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04/04/2024

Tarzanide n° 587

 

DON WINSLOW

 

 

A la va-vite, n’y perdons pas de temps.

 

Don Winslow est un produit américain daté de 1934. On le dit mort en 1955 mais je ne sais pas trop. Officier américain de la Navy qu'il est.

 

BD-couv-Hurrah-Ryal.jpg

24,5 X 32 cm

 

Plutôt mouvementée l’illustration, non ? C’est un produit-maison. Les collectionneurs de Bandes Dessinées ont tendance à mépriser … Le dessin est signé RYAL pendant l’été 1998 où l’été 1999. Les lignes sont à l’encre de Chine, les couleurs d’une gouache aquarellée. L’ensemble groupe neuf numéros dans le désordre (collection HURRAH ! 1948 et 1949.)

 

BD-Hurrah,-1949.jpg

 

Mais deux numéros : le 19 et le 20 peuvent retenir en particulier notre attention. Leur scénario est comme emprunté petitement, mesquinement même, à la poésie lexicale de Wagner.

 

Wagner-Tétralogie-Oblique.jpg

Année 1942                                       Année 1979

 

 

Même si vous n’appréciez pas le trop dépensier Richard de Louis II de Bavière, au moins connaissez-vous quelques-unes des paroles que Wotan/Wodan adresse à la plus jeune de ses filles :  Brunnhilde :

 

À m'asseoir sur un banc, cinq minutes, avec toi
Et regarder les gens, tant qu'y en a
Te parler du bon temps, qui est mort ou qui reviendra
En serrant dans ma main tes petits doigts

 

Ce serait tout pour aujourd’hui si je ne venais pas de mettre la main sur un vieil album assemblant une dizaine de fascicules parmi lesquels les deux nous proposant la version trop appauvrie de l'Or du Rhin. L'illustration de la couvrante est signée : Rolgar. 

 

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Doc Jivaro

 

22/03/2024

Choisit-on les trottoirs à Manille ?

MITTERRAND 

nous quitte encore

Mitterand-décédé.jpg

 

20/03/2024

En banlieue de Marseille, hier

Il a continué à vous ridiculiser

Macron-à-Marseille.jpg

 

17/03/2024

Tarzanide n° 585

 

SMET LE JOHNNY

 

 

Si vous eûtes l’âge de l’acheter et que vous le manquâtes, tant pis pour vous.

 

C’était en 1970 … Avril 1970. Le numéro 1 du titre JOHNNY était publié sans s’être annoncé.

 

- Pour passer inaperçu ?

- Ne plaisantez pas là-dessus. Mais moi je ne le ratais pas dans le kiosque à journaux de la Gare du Nord parisienne entre Le Figaro et L’huma-dimanche.

 

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A ce moment là la mode des journaux de bandes dessinées était aux petits formats. Vous savez : les « pockets ». Alors par contraste vous le repériez au premier coup d’œil ce JOHNNY avec ses belles dimensions approximativemment 40 X 28 cm qui vous alertaient les rétines.

 

J’achetai.

 

Les séries BD présentées étaient presque toutes des anciennes, des traditionnelles disons. En première page, le Johnny Hazard signé de Frank Robbins.

 

- Johnny Hazard ! S’était exclamé l’ancien Préfet de Paris en apercevant l’illustration que j’avais affichée contre le mur de mon atelier. On aurait dit que cet officiel était content de revoir, sans s’y attendre, un ami disparu.

 

Il y avait aussi Brick Bradford, Raoul et Gaston, Alley Oop, sans oublier le Fantôme du Bengale, etc., etc. ... Et, tiens ! Tiens ! La Petite Annie. Une gamine sans cesse enlevée par de méchants vilains bandits qui ne cherchent même pas à savoir si elle porte un slip de coton blanc de marque « Petit Bateau » sous sa petite jupe.

 

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Ce journal de BD compte 24 pages. TOSAN et SCHWARZ en furent les deux promoteurs qui s’assurèrent le soutient d’un certain JOHNNY HALLIDAY, lequel venait de tenir le rôle de HUD Le Spécialiste dans un film-western spaghetti. (Ce qui explique le titre choisi pour ce journal BD hebdomadaire).  Malheureusement, le succès ne vint pas et il n’y eut que 7 numéros édités.

