22/08/2020
Tarzanides n° 446
APRÈS ROLLON ET CHARLES LE SIMPLE
Edité par Impéria à partir de février 1958, la BD OLIVER n'est qu'un petit format de fouille sur lequel je n'ai jamais porté ma curiosité.
Alors d'où vient ce numéro 1 chez vous ?
Simple ! Il y eut toute une période pendant laquelle j'achetais beaucoup de premiers numéros relatifs aux journaux illustrés mais sans entreprendre d'acquérir toute la collection de Jules Machin ou de Machin Jules. Par exemple ce fut aussi le cas du magazine LUI de l'année 1963 : Je me payais son premier exemplaire, celui où Valérie Lagrange pose toute nue sans laisser voir un bout de téton mais je n'ai plus renouvelé une dépense pour Monsieur Filipacchi, sauf peut-être pour la couverture où Bernadette Lafont et ses deux filles siègent en porte-jarretelles. Autre-temps, autres mœurs.
OLIVER, pauvrement imité de ROBIN DES BOIS, reprend l'époque des rivalités féodales entre Normands et Anglais, en conséquence de la victoire armée de Guillaume Le Conquérant héritier de Vikings peu à peu francisés.
J'avoue que dix minutes avant de débuter ce commentaire j'ignorais la quantité de numéros de la collection OLIVER. Je me suis informé dans Wikipédia où j'ai trouvé : 471 numéros, le dernier daté pendant l'année 1986.
C'est le fait que je me suis payé beaucoup de numéros 1 qui motive que j'ai choisi Doc Jivaro comme pseudonyme, un « Jivaro » désignant dans le lexique du BDM un amateur de bandes dessinées « cassant toutes les séries en leur coupant la tête ».
En existe sûrement collectionnant la bibliothèque ARLEQUIN : pourquoi pas d'autres collectionnant OLIVER ?
Doc Jivaro
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18/08/2020
Pour réponse à un commentaire d'hier
OH, HISSE ! OH, HISSE !
Des années … que dis-je ? Des décennies que je me promets de temps en temps de rédiger ce qui pourrait bien devenir un bouquin à publier. Mais pour quel sujet opter ? Je me dis que des souvenirs racontés en pointillés pourraient suffire.
J'avoue avoir perdu beaucoup de temps à rêvasser, pour ne pas écrire à fainéanter. Quasiment tout est resté à l'état de projets. Je me retrouve en fin de vie comme avec de grosses pierres taillées pour un édifice jamais bâti. Ne me reste t'il qu'à me pendre ?
A propos de pendaisons : celles-ci restent rares dans les bandes dessinées destinées à l'enfance. Aujourd'hui, une loi les interdit. Toutefois, lorsque j'étais écolier, il nous était encore possible d'assister à l'une d'entre-elles. Par exemple grâce aux images ci-dessous extraites d'une BD ayant pour titre ZAR'O en 1948.
C'était le nommé Mouminoux qui œuvrait ainsi pour les éditions « Claire Jeunesse » situées 36 rue de France à Nice. Tous les amateurs des styles variés de Mouminoux ignorèrent longtemps la jeunesse risquée de ce gaillard aventuré dans les pays de l'Est de l'Europe.
ZAR'O était imprimé sur seize pages d'un mauvais papier dont les usages après lecture se devinent, tantôt pour aider à allumer le feu du poêle, tantôt pour être déchiré en morceaux que l'on froissait en se dirigeant vers le fond du jardin dans une cabine traversée de courants d'air. Voulez-vous un dessin ?
Dans la rue une dizaine de maisons séparées par des jardins plus ou moins entretenus, et pas un voisin ne disposait de commodités sous son toit. Seule une habitation construite pendant la période dite « La drôle de guerre 1939-40 » mettait des WC à portée immédiate des fesses d'une famille. Il y avait là deux enfants : un garçon, une fille qui attendaient pendant toute l'année le retour de leur père capitaine en Algérie. Celui-ci emportait avec lui son automobile, une traction-avant noire. C'était bien commode, ça nous permettait de jouer au ballon dans l'espace vide du garage les jours de pluie.
