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27/09/2015

Impasse des passes n° 7

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L'ivrogne ne cessait pas de monter et descendre par la rue jalonnée de putes. Tout en gueulant plutôt que tout en chantant.

 

 - Lui, ça lui passera avant que ça me reprenne ! commenta Lydia en direction d'une copine d'en face.

 

 - Ah ! C'est vrai : toi t'as passé une cure de désintoxication. Tu t'es mis au Coca.

 

 - Au Beaujolais américain, ma vieille.

 

 C'est vrai que Lydia l'eut sa période alcoolo.

 

 « C'était après m'être faite avorter. J'en ai bavé, crois moi. Du coup, pour pas que je retombe en cloque, je me suis décidée à me faire enlever les ovaires ».

26/09/2015

Les Tarzanides du grenier n° 181

 

Maréchal, LE voilà !

 

Deux « reliures d'amateur » groupant depuis le 1 jusqu'au 34 le journal hebdomadaire TARZAN de l'année 1941.

  

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La première reliure comprend 10 numéros ; la deuxième 33. C'est dire que le numéro 11 du 16 avril 1941 n'est présent ni dans l'une ni dans l'autre des deux reliures amateur.

 

On pense généralement qu'aucune reliure professionnelle de l'ensemble des 34 numéros existe.

 

A plusieurs reprises dans ses éditions, le BDM « Trésors Bandes Dessinées » indique que le numéro 10 de cette série n'est ni numéroté ni daté. Ce n'est pourtant pas le cas dans la reliure amateur numéro 1 où figure le numéro 10 bel et bien daté du 9-4-1941.

 

Ces deux reliures par un amateur sont sûrement récentes puisque l'image illustrant chacune d'elles est une photocopie collée sur carton rigide. Par contre, les pages intérieures des trente trois numéros de 1941, à en croire le grain de leur papier ainsi que son odeur, semblent bien être celles d'origine imprimées en « zone libre » sous le gouvernement d'armistice du Maréchal Pétain.

 

Le BDM – encore lui ! - des années 2009-2010 indique que deux numéros longtemps ignorés – les 35 et 36 – ont été découverts pendant l'année 2007.

 

Docteur Jivaro ne les a toujours pas vus.

 

L'éditeur fut Del Duca, d'abord à Vichy, capitale éphémère d'une France réduite de moitié ; puis à Nice, ville anciennement d'appellation grecque et dans laquelle plusieurs des riches fortunes de France se réfugièrent avant même la fameuse « poignée de mains » dans Montoire.

 

Pour se tenir à la mode politique du moment, les 9 numéros débutants promettaient à chaque nouvel abonné une enveloppe contenant des photos du Maréchal P. Toutefois, avec le numéro 10, l'enveloppe et ses photos sont toujours promises mais sans faire mention du Maréchal P.

 

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On sait que l'année 1941 favorisa dans nos villes et villages la prolifération des portraits du vainqueur de Verdun. L'ancien almanach des Postes et Télégraphes de cette même année, ne rata pas l'occasion de satisfaire le voyeurisme populaire.

 

Lorsque parut le tout premier journal français à porter TARZAN pour titre, nous étions le 29 janvier 1941. C'était un mercredi.

 

 Avis à tout collectionneur pointilleux.

 

Docteur Jivaro

 

 

20/09/2015

Impasse de l'aller retour n° 6

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Oui, lui, c'est un bon chien-chien fidèle :

deux fois par semaine qu'il se pointe chez moi.

Impasse de l'aller retour n° 5

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Eux, ils s'en amusent. 

Elle, pas du tout.

19/09/2015

Les Tarzanides du grenier n° 180

 

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Jeanne d'Arc

 

 

Que voici une bien belle image ! Chaste et mieux encore : pieuse. Catholiquement pieuse.

 

Devinez quel en fut le dessinateur encensé par tous les saints et œuvrant pour la librairie Gründ de 1936.

 

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Extrait de Charlie n° 51

avril 1973

 

 

Et cette autre image, vulgaire celle-là et dont les figures se prénomment Paulette et Joseph en 1973. Dites-nous en l'auteur en dehors de toute odeur de sainteté.

 

Cherchez pas : toutes deux viennent de PICHARD.

Sauf que l'une est signée d'un Jean-Jacques quand l'autre l'est d'un Georges.

Le Jean-Jacques décéda en 1949.

Le Georges, lui, décéda en 2003.

Lorsque des homonymes se différencient par le choix des sujets, le désordre s'empare du monde.

 

Docteur Jivaro

 

Vous savez, les nénettes du Georges de Georges Volinski sont le plus souvent copiées d'après des photos de nus féminins dans des magazines érotiques qui pullulaient pendant la décennie 70. C'est ce qui explique que les dessins de bonhommes qui, eux, sont dessinés de mémoire (on dit : « de chic »), ne sont jamais dotés d'une présence aussi persuasive que celle des femmes.

 

17/09/2015

Il n'est jamais trop tard pour bien faire

Guy Béart vient de mourir
 Ce « troubadour rêveur » était un troubadour soporifique

 

En 1958, nous étions de grands garçons sans être des adultes. L'après-midi des dimanches, nous fréquentions surtout les cinémas. La chansonnette L' Eau Vive, à l'eau de rose, devenue rengaine du juke-box dans le snack-bar nous dissuada d'aller voir le film signé François Villiers. A notre âge, les miches de « La Mome vert de gris » ou encore les épaules de Lino Ventura en gorille de service nous plaisaient beaucoup, trop peut être, ne laissant pas de place pour des sentiments au fil d'une eau sans sel.

 

Alors, votre Guy Béat …

 

 

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