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18/08/2025

Washington, Bureau Ovale

Zélensky, 

la tête au carré ?

Zélensky Washington.jpg

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NB : Montluçon 27 juillet 1944

 

Ayant cessé d’avoir le goût et la force de longues randonnées de vacances me voici replié sur Montluçon mais, achtung ! Je viens de relire sous la plume d’Alain Bisson un écrit relatif à une historique « Attaque de l’Hôtel de l’Écu, 27 juillet 1944 » ...  Un attentat terroriste réussi par des maquisards à l’encontre de collabos pronazis. Parmi les résistants se trouvait une femme :  Nancy Wake. Et savez-vous comment la surnomma la Gestapo ? ... « La Souris Blanche ».

 

A ce propos, juste une simple remarque : dans l’illustré célèbre COQ HARDI créé par Marijac (qui connaissait fort bien l’Auvergne où il pêchait la truite), un des scénarios est consacré à la Résistance Française combattant l’occupant allemand. Le titre en est COLONEL X. Scénario Marijac, dessin Poïvet. L’héroïne principale est une jolie blonde surnommée « Souris Blanche ».

 

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Et pourquoi donc Souris Blanche ? Si votre âge approche du mien, vous avez depuis longtemps appris que le personnel féminin allemand dans nos villes était corseté d’un uniforme gris, ce qui fit aussitôt surnommer « Souris Grises » ces dames aux ordres de la Wehrmacht.

 

Sincèrement, je regrette de n’avoir pas plus souvent échangé avec Alain Bisson lors de nos trop brèves rencontres dans l’ancienne librairie « L’Idée-au-gramme ».

 

Bar Zing

17/08/2025

Tarzanides du grenier n° 655

ZAR’O

Editeur Claire Jeunesse

Année 1947

Dessin MOUMINOUX

 

 

Ce pockett n° 1 date de 1986. Mise en route à cheval par Les Éditions de la Page Blanche. L’omniprésence du Sergent Garcia donne à penser que ce nième renard du Mexique s’est fait sous l’influence des séries TV « à la pointe de son fouet » réalisées par les Studios Walt Disney. Sans oublier qu’un français déjà connu comme batteur dans le jazz allait jouer à son tour le rôle de ce Sergent Garcia pas mauvais bougre : Moustache.

 

BD Zorro, n° 1, 1986.jpg

 

Pour ce qui concerne les BD de notre pays nos éditeurs pensèrent qu’en réduisant les dimensions des, pages de nos illustrés, ils en augmenteraient les ventes. Nous étions alors dans la moitié des années 50 de 1900, les instituteurs hussard en blouse grise méprisaient nos lectures d’illustrés : « Je te confisque ce guignol ! Je te le rendrai à la fin de l’année scolaire ». Cause toujours menteur ! Le guignol finissait à la poubelle.

 

De nos jours la BD française est en pleine décomposition. Même les titre publiés en collaboration avec l’Italie ont disparu. Tenez, exemple : KIWI dont le numéro final - 582 – nous fit un signe d’adieu en janvier 2003.

 

Si vous avez la curiosité de lire les arguments avancés par les catholiques et les communistes en 1949 pour justifier le vote d’une LOA de censure en juillet 1949, vous avez remarqué que les borborygmes, les explosions et les zigzags comme déchirant le papier étaient dénoncés comme nuisibles à la bonne éducations des enfants. Cette Loi de Juillet 1949 n’étant pas abrogée comment se fait-il qu’un MANGA ne soit pas réprimandé ?

 

Les collectionneurs vieillissants tels que moi préfèrent la première série ZORRO celle de l’éditeur CHAPELLE, série apparue en remplacement de Jeudi Magazine. Le dessinateur OULIE assura les images du Justicier Masqué même lorsque l’hebdomadaire ZORRO modifia son nom pour celui de l’INVINCIBLE dont l’ultime numéro fut 144.

 

BD Zorro L'Invincible, 1955.jpg

 

Êtes vous d’accord avec moi : l’Alain Delon déguisé en Zorro ne nous a pas fait oublier Douglas Fairbanks.

 

Bar Zing

 

 

15/08/2025

15 août 2025 à la sauce woke

La Sainte Vierge Marie 

OU

votre nouvelle voisine musulmane ?

Fête du 15 août 2025.jpg

14/08/2025

Tarzanides du grenier n° 654

 

Tartine Mariol

 

Haute massive la Porte Blondel devrait pouvoir se dire : ce bld Bonne Nouvelle est trop étroit pour que j’y circule à mes aises.

 

Ce n’était pas notre réflexion à nous deux, un jeune bédéiste et moi qui marchions en direction de Drouot, histoire de ne pas rater le dernier métro. C’était presque minuit mais les noctambules ne manquaient pas ... Un petit groupe d’ombre s’était formé sur le trottoir de droite dans notre direction. Deux jeunes femmes (étudiantes ?) proposaient à la criée un nouveau petit journal dont le titre ne revient pas à ma mémoire. Était-ce « Macadam  » ? Ce mot aurait convenu étant connu la présence de prostituées dans le quartier. Malgré que les Halles « Ventre de Paris » aient été transbahutées à Rungis, les filles du jouir continuaient leur besogne en pratiquant les 3 X 8 (ça fait 24 heures camarades travailleurs).

 

Et justement les deux jeunes colporteuses incitaient à vaincre l’exploitation de la féminité par et pour les sales bonhommes égoïstes. C’était de ça dont parlait leur petit journal. De quoi bien faire rire le romancier créateur du Commissaire Maigret : Lui, Simenon, il connaissait très bien la pêche aux poissons en eau trouble : maquereau, morue, hareng.

