19/09/2013
Dessin dédié à la mémoire de PIERRE MOUCHOT (1911-1966)
Le justicier masqué FANTAX – dont nous avons parlé à maintes reprises dans nos rubriques consacrées aux BD anciennes – FANTAX est-il le seul capable de rétablir en France la paix publique disparue par l'effet criminogène des lois laxistes ?
18:44 Publié dans Arts, BD, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fantax, danièle mouchot, pierre mouchot, bob roc, éditions rhodaniennes, bd, bandes dessinées anciennes, illustrations pour enfants
14/09/2013
En marge des Tarzanides, un superhomme masqué, fabriqué français
Un simple brûleur de gaz peut provoquer des effets extraordinaires et corriger la timidité chez certains messieurs malingres. La preuve par ces quatre vignettes extraites d'une bande dessinée année 1948.
SATANAX, Satan.
Satan, premier des anges rebelles contre la tyrannie que le dieu d'Israël inflige aux hommes, les contraignant à ne servir que Lui dans Sa guerre hégémonique contre ses frères et sœurs, tous dieux et toutes déesses qu'Il fait périr, siècle après siècle, dans un impitoyable holocauste fratricide.
Satan, par qui vient toute jouissance et toute science.
Mais SATANAX, personnage doté d'une courte vie dans les BD françaises, reste fort loin de telles ambitions universelles. Satanax qui n'est à son commencement qu'un gringalet provincial, binoclard et clerc de notaire, moqué au jour le jour par sa femme, la jolie Sylvia. Mais pourquoi l'a t'elle épousé ? La paire de lunettes supportée par le petit nez de ce petit homme, n'était-elle pas pendant le XIXe siècle et dans l'imagerie humoristique comme l'indice, comme le symbole d'une impuissance sexuelle ?
Et comment ce minus va t'il se transformer en l'athlétique et invincible Satanax, je vous le demande un peu.
Mais voici que j'abrège, j'y suis obligé. Mon épouse insiste vraiment pour que je l'accompagne pour notre approvisionnement quinzomadaire. "C'est chiant dit-elle. J'ai hâte de profiter du DRIVE". Mon épouse est une française évoluée. Elle parle couramment franglais, comme frappée d'une moderne schizophrénie dont ne se corrige aucun des journaliste actifs dans l'héxagone. Moi, je reste vieux jeu. Je ne sais toujours pas comment écrire « chaud bise » lorsque je rédige un compliment à l'attention d'Amanda Lear ou de Victoria. C'est peut être ce qui explique qu'elles ne me répondent jamais.
Lecteur, si tu es patient comme les statues de plâtre dans l’Église Saint Paul, tu attendras samedi prochain pour connaître la rarissime couverture du numéro 1 de Satanax ainsi que l'atmosphère de ses victoires remportées de haut vol.
Doctor Jivaro
18:03 Publié dans Arts, BD, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : satanax, bd, bandes dessinées anciennes, illustrés pour enfants, tarzanides, superhomme, jean d'alvignac, a. liquois
12/09/2013
NICE : un récidiviste "Badinter-Taubira" ...
... cambriole une bijouterie
et se retrouve avec du plomb
14:26 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Faits-divers, Journaux, Justice, Media, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nice, la turquoise, le figaro, restaurant d'angleterre, badinter, taubira, bijouterie, braquage, délinquance, récidive
07/09/2013
Les tarzanides du grenier (n° 39)
Trois semaines ! Nous a fallu pas moins de trois semaines d'une enquête aussi discrète que pointilleuse pour trouver la dernière demeure, le dernier refuge de l'un des plus célèbres justiciers masqués qui amusèrent d'autant mieux notre enfance que nos instituteurs et notre curé nous en déconseillaient les aventures.
En voyant cette modeste porte marquée de cinq lettres qui ne viennent pas de Cambronne, nous crûmes d'abord à une plaisanterie de gamin. Mais non, non mais : ce fut bien Bernado, serviteur muet de Diego de la Véga, qui marqua ainsi l'emplacement derrière lequel agonisa, oublié de tous, le héros au fouet mordant.
Une indiscrétion du voisinage, nous apprit que sur le tard de ses jours ZORRO utilisa l'encaustique Diamantine fabriquée à Montluçon, pour cirer ses bottes rapiécées dont le cuir gémissait au contact du parquet en bois exotique.
Dans les décennies 50 et 60 ce fut principalement le ZORRO dessiné par Ouliè qui occupa le premier plan. Il y eut pourtant d'autres dessinateurs attelés à ce personnage.
Voici ci-dessus un ZORRO beaucoup moins connu. Un ZORRO jeune, blondinet tout rieur et dessiné par Gire pour la Collection Hurrah ! d'après le film Républic Pictures distribué par les Films de Koster – Ouf ! C'était en 1949 et je venais de gagner mes sept ans.
