva Braun. Reconnaissons donc que ça fait un sacré temps d'hibernation aux abonnés absents !
Aussi maintiens-je l'avis selon lequel le journal Spirou fut toujours très avare de scénarios montrant des héros réels ou fictifs engagés contre l'Hitlérisme et la Weichmart. Mon visiteur signale, comme pour fournir une indulgence aux anciens équipiers de l'hebdomadaire franco belge, la bande dessinées Svaztika, que je me souviens avoir appréciée. Mais ainsi que le précise Jean G. ce récit date de 1983. C'est donc reconnaître indirectement que Spirou attendit fort longtemps après « La Chute » pour faire de cette époque féroce le thème d'une BD.
Enfin, quand je scanne une vieille image BD montrant Fantasio en présence d'un artisan tailleur « nez crochu » croyez que ce n'est pas pour dénigrer à titre posthume, Franquin. J'en suis bien incapable.
Franquin était gentil, affirmez vous. Ne m'en voulez pas si je ne suis pas entièrement persuadé de la qualité du mot. Beaucoup trop de gentils distribuent des gentillesses à égalité entre le bourreau et sa victime. Certes, tous les gentils ne s'élèvent pas jusqu'au pyrrhonisme vénal pratiqué par des courtisanes ; mais ils ont une façon bien à eux de croire s'épargner tous les ennuis en ménageant et la chèvre et le chou.
Quant au fait qu'un des plus célèbres créateurs de BD ait quelque peu collaboré avec d'autres collaborateurs de l'Allemagne nazifiée, c'était « dans l'air du temps » comme on dit à la sauvette. C'est de l'histoire humaine. Et vous savez, du côté gauche aussi, en politique, on s'accommode parfois des « erreurs de jeunesse » de tel ou tel nouveau camarade recruté.
Entre autres, voyez les bédéistes Liquois et Poïvet. Le second nommé prolongea l'aventure "Vers des Mondes Inconnus" que le premier avait débuté, tous deux plaçant leur talent au service du journal Le Téméraire, celui ci connu comme magazine insidieusement hitlérien. Or, immédiatement après la destruction de Berlin, ces deux braves gaillards se retrouvèrent travaillant pour le compte de … de Vaillant, illustré classé communiste intransigeant.
J'ai toujours plaisir à lire les commentaires qui me parviennent, même s'ils me mordent le mollet que j'ai plutôt dur.
Bien amicalement à l'internaute qui vient de rappeler mon attention sur les qualités exemplaires du dessinateur Franquin, duquel je possède environ une dizaine d'autographes accompagnés de petits dessins années 60.
Ryal
15:46 Publié dans BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spirou, franquin, le téméraire, hitler
08/05/2009
Spirou 8 mai 1945
Fallait que ça me saute aux yeux … Je viens de feuilleter Marianne.
On y trouve un article quasi publicitaire pour un nouvel album Spirou : « Le Groom vert-de-gris ».
Toujours pas mort, le petit rouquin qui fut créé par un français : Robert Velter ; et non pas par un belge.
La longévité de Spirou résulte peut être de la crise de rire qui le secoua à l'annonce de la mort de son rival Tintin Hergé (1983).
Rétrospectivement, deux auteurs viennent d'inventer un Spirou résistant à l'occupation de la Belgique par l'Allemagne nazie. De quoi laisser dubitatifs les vieux amateurs tels que moi qui, en plusieurs décennies, n'ont jamais aperçu fut-ce une seule histoire au cours de laquelle Spirou et Fantasio aient eu à affronter « La bête immonde ».
J'irai presque jusqu'à soutenir que de tous les journaux publiés pour la jeunesse en France après la capitulation allemande de 1945, Spirou fut l'un de ceux qui se soucièrent le moins de créer des scénarios engagés contre la période hitlérienne. Si on fait exception de quelques histoires résumées naïvement par l'Oncle Paul pour ses deux neveux, Spirou resta silencieux et comme inactif vis à vis du troisième reich, y compris contre ses nostalgiques. Une aventure comme celle de Soleil Noir, dessinée par Jijé (1958), évoque bien des revanchards mais il s'agit des japonais d'Hiro Hito, non pas de nos cousins germains.
Dans Le Groom vert-de-gris, les réalisateurs brocardent quelque peu le « collaborateur » Hergé, oubliant peut être que ce dernier fut assez bien innocenté par un résistant authentique : Raymond Leblanc (1915-2008).
L'article dans Marianne se termine en affirmant que Franquin lisant Le Groom vert-de-gris « aurait adoré ».
Moi je me refuse à faire parler les morts.
Par contre je conseille de voir ou revoir les toutes premières aventures de Spirou et Fantasio. Voici d'ailleurs une image extraite du numéro 441 de septembre 1946, soit une année après la mort d'Adolf Hitler.
« Un dessin vaut souvent mieux qu'un long texte ». C'est une parole prêtée à Napoléon, à ce qui se raconte.
Yral
18:08 Publié dans Actualité, BD, Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : spirou, marianne, hitler, franquin, hergé, bd, bar-zing de montluçon