La gamine se montrait fiérote affirmant : « Mon père, il CAUSE arabe ! »
- Son père il a une poule là-bas chez les melons, racontait mon papa à moi. Mais je ne vous dirai pas qui me l'a dit.
Étonnons-nous de ne pas avoir à lire plus de mauvais coups dans les faits-divers.
Doc Jivaro
17:02 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Moeurs, Montluçon, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mouminoux, zar'o 1948, drôle de guerre, éditions claire jeunesse, bandes dessinées de collection
11/08/2020
Tarzanides n° 445
Un commentaire du 9 août 2020 m'a rappelé qu'un cirage KIWI existait, ce qui n’atténue en rien la longévité et célébrité du format de poche Bédé KIWI. Mais tout peut arriver et il m'arriva de fréquenter de jeunes amateurs de bandes dessinées ignorants jusqu'à l'existence des titres pourtant fameux de l’Éditeur LUG.
Outre ses 582 numéros mensuels, KIWI fut de temps en temps publié sous forme de numéros spéciaux, par exemple le Spécial KIWI n° 49 du 20 juin 1959. Je vous en présente la couverture parce que celle-ci expose un des aspects de l'oiseau Kiwi dont le nom lui sert de titre.
J'ai signalé que le talentueux Jean Cézard avait donné une forme amusante à l'oiseau mais ici ce n'est pas lui qui opéra pour le rendre présent sur cinq ou six pages du mensuel qui allait disparaître pendant l'année 2003. Ainsi dans ce numéro 49 Spécial les images humoristiques de KIWI ne sont pas signées de Cézard, et l'auteur probablement italien me demeure inconnu.
Blek Le Roc, héros trappeur jamais absent du titre KIWI, et Miki Le Ranger personnage principal de RODÉO, autre titre de l’Éditeur LUG, sont manifestes dans ce numéro 49 Spécial KIWI.
Ce qui est aussi manifeste en ce moment du mois d'août c'est que Doc Jivaro n'est plus capable de courir le cent mètres même si son épouse lui certifie qu'avec de la volonté même un cul de jatte peut enfiler une paire de chaussures en l'absence de pieds. La Méthode Coué, vous connaissez ?
Doc Jivaro
18:18 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Journaux, Montluçon, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kiwi, jean cézard, blek le roc, lug, méthode coué, bandes dessinées de collection, bar zing, doc jivaro
08/08/2020
Tarzanides n° 444
En 2003 et dans Montluçon ville bourbonnaise où je naquis, j'achetais KIWI, le dernier numéro, le numéro 582. Un mensuel BD dont le format-poche ne fut jamais modifié pendant sa cinquantaine d'années de publication (13 X 18 cm).
Le commerçant âgé me voyant pour la première fois se permit un commentaire amusé alors que je posais trois pièces de 1 euro sur le petit comptoir tout en gardant le petit bouquin contre moi.
- Vous rajeunissez monsieur.
- Vous savez, dis-je, j'ai acheté le numéro 1 lorsqu'il parut en 1955. Je ne vais pas rater le final.
- Je ne veux rien affirmer, reprit le bonhomme. Mais me semble bien que moi aussi je me le suis acheté.
KIWI, sur sa couverture, affichait presque toujours la silhouette de son personnage principal qui assurait son succès. C'était BLEK le ROC. Le trappeur sans cesse en lutte contre les « homards rouges », comprenez : contre les anglais qui prétendaient gouverner les immenses terres amérindiennes du « Nouveau Monde ». En ce temps là, la Louisiane appartenait à la France, souvenons nous, et c'est ce qui explique en partie que nos pères aient aidé militairement les jeunes américains à obtenir l'indépendance.