Docteur Jivaro
16:47 Publié dans Arts, BD, Blog, Journaux, Media, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zorro, bandes dessinées anciennes, illustrés pour enfants, gire, oulié, encaustique diamantine, montluçon, douglas fairbanks, marguerite de la motte
31/08/2013
Le Petit Censeur Illustré n° 7
Depuis le numéro 12 jusqu'au 15 dans la troisième série de hebdomadaire TARZAN - 1953 – le jeune lecteur pouvait suivre le parcours de révoltés Zoulous ravageant des villages peuplés de familles originaires de l'Europe.
On se trouve alors à proximité d'un chef-lieu – Kindu – autrefois désigné Port – Empain en souvenir du chemin de fer installé colonialement par un pays d'hommes blancs jadis expansif : la Belgique.
Agir de nuit en cachant leur visage sous un masque phosphorescent, telle est la tagada tactique des rebelles africains que le fils adoptif de Kala la simiesque devra abolir.
Oh ! Oh ! Un policier colonial se voilant d'une cagoule ! Serait-ce lui le chef secret des révoltés incendiaires, lequel s'assure l'obéissance des émeutiers en s'attribuant le nom historique d'un grand empereur zoulou : Shaka ? … TARZAN devra, à son tour dissimuler sa physionomie sous une capuche, pour vaincre son ennemi politique.
L'une de mes trois collections complètes de la troisième série des TARZAN – de 1 à 31 – comporte une dizaine d'exemplaires frappée du tampon « Secrétariat Commission de Surveillance etc. » Quelques-unes des images sont rayées d'un gros trait rouge d'encre indiquant l'hostilité de tel ou tel censeur envers leur contenu. Un avertissement suivait parfois à l'adresse de l'éditeur : « à l'avenir veillez à ne pas faire paraître de telles violences pour un public d'enfants ».
Il n'était pas rare que cette « Commission Surveillance, etc. » se plaignît de recevoir avec du retard les journaux BD mis en vente avant qu'elle en enregistrât réception. Pourtant, exemple contraire, le numéro 21 du 15 août 1953, bel et bien reçu le 9 août. Mais lorsqu'on veut tuer son chien …
Les censeurs eux-aussi portent souvent un masque. Ainsi dépersonnalisés ils n'en sont que mieux à leurs aises pour causer du tort à telle ou telle « tête de turc ». Leur masque c'est la pudeur ou encore l'abstinence, et c'est ainsi qu'ils prétendent protéger l'innocence alors qu'ils condamnent à une longue ignorance divers groupes sociaux.
Docteur Jivaro
17:50 Publié dans Arts, BD, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Le Petit Censeur Illustré, Media, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, censure, tarzanide, bd, bandes dessinées anciennes, hogarth
17/08/2013
Le Petit Censeur Illustré n° 5
FANTAX, grand cagoulard justicier, fut condamné à disparaître pendant le 2ième trimestre 1949. Son succès populaire énorme ne le protégea pas, tout au contraire. Plus il devenait illustre, plus les maisons concurrentes s'acharnaient contre lui. Principalement par l'intermédiaire d'une « Commission de Surveillance » noyautée par les staliniens et les papistes.
Les brutalités parfois sanglantes de FANTAX ne constituaient d'ailleurs pas l'unique accusation que ses ennemis portaient contre son existence. Ils lui reprochaient aussi de se déguiser sous un masque, donc de cacher son identité comme le fait généralement tout malfaiteur. FANTAX ne fut évidemment pas le seul héros de BD masqué finalement obligé de se retirer de tous les journaux destinés à la jeunesse française. (ou alors d'enlever son masque pour obtenir le droit de continuer mais en affadissant ses aventures fictives). Beaucoup d'autres « Justiciers masqués » furent jetés aux oubliettes. La censure étant d'autant plus générale que les catholiques et les communistes, tout en visant la même cible, se faisaient concurrence pour décider qui de l’Église ou qui du Parti gagnerait en premier la bataille contre … Contre La Cagoule.
Zorro « l'homme au fouet eut à subir de fréquents changements dans le dessin de son Titre – Bandeau. Les modifications s'expliquaient tantôt à cause d'une remontrance manifestée par la loi de 1949, tantôt d'une concession faite par le directeur Jean Chapelle pour se préserver de sanctions éventuelles.
Nous donnerons un aperçu, semaine prochaine, de certaines des brimades subies en France par plusieurs des justiciers masqués aimés par les enfants de la génération de mon père ainsi que par ceux de la mienne.
Docteur Jivaro
17:46 Publié dans Arts, BD, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fantax, amok, lone ranger, the phantom, jean chapelle, zorro, fantomette, bd, bandes dessinées anciennes, censure, illustré pour enfants