 

L’ancien sergent Smet mieux connu sous le nom de Halliday décédé en 2017 n’appartient pas à mes chanteurs populaires favoris. Je lui préfère Brel, Brassens et Aznavour. Même si je dois bien avoir parmi mon fatras quatre ou cinq petits 45 tours d’époque dont l’un nous fait entendre Johnny en duo avec Rita Cadillac, une blonde platinée à la mode américaine d’autrefois.

 

Bye ! Bye !

 

Doc Jivaro

 

29/02/2024

Ouf ! pas trop tôt !!

Ca va être inscrit dans votre

« Constitution »

IVG-constitution-2024.jpg

19/02/2024

Tarzanide du grenier n° 582

 

AUDAX n° 36 présente Wonderman n° 13

 

Je parie, oui : j’en fais le pari : vous ne connaissez pas WONDERMAN. Et c’est pire pour vous si vous aviez huit ou neuf ans en 1951 (donc survivant aujourd’hui).

 

Wonderman fut mis en vente par Artima (Art Image) Tourcoing. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale les éditeurs français étaient nombreux rivalisant entre eux avant de s’entendre pour survivre malgré la loi infecte de juillet 1949. Petit à petit tous vinrent se concentrer dans Paris sans prévoir qu’ils allaient disparaître à l’approche de l’An 2000 …

 

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De format « à l’italienne » Wonderman s’inscrivit dans la liste peu connue des surhommes que les éditeurs français imaginèrent pour rivaliser à l’encontre du prototype du genre : l’américain superman. Chaque exemplaire hebdomadaire ne comportait que huit pages : une misère ! Une originalité pourtant : la grande illustration sur la première page comportait en bas à droite deux petites images par lesquelles débutait le scénario.

 

Wonderman ? Je n’en fus jamais étonné : Wonder c’était une pile électrique. J’en sais quelque chose. Nos toilettes pipi-caca n’étaient pas creusées dans notre petite maison de la rue Championnet mais creusées dans le jardin potager. D’où l’importance sur la pile Wonder lorsqu’il faisait nuit.

 

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Le numéro 1 du Wonderman d’Artima-Tourcoing porte pour titre « Contre le cercle noir ». Le numéro 12 passa parfois pour le dernier numéro de la collection. Mais il existe un treizième numéro intitulé : « Trafic d’Opium ». Les dessins venaient du crayon et de la plume de DUPUICH. L’idée qu’il eut de présenter son Wonderman tenant en mains deux des extrémités de la cape du surhomme, et sans doute sa seule réussite. Cela dit sans vouloir être méchant, les enfants !

 

Ce Wonderman dont nous bavardons un tout petit peu ici n’a rien à voir – où si peu – avec celui d’aujourd’hui proclamé par MARVEL.

 

Et notons encore un détail sur le visage du personnage : il porte un masque. Ce masque est un « loup ». Mais rend-il anonyme celui ou celle qui le porte ? ...Quoiqu’il en soit ce genre de masque connut un grand succès chez nous dans nos magazines pendant la seconde moitié de la décennie des années 40. Toutefois, regardez mieux : Dupuich a dessiné les deux yeux (tout au moins les deux pupilles). C’est tout a fait le contraire chez les autres héros BD masqués : les yeux sont supprimés ne laissant paraître que deux ovales blancs. Tenez trois exemples ci-dessous.

 

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Le Roi de la prairie (Dernier des fédérés) - Wonderman - Le Fantôme du Bengale

 

Ce Wonderman dont nous bavardons un tout petit peu ici n’a rien à voir – où si peu – avec celui d’aujourd’hui proclamé par MARVEL.

 

Bar Zing ne connut que modérément  Wonderman et n’en est pas collectionneur. Il lui préféra toujours dans le genre gros bras populaires « Le Fantôme du Bengale » ou encore « La Panthère Blonde ». Sans oublier « Alain la Foudre » ni « Popeye ». A chacun son enfance.

 

- Et Dick Tracy ? 

- En voila un qui n'existait pas en France pendant mon enfance. 

 

Doc Jivaro et MFCL