14/08/2025
Tarzanides du grenier n° 654
Tartine Mariol
Haute massive la Porte Blondel devrait pouvoir se dire : ce bld Bonne Nouvelle est trop étroit pour que j’y circule à mes aises.
Ce n’était pas notre réflexion à nous deux, un jeune bédéiste et moi qui marchions en direction de Drouot, histoire de ne pas rater le dernier métro. C’était presque minuit mais les noctambules ne manquaient pas ... Un petit groupe d’ombre s’était formé sur le trottoir de droite dans notre direction. Deux jeunes femmes (étudiantes ?) proposaient à la criée un nouveau petit journal dont le titre ne revient pas à ma mémoire. Était-ce « Macadam » ? Ce mot aurait convenu étant connu la présence de prostituées dans le quartier. Malgré que les Halles « Ventre de Paris » aient été transbahutées à Rungis, les filles du jouir continuaient leur besogne en pratiquant les 3 X 8 (ça fait 24 heures camarades travailleurs).
Et justement les deux jeunes colporteuses incitaient à vaincre l’exploitation de la féminité par et pour les sales bonhommes égoïstes. C’était de ça dont parlait leur petit journal. De quoi bien faire rire le romancier créateur du Commissaire Maigret : Lui, Simenon, il connaissait très bien la pêche aux poissons en eau trouble : maquereau, morue, hareng.
- Même dans les bandes dessinées les morues sont présentes maintenant que les BD sont destinées aux adultes. Avant, lorsqu’il s’agissait de la traduction en français de séries américaines, ces dames capiteuses étaient supprimées dans les images lorsque ce n’était pas les images toutes entières qui disparaissaient.
Voici approximativement ce que raconta mon jeune élève, qui s’attira je ne sais plus quelle remarque terminée par ces mots : d’ailleurs nous ne lisons pas de BD.
Cependant, peu après, une des « politiques » reconnut : ha ! Si, tiens : quand j’étais gamine je lisais MARTINE.
- Martine ? Ce n’est pas une Bédé c’est un texte avec des illustrations.
- On dirait des livres avec des demoiselles coquettes présentées à des pédophiles plutôt bons garçons.
- Ah ! mais je me suis trompée ! Je voulais dire TARTINE.
Bien sur : Tartine. La mémé Tartine. Assez gros succès dans notre pays comme en Italie d’où elle vient. Elle est maigre mais dotée d’une force herculéenne. Même Cassius Clay qui se faisait appeler Mohamed Ali, ne s’y frottait pas. Toutefois, Mémé Tartine est handicapée par un point faible, un « talon d’Achille ». Mais chez elle c’est un cor, un cor à l’orteil. Malgré que la nature préfère avoir des orteils au corps. Et à chaque fois qu’elle a mal à son cor, elle perd momentanément sa puissance de frappe.
Bar Zing ne collectionne pas TARTINE. C’est tout à fait par z’hazard que ses pattes ont dégoté Tartine entre une série d’anciens Roag et une pile de TINTIN grande du plancher jusqu’au menton que je dois à un ami voisin de notre ancienne maison de vacances dans Cusset.
Pour ce qui est du mythe grec d’Achille et de son talon, seule partie vulnérable de son corps, il se raconte que sa maman Thétis afin de le rendre invulnérable, le trempa presque tout entier dans les eaux du Styx. Hélas ! Elle le tenait par l’arrière d’un pied et cette partie se trouva non protégée contre les blessures mortelles. Vous remarquerez que cette dame des origines manquait de vigilance. Mais peut-être préférez-vous mon opinion : le seul vrai « Talon d’Achille » d’Achille s’appelait Patrocle.
Mon jeune élève d’Atelier BD ne manqua pas de signaler l’existence d’un certain petit garçon nommé Benoît Brisefer. Lui aussi, malgré sa culotte courte, possède une force extraordinaire sauf ... Sauf lorsqu’il est incommodé par un rhume.
- Oui et c’est PEYO qui le créa. Reconnaissons que le même PEYO se montra plus inventif avec les ... Schtroumpfs (j’avoue avoir copié l’orthographe sur le web).
- Comme quoi le monde des bandes dessinés pullule de nains, de gnomes, de Tom-Pouce et autres lilliputiens. On y trouve même un potier.
- Un potier ?
- Oui, tu sais bien : BEDONUS que j’ai créé en 1982 en observant un petit tonneau ventripotent, pas plus haut qu’une table basse, dans l’un des ateliers de l’ADAC.
Bar Zing
18:18 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tartine, benoît brisefer, peyo, giulio chierchini, tartine mariol, bandes dessinées de collections
26/06/2025
Le Mozart des Schtroumphs du pipeau :
Presque 3 milliards de dette ?
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N.B. : Tiens ! L’industriel Bernard Henry Lévy donne son avis matinal politique sur CNews. T’as entendu ça ?
- Non ! Mais je maintiens mon opinion à savoir que la meilleure réussite de BHL c’est son n’épouse d’hier Arielle Dombasle. Mais je viens d’entendre confirmer que les soldats russes nostalgiques de l’URSS capturaient des enfants ukrainiens pour les conditionner à combattre ... L’UKRAINE. Ça ne te remet rien en mémoire ? Réfléchis.
- Mais si ! Le Lebensborn ! Ces nurseries nationales-socialistes où des nouveau-nés recevaient arbitrairement la nationalité allemande.
Te souviens-tu de la chansonnette de Reggiani ? Les loups ... Les loups hou ! Hou ! Sont entrés dans Paris.
- Les janissaires aussi.
Bar Zing
NB : 16 h Bar Zing préférait en sa genèse les lettres plutôt que les chiffres. Ce qui n'empêcha pas son prof de math, Mr Chassagne, d'indiquer "Bon en mathématiques" sur mon bulletin de notes. En fait les trois premiers chiffres que j'ai retenus sont : 6, 4, 2 ! disposez les à la verticale vous obtenez le profil du bonhomme 642. Que voici un presqu'un préambule pour avouer que, ce matin, j'ai confondu 3 milliards de dettes avec 3 mille milliards.
11:07 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Macron, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : macron, peyo, schtroumphs, dette france