 

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  • Même dans les bandes dessinées les morues sont présentes maintenant que les BD sont destinées aux adultes. Avant, lorsqu’il s’agissait de la traduction en français de séries américaines, ces dames capiteuses étaient supprimées dans les images lorsque ce n’était pas les images toutes entières qui disparaissaient.

 

Voici approximativement ce que raconta mon jeune élève, qui s’attira je ne sais plus quelle remarque terminée par ces mots : d’ailleurs nous ne lisons pas de BD.

 

Cependant, peu après, une des « politiques » reconnut : ha ! Si, tiens : quand j’étais gamine je lisais MARTINE.

 

  • Martine ? Ce n’est pas une Bédé c’est un texte avec des illustrations.
  • On dirait des livres avec des demoiselles coquettes présentées à des pédophiles plutôt bons garçons.
  • Ah ! mais je me suis trompée ! Je voulais dire TARTINE.

 

Bien sur : Tartine. La mémé Tartine. Assez gros succès dans notre pays comme en Italie d’où elle vient. Elle est maigre mais dotée d’une force herculéenne. Même Cassius Clay qui se faisait appeler Mohamed Ali, ne s’y frottait pas. Toutefois, Mémé Tartine est handicapée par un point faible, un « talon d’Achille ». Mais chez elle c’est un cor, un cor à l’orteil. Malgré que la nature préfère avoir des orteils au corps. Et à chaque fois qu’elle a mal à son cor, elle perd momentanément sa puissance de frappe.

 

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Bar Zing ne collectionne pas TARTINE. C’est tout à fait par z’hazard que ses pattes ont dégoté Tartine entre une série d’anciens Roag et une pile de TINTIN grande du plancher jusqu’au menton que je dois à un ami voisin de notre ancienne maison de vacances dans Cusset.

Pour ce qui est du mythe grec d’Achille et de son talon, seule partie vulnérable de son corps, il se raconte que sa maman Thétis afin de le rendre invulnérable, le trempa presque tout entier dans les eaux du Styx. Hélas ! Elle le tenait par l’arrière d’un pied et cette partie se trouva non protégée contre les blessures mortelles. Vous remarquerez que cette dame des origines manquait de vigilance. Mais peut-être préférez-vous mon opinion : le seul vrai « Talon d’Achille » d’Achille s’appelait Patrocle.

 

Mon  jeune élève d’Atelier BD ne manqua pas de signaler l’existence d’un certain petit garçon nommé Benoît Brisefer. Lui aussi, malgré sa culotte courte, possède une force extraordinaire sauf ... Sauf lorsqu’il est incommodé par un rhume.

 

  • Oui et c’est PEYO qui le créa. Reconnaissons que le même PEYO se montra plus inventif avec les ... Schtroumpfs (j’avoue avoir copié l’orthographe sur le web).
  • Comme quoi le monde des bandes dessinés pullule de nains, de gnomes, de Tom-Pouce et autres lilliputiens. On y trouve même un potier.
  • Un potier ?
  • Oui, tu sais bien : BEDONUS que j’ai créé en 1982 en observant un petit tonneau ventripotent, pas plus haut qu’une table basse, dans l’un des ateliers de l’ADAC. 

 

Bar Zing

 

Notre 15 août prochain :

NOISY-LE-SEX 

Sainte Barbie

Film Barbie Noisy Le Sec.jpg

10/08/2025

Tarzanide du grenier n° 652

Roitelet

 

Ce n’est pas « Paris au mois d’août » d’Aznavour, c’est l’été au mois d’août montluçonnais. Ca chauffe, ça cuit, ça grille même au point que ça incendie. Des foyers de départ pas toujours accidentels, hélas !

 

Le très bon côté du soleil c’est que les gamines, les demoiselles vraies ou fausses, les épouses et les célibataires de même que les grands mères se dévêtent, se déshabillant comme pour parvenir à une nudité qui vous libère, dit-on. C’est le grand moment où nous vérifions que la mode des tatouages a réellement envahit les bras et les jambes, voire le dos jusqu’à descendre pour couler entre-fesses.

 

Donc, généralement refusé pendant deux siècles en Occident sauf par les gredins et les femmes dites de mauvaise vie (mais de bons vits ?) le tatouage redevient omniprésent. Toutefois, il ne quitta jamais la bande dessinée où il exista souvent l’imagination des scénaristes et des graphistes. Un exemple suivant :

 

BD Le Petit Roi, aoüt 1939.jpg

Extrait de MATCH, nouvelle série n° 60, 1939

 

Le Petit Roi, personnage humoristique dessiné simplement résulte d’un nommé Soglow. Et je me souviens avoir lu et conservé en les prélevant dans Spirou des pages consacrées au 9e Art par Morris et Vankeer (1964 à 1967), parmi lesquelles deux relatives à une biographie brève de Soglow et son Petit Roi.

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Après la découverte du Continent Américain par des Européens croyant aborder « Les Indes », beaucoup des tribus dont la peau pouvait être entièrement tatouée, allaient et venaient dans une nudité totale. Il se raconta alors une anecdote probablement inventée : un des chrétiens venus d’Europe se scandalisait de la nudité de certains indigènes, notamment de celle des femmes ... A quoi l’une aurait répliqué :

 

  • Si tu me regardais dans les yeux, tu ne verrais pas que je suis nue.

 

Bar Zing