Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/05/2021

Tarzanide n° 498

 

LES NÉGRIERS ET NOUS

 

Lorsque mon enfance, cinq jours sur sept, se faisait présent à l’école, l’esclavage n’était pas un sujet historique de premier plan. Je ne me souviens pas qu’un de nos instituteurs de la Laïque en ait parlé. Heureusement pour nous autres écoliers, la bande dessinée faisait de la « traite des noirs » un de ses thèmes mais sans oublier de nous faire entendre que l’esclavage s’était pratiqué partout dans le monde et que les blancs, eux-aussi, s’étaient retrouvés exploités « taillables et corvéables à merci ».

 

Du numéro hebdomadaire 159 au numéro 164 de la collection année 1949 de TARZAN publié par les Éditions Mondiales, une tribu de familles noires est victime d’esclavagistes, l’un arabe, l’autre européen. L’un Hassim Hassan, l’autre Donald Mac Nabb. Le premier trafique « le bois d’ébène », le second l’ivoire qu’il arrache aux éléphants. Mais tous deux et leurs complices nombreux ne s’attendaient pas à l’intervention du héros de papier créé par Edgard Rice Burroughs.

 

 

:esclavage,Paul Reinman,Taubira,BD Tarzan 1949,Tarzanides du grenier,bandes dessinées de collection,Doc Jivaro,Bar Zing de Montluçon,

 

 

Les images sont dessinées par l’américain Paul Reinman dont la signature n’apparaît pas dans la version française. L’épisode original a pour titre : Tarzan and The Slavers.

 

 

:esclavage,Paul Reinman,Taubira,BD Tarzan 1949,Tarzanides du grenier,bandes dessinées de collection,Doc Jivaro,Bar Zing de Montluçon,

 

 

Récemment, la Madame Taubira, socialiste, a voulu stigmatiser l’homme blanc européen en faisant de lui comme le seul esclavagiste a avoir exploité l’homme noir. On lui a fait remarquer que les arabes musulmans avaient eux-aussi et pendant beaucoup plus longtemps pratiqué l’esclavage aux dépens de la race noire. Mais elle a refusé, d’après ce que j’ai cru comprendre, de signaler cette réalité. Doit-on en conclure que Madame Taubira ne parle de l’esclavage que pour dénigrer au maximum l’homme blanc européen ?

 

Nous semble pourtant que ce vilain pas beau homme blanc est le premier à avoir condamné la pratique de l’esclavage et fait voter des lois l’interdisant.

 

Doc Jivaro

14/12/2013

Les Tarzanides du grenier n° 44

C'est au départ de son numéro 1 (année 1972) que SAGEDITION permit aux enfants vieillis que nous sommes, de connaître en entier plusieurs des épisodes de TARZAN longtemps demeurés incomplets en France.

 

bandes dessinées,bd,dann barry,john lehti,paul reinman,cardi,editions del duca,sagedition,tarzan,tarzanides

Bimensuel n° 1 Fragment d'un dessin signé Russ Manning.

 

Extraite du numéro 101 (année 1948) de l’hebdomadaire TARZAN, l'image ci-après peut servir à exercer notre sens de l'observation. Tel un jeu des 7 erreurs. Toutefois, en réalité il ne s'agit pas d'erreurs ; s'agissant essentiellement du double effet d'une censure.

 


bandes dessinées,bd,king,fred hartman,editeur sage,jim gary,thunder jack,rancho,donald,tarzan,tarzanides


Dessinée par Dann Barry puis mutilée afin d'être imprimée chez Georges LANG pour le numéro 101 de Tarzan, année 1948.

 

 

Comparons la partie droite de cette image « à la française » avec cette même partie telle qu'elle apparut en 1947 dans des journaux américains.

 

bandes dessinées,bd,king,fred hartman,editeur sage,jim gary,thunder jack,rancho,donald,tarzan,tarzanides




 

Vignette américaine non censurée et finalement recadrée dans le numéro 9 du bimensuel Tarzan, année 1973.



 

Un poignard dont le manche déborde est enfoncé dans la gorge du Docteur Warrick. Cette arme est absente dans l'interprétation française. Mais en la supprimant, on a créé du vide derrière elle. Le personnage au loin s'en est retrouvé manchot du bras côté cœur. La réédition à tout simplement négligée de corriger l'anomalie.

 

bandes dessinées,bd,king,fred hartman,editeur sage,jim gary,thunder jack,rancho,donald,tarzan,tarzanides

 

Comme vous le voyez, la REINE TIRA est une bien jolie jeune femme. Raison supplémentaire pour que les dites « bonnes mœurs » lui fassent endurer l'outrage que la pudeur inflige à l'anatomie humaine.

 

Dans les années à venir, si notre belle Tira ose ramener ses miches, on vous l'enveloppera toute entière dans un niqab

 

Docteur Jivaro