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25/05/2016

Soucieux de la bonne santé des enfants ...


... un syndicat communiste se
préoccupe de la qualité de l'air

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24/05/2016

Grèves : Martinez fait trop Le Paon

 

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23/05/2016

Autriche-Allemagne : L'Anschluss inversé ?

 

Angela Merguez :
LA GRANDE ÉVA TROUILLE

Autriche-Allemagne.jpg

22/05/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 11

 

A l’approche de la fin de la messe, le dimanche (seul jour où je me rendais à l’église en vue de la prochaine Communion Solennelle), il y avait la quête.

 

Un plus grand que moi expliqua mais sans doute pour m’inquiéter :

 

« C’est chacun notre tour. C’est au cas où qu’on voudrait devenir un enfant de chœur. Pour s’habituer ».

 

- Je n’ai pas du tout envie d’être habillé comme une fille, moi.

 

 Lequel des jeunes bandits joua à m’indisposer avec l’éventualité d’avoir à allonger mon bras avec en bout de main la corbeille du pauvre ? pas souvenance de son identité. Mais il insista, voyant mon manque d’empressement à servir de quêteur d’aumônes.

 

 - Tu feras attention. Ils donnent tous des pièces de monnaie. C’est rare s’ils donnent des billets. Remarque, le dimanche, ils se font mieux généreux. Mais enfin c’est surtout de la ferraille. Alors tu feras gaffe.

 

 - A quoi ?

 

 - Aux boutons de culotte ! Il y en a qui trichent et qui donnent leurs vieux boutons. Si tu t’en fais refiler, les abbés te puniront.

 

 - Non ?

 

 - Si !

 

 J’espérais bien ne pas avoir à tenir le rôle de celui qui circule des bancs jusqu’aux chaises pour demander la charité. Seulement, le malheur tombe toujours sur celui qui se fait le plus petit dans une assemblée de gens qui font, eux, tout leur possible pour bien se faire voir. Il a l’œil, le malheur. Et, un dimanche, pour la messe de onze heures, je fus désigné pour passer à la casserole. Malgré mon refus mental, je dus tendre la sébile en public.

 

 Quand ce fut terminé, j’emmenais le pécule de la petite corbeille vers la sacristie.

 

 L’avertissement donné par le grand garçon m’était revenu en tête dès le début du jeu de mendiant. Je me fis méfiant, me mettant à fouiller d’un doigt, puis de plusieurs doigts à travers les pièces de monnaie. Pourvu qu’il n’y ait pas de boutons de culotte !

 

Je n’en trouvai pas. Ouf ! soulagement. Mission accomplie mon capitaine.

 

 Une demi heure plus tard, je me promenais dans le marché forain du dimanche, tout autour du temple, quand l’abbé C. apparut, une fois encore subitement, devant mes yeux qui ne guettaient vraiment pas la venue du Messie.

 

 - Que je te parle, toi ! c’est pas vrai, tu n’as pas essayé de voler de l’argent de la quête ?

 

 - (silence).

 

 - Ne mens pas.

 

 - Mais je n’ai pas volé d’ …

 

 - Quelqu’un t’as vu.

 

 - Non, je jure.

 

- Ah ! ne jure pas !

 

 Je n’ai jamais appris le fin mot de ce soupçon. Un gamin, soit par erreur d’interprétation, soit pour me causer méchamment des ennuis, avait-il inventé ce truc pendable pour moi ?

 

 On s’arrêta là . Ce fut tout, ce fut rien. Et je partis avec la sensation plutôt valorisante d’avoir au moins une miette de ressemblance avec leur fameux Jésus Christ : j’étais victime d’une injustice.

 

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 Ryal

 

21/05/2016

Les Tarzanides du grenier n° 213

 

Nancy Wake. Ces nom et prénom évoquent-ils pour vous l’époque de l’occupation militaire allemande de la France ? … En tout cas en Auvergne mais aussi dans la Bourbonnaise ville de Montluçon, cette femme d’origine australienne est souvent citée comme héroïne pour ses actions contre la présence hitlérienne. La Gestapo l’avait même affublée d’un sobriquet : la souris blanche.

 

- Souris blanche ?

- Oui. Par opposition, sans doute, aux jeunes ou moins jeunes allemandes travaillant pour les besoins administratifs de la Wehrmacht et que la teinture de leurs vêtements réglementaires faisait surnommer « souris grises ». Reconnaissons là dedans l’humour boulevardier des parisiens, non ?

 

Cependant, un exploit attribué à Nancy Wake reste sujet à caution. Il s’agit de l’attentat réussi par des maquisards contre les collaborateurs doriotistes PPF. Cet attentat « terroriste » donc patriotique, eut lieu dans Montluçon (27 juillet 1944), sur la rive gauche de la rivière, dans l’Hôtel de l’Écu. Nancy Wake « souris blanche » y participa-t’elle ? n’y participa-t’elle pas ? Doc Jivaro est loin d’être qualifié pour débattre de cette question.

 

Toutefois, l’enfance de votre serviteur en BD fut comme privilégiée : un jour de chaque semaine, il se retrouvait en compagnie de la « souris blanche ». C’était dans les pages de l’hebdomadaire COQ HARDI (encore Lui ! ) et le héros Colonel X en lutte contre les troupes d’invasion, se risquait souvent pour secourir la jolie blonde « souris blanche », elle même Résistante. Seulement voilà : cette fois, cette « souris blanche » n’était pas Nancy Wake. C’était une autre demoiselle, pas Australienne mais française et dotée d’une existence imaginaire inventée par le scénariste Marijac, fondateur de notre Coq Hardi.

 

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Ci-dessus, peut-être la page BD la plus intense publiée à l’attention des enfants français tout de suite après la Seconde Guerre Mondiale (Coq Hardi n° 108, 15 avril 1948). Le dessin est dû à Poïvet, lequel de Poïvet travailla d’abord pour un journal pro-nazi : LE TÉMÉRAIRE.

 

Marijac, que l’on dit né en Auvergne eut probablement connaissance de l’existence de Nancy Wake et il est possible qu’il ait voulu lui rendre un hommage indirect … Plusieurs des biographies que j’ai lues à propos du talentueux Jacques Dumas alias Marijac, ne m’ont pas apporté l’éclaircissement souhaité.

 

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 L’historien montluçonnais Alain Bisson dans son étude (année 2005) « L’Attaque de l’Hôtel de l’Écu » fournit copie d’une photo de Nancy Wake vieillie. Doc Jivaro la préfère plus jeune.

 

 

Nancy Wake, terminant ses jours en Angleterre fut incinérée et ses cendres dispersées selon sa volonté au-dessus de Montluçon ...

 

 

Ryal

 

20/05/2016

Neutres les paquets de clopes

 

Cigarettes, Whisky 
et P'tites pépées ...

Paquets cigarettes-neutres.jpg