08/08/2025
Tarzanides du grenier n° 651
CHOCOLAT
L’image quelque peu polémique d’hier présentée par BZ, résulte de la combinaison de fragments prélevés dans deux imprimés d’avant avant avant-hier :
- Couverture « La Famille Chocolat ». Editions NELSON, année 1930.
- Une carte postale « Expédition Citroën Centre Afrique »
Et tenez, à propos du livre La Famille Chocolat, il semblerait que la Librairie en ligne Rakuten n’ait pas identifié l’illustrateur présent dans les pages imprimées. Le nom de l’artiste figure pourtant dans l’illustration sans folio parmi les pages d’avant garde de la page 2.
- Elève Harry Rountree ?
- Présent !
Si vous êtes curieux de l’Histoire de la BD déjà séculaire, vous est-il arrivé de lire une phrase du genre suivant : Dans les scénarios les personnages noirs africains n’occupent toujours que des seconds rôles.
Certes ! C’est exact. Mais cela correspondait à la réalité sociale historique des relations entre les politiques continentales. Question : Dans l’Empire Musulman Ottoman disparu, certains noirs rendus eunuques avaient pour devoir de servir et d’espionner le harem du maître arabe ou turc. Connaissez-vous des situations où l’inversion était de règle ? Alors arrêtez de calomnier vos ancêtres blancs : n’est ce pas eux qui édictèrent les premières lois visant à l’interdiction totale des marchands d’esclaves ?
Imaginez donc le Grand Calife « fait chocolat » par Iznogoud dans les aventurlures créées par Tabary et Goscinny.
Il m’arriva de trinquer plusieurs fois avec Tabary, lequel m’en raconta de bien bonnes sur l’ambiance d’un certain journal illustré ... disparu. Je tiens ma langue car je n’ai jamais vérifié.
Bar Zing
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27/07/2025
Tarzanides du grenier n° 650
NE VAUT PAS L’COUP !
Hier, je parlais de Tarzan année mars 1940 z’en France, paru en première page de JUNIOR n° 207 sous le contrôle de la famille Offenstald. Mais aujourd’hui ?
Aujourd’hui, dimanche, BAR ZING bavarde un peu sur ce même « Peau nue » à propos d’un fascicule de 32 pages qu'il vient de payer à l’une des caisses d’une grande surface commerciale située entre Montluçon et un village où mon enfance participa aux vendanges, aidée par des guêpes voraces.
Trente deux pages non numérotées et qui pour la énième fois propose une réédition de l’épisode TARZAN ET LES BOERS. Papier glacé lustré, agrafé, etc., etc. ... En réalité il s’agit d’une sélection faite sans le dire dans un gros volume français daté de 1967 et dont le copyright précise : 1967 by Éditions Azur-Claude Offenstald et Éditions Mondiales.
La sélection petite d’à présent garde d’ailleurs une indication qui n’a pas de raison d’être. En effet, page 33, nous lisons : « page de gauche gravure en taille douce ». Mais à gauche absence totale d'une gravure en taille douce. Nous n’y voyons que la planche BD dans laquelle le héros de Burroughs accuse Smit de trahison pendant que la jolie Annitje s’apprête à se venger du héros qui vient de la dédaigner.
Et pourtant la dite gravure en taille douce signée de Hogarth existe bien. La voici :
Y aura t’il un n° 2 de » cette énième réédition de « T. Et les Boers » ? Qui vivra verra car, pour l’instant, le n° 1 ne fait pas savoir si la suite sera hebdomadaire, bimensuelle, trimestrielle, etc., etc. ... Je vous avais prévenu : ça ne vaut pas le coup sauf si vous êtes réellement un collectionneur maniaque et que la saturation des couleurs réimprimées ne vous alourdit pas les yeux.
Bar Zing
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26/07/2025
Tarzanides du grenier n° 649
OUT BURNES HOGARTH !
Ne te laissons pas plus longtemps mariner dans le jus de ton été 2025, toi, lecteur éventuel. La question que nous posions dans notre Tarzanide précédent était : « Dans le magazine Junior n° 207 de mars 1940 quel dessinateur français de BD remplaça HOGARTH pour donner à l’épisode Tarzan et le Boërs une suite différente de celle publiée dans l’original américain ?
La signature du remplaçant cocardier est visible en bas à droite de la dernière image de la page 1 du magazine 207 JUNIOR. Cette même signature se retrouve 15 années plus tard en page 6 de l’épisode King le vengeur du n° 21 de Red Canyon de 1955 en novembre. Son identité était Thomas Monnier.
Red Canyon, 1955 Junior, 1940
Sans vouloir médire aux dépens d’un de nos compatriotes disparu, c’est heureux pour Tarzan que Thomas Monnier n’ait pas été encouragé à prolonger les aventurlures de T.
Bar Zing
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20/07/2025
Tarzanides du grenier n° 648
CANYON RED
Trouvé perdu dans me montains de l’Ouest américain ... Trouvé à demi-mort dans les montagnes rocheuses par un groupe de trappeurs, l’homme a perdu la mémoire. Amnésique, il ne se rappelle pas son identité. On lui attribue alors un surnom en relation avec l’environnement hostile : des rochers teintés rouge. Ça y est ! Red Camion ... Canyon. Red Canyon s'insinue dans la bande dessinée.
