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25/03/2022

Tarzanide n° 523

Les bœufs et les mœurs

 

 

Observons cette planche BD : Elle fut publiée en 1947 du mois d’août en quatrième page du mensuel TARZAN édité par le célèbre Del Duca dans le numéro XXXXIII (Le gamin d’aujourd’hui apprend-il les chiffres romains ?). Cette planche BD participa malgré son éditeur à toute une documentation dont les catholiques et les communistes en France allaient se servir pour faire voter la Loi de censure datée du 16 juillet 1949.

 

BD-Tarzan,-1947.jpg

 

- De telles images à tendances érotiques perturbent nos enfants. C’est une honte de les laisser paraître, s’écria le couple soutane et salopette.

 

Moi, mes six ou sept ans ne furent pas traumatisés ni par la danse de la jolie fille, ni par l’ivrognerie du pirate. Et mes petits copains s’en amusèrent eux aussi. Par contre, ce qui nous causa un trauma d’enfance ce fut la disparition de ce genre de spectacle dans nos bandes dessinées soudain mutilées à partir des années 50 et ça pratiquement jusqu’à la fin de la décennie années 60.

 

D’autant que cette même Loi allait être déviée pour servir à censurer des journaux tels que Paris Hollywood ou encore Paris Tabou, journaux pourtant destinés aux adultes. Interdits d’abord d’affichage public jusqu’à ce qu’en conséquence le manque de ventes oblige à leur disparition totale. Oui, je sais : l’américain Play Boy, lui,emplifia sa publication (c’était l’exception confirmant la règle comme on dit).

 

Les vieux de mon âge se souviennent de cette époque tristounette pour nos auteurs de bandes dessinées. Il n’y eut guère que les communistes, toujours hypocrites, pour éditer en première page de leur quotidien L’HUMANITÉ PRAVDA d’amusantes images signées de Jean Eiffel, images sur lesquelles les petits enfants pouvaient entrevoir un bout de zizi

. Bout de zizi que portait le premier homme, à savoir cet Adam auquel le diable malicieux apprenait à consommer des plantes nocives pas du tout aphrodisiaques.

 

Adam-et-Eve, Jean Eiffel, 1981.jpg

 

Non et non ! Cette vilaine vignette ne figura jamais dans le journal de Staline applaudit par Thorez : elle nous vient de l’éditeur France Loisirs pendant l’année 1981. Nous y retrouvons bien le style Jean Eiffel, lequel profitait des libertés pornographiques acquises pendant les lendemainsde Mai 68. Liberté porno aujourd’hui disparue.

 

Je vous fais le pari que si vous reconstituez à présent l’affichage des journaux exposées en vitrine par les librairies des années 1980, la police interviendra dans l’heure suivante pour en interdire la visibilité publique.

 

Vous savez que chez nous, les bébés naissent dans les choux ou dans les roses … Mais savez-vous comment nos cousins alsaciens pratiquent la contraception ?

 

- Ils tuent les cigognes.

 

Doc Jivaro

 

22/03/2022

Apprenant la mort de Colonna

 

DUPOND - MORETTI

fulmine

Décès-Colonna-Dupond-Moretti.jpg

20/03/2022

Mémoire au-delà de l’adolescence.

 

Les Accords d’Évian datés de 1952 et célébrés politiquement hier, samedi en France, m’ont ramené en tête un incident lointain survenu pendant ma scolarité.

 

C’était dans la classe terminale de l’École Voltaire, classe qui nous présentait au Certificat d’Études Primaires.

 

- Le C.E.P. ? s’exclamait mon père. Tu vas voir qu’ils vont te le supprimer. Tous les gamins le réussissent, les notes sont magouillées puisqu’il faut ensuite réussir un C.A.P. pour être capable de mettre au carré une plaque de ferraille.

 

Pour moi encore en culotte courte, j'allais recevoir mon premier costume en pantalons longs offert pour ma communion solennelle. La classe du C.E.P. était dirigée par Monsieur Martin c.a.d. le Père Martin. Je l’aimais bien le Père Martin. Il répondait à deux emplois : directeur de l’école et instituteur donc il logeait sur place, n’ayant que la cour de récréation à traverser pour venir nous triturer la cervelle avec des histoires de baignoires percées qu’il fallait remplir à coups d’arrosoir qui ne contenait de l’eau qu’aux trois quarts de la moitié de sa contenance. N’était ce pas de la maltraitance d’enfant, ça ?

 

Un matin, je ne sais plus quel jour, le Père Martin nous informa de nos colonies, principalement celles de l’Afrique du Nord. « Nous avons conquis en 1830 l’Algérie alors dépendante de la Turquie et … Rassois toi ! Rassois toi !

 

Un des écoliers venait subitement de se dresser, criant d’une voix agressive quelque chose comme : C’est pas vrai ! Nous étions libres !

 

- Rassois toi Oudina !

 

Mais Oudina n’obéissait pas, continuant en nous provoquant : « Tous ceux qui sont là je les prends un à un et je leur casse la gueule ! ».

 

C’en était trop pour plusieurs d’entre nous et nous nous levâmes à notre tour. « Rasseyez vous tous ! Qu’est ce que ça veut dire tout ça ? » cria le Père Martin qui me parut quelque peu craindre d’être dépassé par tous ses élèves échauffés comme pour boxer.

 

OUDINA ne fit qu’un bref séjour à l’École Voltaire.

 

Larmes de cristal.jpg

 

Il m’arrivait aux heures de sortir de l’école de rentrer à mon domicile en compagnie d’Oudina. A pied bien sûr. J’habitais rue Miscailloux et jusqu’à cette rue mon chemin était le même que celui emprunté par le jeune magrébin, lequel continuait par la rue Rodin pour se rendre dans le camp construit de baraquements implantés sur l’un des côtés du terrain d’aviation de Villard, ancien champ de courses de chevaux. Contrairement à ce que j’eus parfois à lire ce camp n’était pas réservé par politique discriminatoire aux seuls arabes ou kabyles : des copains européens y vivaient aussi en famille.

 

Quelques années plus tard j’avais perdu de vue Oudina. Je ne pensais même plus à lui. Toutefois je le revis de façon inattendue aux abords de l’étang de Sault. Nous pouvions alors nous y baigner et pédaler dans un pédalo. Oudina et moi nous nous adressâmes un signe de tête et n'échangeâmes que quelques maigres paroles. Le courant ne passait plus. L'écolier était devenu un superbe jeune homme dans son étroit maillot de bain dont le triangle bleu clair semblait découpé dans un morceau de ciel. Poète que je suis.

 

Encore plus tard, alors que je revenais d’une semaine passée à Bourges, ma mère me posa une question : « Dis donc, toi, t’as bien connu un Oudina à l’école ? … Il vient d’être tué par la police. Il appartenait au FLN. »

 

Je garde quelques autres souvenirs mais aucun directement relatif aux conflits armés entre la France et certaines organisations pas forcément étrangères mais devenues ennemies de mon pays.

 

Bar Zing de Montluçon,

 

15/03/2022

Bientôt : une France soumise aux insoumis ?

 

MÉLENCHON

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06/03/2022

POUTINE va attaquer Odessa

 

« Pas mal, pas mal mais 

je vais vous refaire la séquence en mieux

avec toute une pouponnière »

Vladimir

 

Landeau 2.jpg

 

 

04/03/2022

Congé de paternité

MIXITÉ ? PARITÉ ?

L'imposture !

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