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12/07/2024

La "démocrassie" ? Ça ne s'arrange pas

BIDEN JOE 

se surpasse encore

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05/07/2024

Que deviennent les États-Unis ?

JOE BIDEN : 

Toujours droit dans sa hotte

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04/07/2024

Tarzanide n° 601

 

ET FANTINE ENGENDRA COSETTE

 

Certains jours, le matin de certains jours je prolonge la lecture d’un ouvrage que m’a offert récemment Georges Costecalde. Ouvrage sérieux, documenté. J’en suis à la visite officielle – brève mais officielle – que l’Empereur Napoléon III, en 1864, fit dans Montluçon alors en voie d’industrialisation.

 

Je suis de ceux qui n’ont toujours pas compris pourquoi Hugo le Victor s’efforça de disqualifier l’héritier politique de Bonaparte en le caricaturant comme « Petit ». Etait-ce donc se comporter en nabot que d’organiser la salubrité publique dans un Paris resté d’’insalubrité moyenâgeuse ? … Mais le romancier Hugo, autant imaginatif que superstitieux, fonctionnait selon un imaginaire noir et blanc, jour et nuit, les contrastes se valorisant les uns les autres … La jolie Esméralda et le bossu laideron Quasimodo, en opposition complémentaire romantique, c’est à dire irréelle. Il y eut aussi « L’Homme qui Rit » un enfant défiguré mais comme devenu « Beau Masque ». Hugo le Victor fonctionnait ainsi : l’adolescent voyou gavroche se montrant généreux mieux encore qu’un garçon bourgeois éduqué par des religieux. Mais le record de ce genre d’absurdité est détenu par le bagnard Jean Valjean qui, par son comportement sous une fausse identité, enseigne à tout le monde autour de lui comment se bien comporter dans les échanges civiles d’une société.

 

Certains historiens évoquent ce que furent les funérailles de Hugo le Victor : deux trois nuits d’une débauche collective populaire, toutes les sortes de putasseries publiques pendant que certains hommes et certaines femmes se déguisaient en personnages imités de ceux et celles imaginés par Hugo : une telle jouait à être La Thénardier, un autre se grimait en Javert. Il y eut même des gueuses troussées qui rigolaient en minaudant comme la chaste et embourgeoisée Cosette.

 

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Pages 6 et 7 du n° 9, année 1946 du magazine TARZAN des Editions mondiales.

Les vignettes sont signées René Giffey

 

Tiens ! et parlons-en de cette hypocrite Cosette ! Une petite gamine abandonnée, mal torchée, dans la gargote des Thénardier ! Et qui circule à quatre pattes sous des tables d’une étable d’alcooliques, les « rouliers » à grosse(s) braguette(s), tous obscènes dans leurs gestes et leurs propos … Une gamine dans cette ambiance et qui se comporte en grandissant comme une bien sage jeune-fille pour devenir une épouse "paupières baissées, cuisses serrées" fidèle, à son mari, le bécassou Marius : vous y croyez-vous ? Moi non.

 

Le seul personnage féminin vraiment crédible apparu dans Les Misérables c’est Fantine. Celle que tout le monde oublie après avoir lu Les Aventurlures abracadabrantes d’un Jean Valjean hugolien fantasmé. Fantine la prostituée populaire qui vend réellement des morceaux de son corps pour survivre et pour que vive sa fille dont le père n’est pas identifiable parmi tant de clients.

 

Bon ! J’arrête. J’arrête avant d’être arrêté.

 

Et je remercie Georges Costecalde puisqu’avec lui me voici moins orphelin de l’un des ancêtres de mon pays : Charles Eugène Cadier baron de Veauce.

 

Bar Zing

 

23/06/2024

Tarzanide n° 598

 

HOMME SINGE, PAS VALET

 

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Bon ! Vous venez de lire sous l’image et vous avez compris : TAR-ZAN (Peau-nue) ne plie jamais ses genoux devant un autre homme. Prince, roi, empereur, milliardaire ou simple smicard il s’en moque bien. Même les hiérarchies religieuses ne l’impressionnent pas. Il ne se prosterne même pas devant telle ou telle divinité. Et lorsqu’il se met à quatre pattes c’est pour renifler les effluves celles d’un ami qu’il recherche, ou celles d’un tyran qu’il jure de détruire.

 

Évidemment ce ne sont là que les aventurlures d’un personnage désormais mythique dont la place auprès d’un Gilgamesh, Hercule ou d’un Adam ne se discute même plus.

 

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Dans les multiples éditions en langue française, romans ou bandes dessinées, voire spectacles cinématographiques, les exemples par lesquels TARZAN apporte la preuve qu’il ne courbe son échine en présence d’aucune hiérarchie humaine ou divine, abondent.

 

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Deux images signées Rex Maxon

 

La belle et forcément cruelle NÉMONE règne sur une cité somptueuse dominée par un dôme en or.