C’est un type costaud et malheureusement pour les méchants qui hantent la région, s’il a oublié sa vraie naissance il n’a pas oublié le maniement du revolver. Aussi va t’il briser la carrière de tel ou tel outlaw.
Le n° 1 Red Canyon daté de 1954 nous vint de ARTIMA. Tout de suite après la Seconde Guerre Mondiale, en France, les éditeurs de BD se font nombreux et rivaux, prenant leur revanche sur le régime restrictif imposé par Vichy. Canyon Red, au nombre de 71 numéros, connut deux formats successifs : L’un 23 X 18 cm, l’autre 12,5 X 17,5 cm selon des mesures approximatives. Les images signées par GOSSELIN sont d’une tranquille monotonie, le peu d’originalité n’étant que le tracé d’une seule ligne séparant les images les unes des autres. Toutefois dans la deuxième série classée « petit format de poche » (pouah !) l’éditeur obtint au même Gosselin d’employer des gouttières d’intervalles vides pareilles à toutes celles traditionnelles en BD.
Généralement présenté en couverture Red Canyon est vêtu d’une veste indienne Buffalo Bill à longues franges bien pratiques pour éloigner les insectes volants. Il existe pourtant une couverture où ce héros n’a plus le même équipement : les écoliers de l’époque crurent voir la silhouette d’un autre personnage de l’éditeur Artima : Hopalong Cassidy.
Ah ! Ah ! Que je n’oublie pas de vous poser une devinette à laquelle seul un vrai ou une vraie collectionneur-euse, peut répondre. Il existe dans le n° 21 de Red Canyon un King le Vengeur imagé par Thomas Monnier. C’est ce même Thomas Monnier qui dessina brièvement pour l’hebdomadaire Junior, année 1940, un personnage suprême de l’histoire des bandes dessinées. Lequel ?
Red Canyon, n° 21, page 25, année 1955
Bientôt un site nouveau exclusivement consacré à la bande dessinée sera diffusé par votre serviteur. Sans doute sous l’intitulé : BD EN VRAC.
Bar Zing
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19/07/2025
Tarzanides du grenier n° 647
LES SUPER HEROS
Vues plongeantes ou plafonnantes, muscles décoratifs schématisés, anatomie tordue en tous sens, grands gestes théâtraux, grimaces, etc. etc. Mais pourquoi donc les super-héros r’américains, ont-ils évolué en utilisant tout ça ? Peut-être sous l’influence d’un personnage devenu célèbre d’abord par le roman puis le film avant d’être mondialisé par la bande dessinée. Mais de qui s’agit-il ?
Bar Zing
18:41 Publié dans Arts, BD, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iron man, spiderman, hulk, tarzan, marvel origines, stan lee
29/06/2025
Tarzanides du grenier n° 644
BREVE DE BD
HOPALONG CASSIDY
Un qui ne participa que durant un trimestre à notre Atelier BD et dont j’ai égaré le prénom, était d’origine italienne. C’était même un retraité ayant gardé un caractère enjoué. Figurez-vous qu’il avait fait carrière non pas Au Bonheur des Dames mais Au Bon Marché. Mieux encore : Il se rappelait avoir été présent lorsque Tante Yvonne alias Mme de Gaulle (ou l’inverse) venait se faire recrêper le chignon. Je voulais dire se faire refaire une coiffure. « Bien sûr l’espace était dégagé autour du fauteuil. Et s’il y avait une autre cliente on se disait qu’elle appartenait à la sécurité présidentielle. Et patati, et patata.
Il me montra un scénario écrit par ses soins qu’il accompagna d’un commentaire : Pour pas m’ennuyer tout seul, je pratique quelques ateliers de la Ville de Paris : Atelier émaux, Atelier Icônes, etc., etc. ...
Nous étions au début des années 80. Le scénario dont je ne garde en mémoire que peu proposait une histoire d’enfant abandonné, échangé, pris pour un autre, débaptisé, rebaptisé, je ne sais plus quoi. En tout cas ça me parut typiquement romance à l’italienne : lorsque vous croyez que ça va se terminer ça reprend en accéléré. Ouf !
Autant avouer tout de suite que la mise en images débuta sans jamais être achevée.
Cet adhérent retraité parmi tout un ensemble de jeunes connaissait quelques-unes des bandes dessinées contemporaine de ma scolarité. Entre autres : Hopalong Cassidy distribué par IMPERIA en 1951 et 8 rue de Brest à Lyon.
Tout en bavardant de choses et autres, il affirmait que les vêtements du shériff Cassidy avaient toujours été colorés en bleu. Je lui promis de lui apporter la preuve du contraire : Dans le n° 1 du shériff de Twin River, la chemise est rouge, le pantalon parfois vert. Mais le trimestre allait être écoulé, je ne me souviens plus. Mais par la suite, nous ne nous revîmes pas l’ancien employé du Bon Marché et moi.
Rappelons que cet Hopalong Cassidy connût un succès enviable. Nous reparlerons de LUI.
Bar ZIng
16:23 Publié dans Arts, BD, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hopalong cassidy, editions impéria lyon, le bon marché, créé en 1904 par clarence e. mulford, bandes dessinées de collection, bar zing