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21/07/2018

Tarzanides du grenier n° 308

Hier, c’était vendredi.

 

– Bravo ! et alors ?

 

– Et alors, hier le Tour de France des pédaliers a traversé Grenoble dont le nom rappelle à Doc Jivaro qu’il fut jeune appelé du contingent dans les Chasseurs Alpins.

 

Une incorporation probablement due à ma mauvaise humeur du moment, laquelle me donna un non moins mauvais conseil, celui de négliger les tests psychotechniques pendant les trois journées préparatoires.

 

La feuille du départ pour l'Algérie nous attendait mes compagnons de chambrée et moi.

 

Le moral n’était pas fameux.

 

Dans ma tête je gardais comme un oxygène personnel l’air musical d’un film récemment vu : L’île Nue.

 

– Dites donc ! que deviennent les bandes dessinées là-dedans ?

 

– Bonne question que je me pose aussi.

 

je vais donc simplement profiter de ce bout de page pour écrire qu’à ma connaissance il n’existe pas de journaux BD ayant traité de la guerre en Algérie à l’attention de lecteurs d’âge mineur. Par contre nous en trouvons pour ce qui est des conflits passés en Indochine. Ici encore, COQ HARDI, au départ de son numéro 71 (nouvelle série) du jeudi 3 avril 1952 s’engage résolument en faveur d’opinions contraires à celles des cellulars cocos.

 

COQ HARDI souvent cocardier, jamais chauvin.

 

BD-Coq-Hardi-Indochine,-1952.jpg

 

Bon ! je suis d’accord avec vous : ces paragraphes vite expédiés sentent les grandes vacances, celles qui me délivraient de l’école jusqu’à la veille du premier octobre.

 

Doc Jivaro

 

 

09/07/2018

Tarzanides du grenier n° 306 suite

Dimanche 8 juillet 2018

 

Le non creusement d’une piscine « présidentielle » dans le Fort de Brégançon non plus que la convocation du Parlement Français sous les ors de Versailles ne retiennent pas la curiosité polémique de Bar Zing.

Ni celle d’autres de ses pseudos.

Mais quand même ! une question à propos des pédaliers transpirants sur le Tour de France : comment s’explique l'absence des « hommes de couleur » dans ce sport cycliste de réputation mondiale ?

Ne répondez pas tous en même temps.

En créant, dès 1981, un atelier de BD dans le cadre d’une grande association culturelle dépendant de la Ville de Paris, je projetais d’abord de faire évoluer mes cours autour des influences réciproques entre le cinéma et la bande dessinée. Las ! il n’en fut rien, les échanges passionnés entre mes jeunes adhérents et moi ayant eu pour résultat la création d’un Fanzine dépendant d’une AJBD loi 1901.

Vingt ans après (comme l’a déjà écrit Dumas) une de mes rubriques ayant trait aux Tarzanides, citait l’hebdomadaire L’INTRÉPIDE de 1949 comme le seul journal de BD à avoir pour caractéristique la conversion de films en langage bande dessinée.

En ce moment, la Chaîne TV Ciné-Classic rediffuse un des films réussis par la WARNER : « L’Aigle des Mers » dans lequel Eroll Flynn tient le rôle vedette. Les scènes de batailles navales plutôt impressionnantes nous donneraient à croire que les Anglais feraient des Français acceptables s’ils apprenaient à déguster des escargots.

La version BD de cet épisode maritime filmé, vous pouvez la consulter dans L’INTRÉPIDE depuis son numéro 1 jusqu’à son vingtième d’avril 1949. L’interprétation venait de Rémy Bourlés, pour la graphie et de Prado pour le texte. De son côté, Rémy Bourlés travaillait aussi pour l’illustré communiste VAILLANT quand VAILLANT n’informait pas ses jeunes lecteurs de l'absence totale de BD françaises en Union Soviétique.

 

BD-l'Intrépide,-1949.jpg

Format réel : 27 X 32,5 cm.

 

Pour clore rapidement ce petit rédactionnel regardez cet autre personnage matérialisé par le crayon de Rémy Bourlés. C’est l’aviateur français Bob Mallard (encore un Bob, Bob !).

 

Almanach-Ouvrier-Paysan-194.jpg

 

Cette planche d’images, Doc Jivaro la repéra dès sa petite enfance dans un ALMANACH OUVRIER-PAYSAN daté de 1948 et en provenance, bien sûr d’un Parti toujours pas parti.

 

Alors, vous me la communiquez la réponse concernant l’absence d’hommes de type africain genre Amin Dada ou Mohammed Ali dans un Tour de France qui n’en finit pas de tourner entre dopage et maillots publicitaires.

 

Doc Jivaro