 

Tiens ! Tiens ! N’a t’on pas entendu parlé d’un grand prophète s’envolant au ciel depuis un dôme en or ? Merveille !

 

Le refus absolu par lequel TARZAN entend se faire respecter, voire se faire admirer lui aurait sûrement attiré les pires ennuis, jambes brisées, colonne vertébrale cassée et mise à mort, s’il n’avait profité sans y penser d’un privilège réservé aux fous : l’idiot comme le fou bénéficient souvent d’une faveur de la part des lois d’une cité : avoir le droit de dire quatre vérités désagréables à tel ou tel un monarque. César lui-même devait tolérer les ricanements du crétin ; les rois espagnols entretenaient leurs déments. Aujourd’hui encore nos tribunaux pardonnent globalement à tel ou tel individu jugé maboul.

 

Ainsi TARZAN fut-il épargné en présence de la jolie et capricieuse (encore une !) ZORA, princesse du royaume des lilliputiens.

 

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Images signées Bob Lubber

(Images quelque peu censurées. Loi de 1949)

 

Malgré tout et personne n’étant parfait, il fut un moment exceptionnel pendant lequel l’invincible Lord Greystoke allias TARZAN plia un genoux devant une jolie fille. Reine de la Cité des Lions. Cet instant inouï dessiné par Hogarth en date du 23 may 1937, se produisit peu de semaines après que Harold Foster ait cédé sa place pour l’illustration des exploits imaginaires du personnage créé par Edgard Rice Burroughs en 1909.

 

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Cette reine qui eut le privilège de voir TARZAN agenouillé devant Elle, se prénommait NAKONIA. Et savez-vous ? Les syllabes de ce prénom me rappellent l’enseigne d’un restaurant proche de Montluçon  : des Bégonias, des Hortensias, des Magnolias ou je ne sais plus quoi, la où on me servit du poulet sec comme une assiette hors service. Une salle dans lequel je me trouvai par hasard en compagnie d’un groupe d’anciens salariés de chez Dunlop.

 

Bar Zing

 

21/06/2024

22 juin : Journée du don d'organe(s)

Chacun se prépare 

pour l'autre monde

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16/06/2024

Tarzanide n° 597

 

HARDI  DONALD !

HARDI PAUL WINKLER !

 

Vous ne me croirez peut-être pas mais Françoise Hardy et sa voix qualifiée de mélancolique n'intéressèrent pas ma vingtaine d’années disparue. En fait le monde « yéyé » des débuts de « Salut les Copains », j’en restais totalement éloigné. La jeune fille qui devait devenir ma femme, également, elle s’en fichait.

 

Cependant le patronyme HARDY, lui, évoquant aussi une qualité : la hardiesse du français hardi me rappelle encore l’existence ancienne d’un journal illustré hebdomadaire publié pendant l’année 1937. Eh oui : encore un truc vieillot ! … A lire il ne comptait que huit pages et, seules, deux d’entre-elles étaient imprimées en quadrichromie.

 

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Hardi !, n° 21 (14 novembre 1937)        Hardi ! N° 22 (21 novembre 1937)

  

Il n’y eut que 22 numéros et s’ils sont recherchés par les collectionneurs c’est en raison du personnage MALABAR en première page dessiné par René Giffey, talentueux et abondant. Oui, oui : je sais : pour les gamins d’à présent Malabar évoque un chewing-gum ; cette foutue gomme à mâcher dont mon instituteur prétendait me protéger : « Ça va te causer de l’aérophagie ! ». Mais pendant la jeunesse de mon père, le mot Malabar correspondait à un homme costaud, redoutable devant lequel mieux valait s'éloigner.

 

Une fois disparu pour céder sa place à L’EPATANT, l’existence passée du journal HARDI devait être rappelée au moment de la création de l’hebdomadaire Donald en 1947, un dimanche 23 mars.

 

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Personnellement j’ai toujours choisi Donald plutôt que Mickey. On sait que Donald a bien du souci avec l’éducation de ses trois petits neveux : Loulou, Fifi et Riri. Tenez : dans ma classe de l’Ecole Voltaire, en préparation du CEP, trois enfants de mon âge jouaient à se surnommer Fifi, Loulou et Riri. Il arriva que l’un des trois fut un concurrent pour moi dans la manière de dessiner des petits guignols.

 

Reste que, déjà ! Nous nous sentions avertis de ce que « Tous les garçons et les filles ... savent bien ce que aimer veut dire » comme plus tard le chantonnerait Françoise Hardy. Cependant nous, nous avions notre refrain en bordures humides du ruisseau des Etourneaux :

 

Un, deux, trois

Marie couche toi

Quatre, cinq, six

Écarte les cuisses

...

 

Mais je vous évite la suite !

 

Bar Zing