L'autre BD présente dans KIWI à ses débuts, avait pour titre : Le Petit Duc. Cette série était surtout appréciée pour les dessins signés de DEVI (Devida). Celui-ci, je le connaissais depuis l'année 1949 lorsqu'il agissait dans l'hebdomadaire AVENTURES, journal illustré qui faisait la part belle aux images italiennes.
Aventures, n° 17, année 1949
D'abord édité par LUG et sous la gérance de Marcel Navarro cofondateur avec Pierre Mouchot du fabuleux cagoulard FANTAX, le pocket KIWI termina son existence chez l'éditeur SÉMIC.
Allez ! Doc Jivaro va se reposer comme un fainéant, la canicule fatigue le peu de santé qui lui reste.
Doc Jivaro
17:59 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : kiwi, devida, devi, blek le roc, lug, pierre mouchot, bandes dessinées de collection, bar zing, doc jivaro
05/08/2020
Tarzanides n° 443
Reprenons un peu avec Norbert Moutier, ne serait ce que pour apporter un complément d'info quant à son fanzine MONSTER BIS, n° 24 « Les Filles de la Jungle » dont nous exposons, ici, le scan de la couverture.
Très fourni en photos cinématographiques, un flot de commentaires s'étirent depuis la (déjà!) mythique Dorothy Lamour jusqu'à des productions raccordées à l'éditeur de BD érotiques ELVI FRANCE des années 1970. C'est dire qu'ainsi se préparait un cinéma pornographique enfin disponible pour le grand public avant de se retrouver confiné en famille grâce à l'apparition des cassettes vidéo. Eh ! Eh !
Norbert Moutier consacre – le verbe n'est pas trop fort – plusieurs pages à la jeune et piquante actrice allemande Marion Michael dans le rôle de LIANE. Épargnée par les lions en cage cette jeune créature prime-sautière sera victime d'un féroce accident d'automobilistes en liberté.
Les superbes Tarzanides de la bédé et du cinéma, dont les deux prototypes sont Sheena de Will Eisner ET Tarzella de Rex Maxon ne firent pas oublier leur modèle phallocrate TARZAN dont l'existence fondatrice est rappelée par Norbert Moutier lorsqu'il signale le film TARZAN Y EL ARGO IRIS daté de 1970, film qui fut d'abord interdit aux moins de dix-huit ans.
Monster Bis, n° 71
L'acteur LEX BARKER remplaça Johnny Weissmuller en 1948 pour le film TARZAN ET LA FONTAINE MAGIQUE. J'étais alors âgé de six ans et me trouvais en vacances d'été dans le bourg de Chénérailles, en Creuse, pays des fougères et des vipères. Je n'eus pas à le lire dans un journal que le seul cinéma présent dans le grand village, affichait le film « Tarzan et la Fontaine Magique ». Je n'eus pas à le lire puisque le garde-champêtre debout à l'angle d'une maison en face de chez nous, battit le tambour – vlan !, vlan et revlan ! annonçant à voix forte le spectacle cinématographique de l'homme qui singe les singes. C'était dans la rue où se tenait un fromager régional répondant au nom de Pianet.
Mon oncle Marcel et ma tante Camille que j'aimais beaucoup tous deux, cédèrent gentiment à mon souhait entêté et me menèrent voir le film. Lorsque nous sortîmes après la séance, les adultes ne manquèrent pas de me questionner :
- Alors, tu as aimé ?
- Ouais ! Mais ce n'est pas le vrai Tarzan. Le vrai c'est Johnny Weissmuller.
Mon opinion était bien établie là-dessus.
Doc Jivaro
12:19 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Journaux, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arzan, norbert moutier, dorothy lamour, sheena, rex maxon, monster bis, lex barker, johnny weissmuller, bandes dessinées de collection, bar zing, doc jivaro, marion michael
04/08/2020
Une journée du mois d'août
Bar Zing
donne rendez-vous demain mercredi
18:39 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Montluçon, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bar zing de montluçon, tarzanides, ryal