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21/03/2009

Benoît XVI

Ensemble

Avec le sida

Nous vaincrons le préservatif


A bas la capote !

 

Pape-Benoït-XVI.jpg

 

N'oublions surtout pas que les trois religions du monothéiste interdisent également l'utilisation des moyens contraceptifs ; et que pour ces mêmes trois religions l'abstinence répressive ainsi que le mariage carcéral demeurent les seuls et médiocres comportements sexuels recommandés.

 

Cependant l'homme ne manque pas de malice. C'est ainsi qu'il sait faire parler son dieu selon les besoins humains masculins, s'accordant un privilège de polygamie qu'il refuse à la femme.

Yral

20/03/2009

Sarkoléon

MANIF  MONSTRE

ANTI SARKOLEON

Sarkozy-et-les-manifestants.jpg

18/03/2009

Yatacan

Elevé à la puissance BD

Yatacan.jpg

Grand coup de Yatacan

chez les Tarzan-maniaks

 

Des collectionneurs et des boutiquiers (de BD) abusés par d'entêtés spécialistes autoproclamés, croient que l'album n° 12 de la série Tarzan éditée chez Machette de 1936 à 1953, et numérotée de un à vingt, n'existe pas.

 

Qu'ils soient détrompés tous ! L'album n° 12 existe bel et bien. Pour vous en apporter lci-dessous la preuve par l'image , j'en ai scanné la couverture (dimensions réelles 22,5 X 17,5)

 

Cependant j'accorde une excuse à tous les fauteurs et fauteuses (n'oublions pas nos amies les femmes) d'ignorance publique : Ce numéro 12 ne fut imprimé qu'en un seul exemplaire. Phénomène extrêmement rare qui le rendit et le rend encore inaccessible au monde entier.

 

Au monde entier sauf à moi.

 

Il me fut offert pour l'anniversaire de mes sept ans. Son titre Tarzan et le tchador put paraître inattendu voire incongru à l'époque de sa parution. En effet, tout de suite après la seconde guerre mondiale, le voile opaque sous lequel certaines femmes musulmanes cachent leur visage n'était pas un sujet courant de conversation en Europe. Ni surtout une cause d'empoignades politiques entre émancipation féminine et soumission aux traditions patriarcales.

 

Bien entendu, afin de dormir en paix jusqu'au terme de mes jours qui sont aussi pour moitié mes nuits, et pour soustraire Tarzan et le tchador aux convoitises que son existence enfin révélée ne va pas manquer d'exciter, j'ai pris la précaution qui s'impose. Je l'ai enfermé dans un coffre secret, sous un code secret dans une des quelque deux cent soixante banques présentes dans les îles Caïmans.

 

Vous pensez que j'affabule ? Tant mieux ! Que vous me pensiez menteur assure à MON livre mirifique une protection définitive.

 

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Ylar

17/03/2009

Montluçon à la petite semaine

 

L'autre samedi matin, un conseil d'administration se tenait autour de la marmite familiale .

  • - Et si, ce soir, on se faisait une raie au beurre noire ?

 

Je m'apprêtais à répondre par un bon mot à cette proposition à caractère pornographique, quand quelqu'un sonna du dehors.

 

C'était le facteur.

  • - Madame Machine n'est pas chez elle ?

  • - On ne sait pas. Peut être chez les autres qu'elle est.

 

Sans insister dans l'art de déranger les gens, le préposé au courrier appuya sur la pédale de son deux roues. Aussitôt sa tête glissa en ligne droite sur le haut de notre mur, en contrebas de notre escalier incrusté de diamants.

 

De nos jours, on entend souvent les facteurs se plaindre d'un mal spécifique à leur profession. A force de lever le bras pour déposer les lettres, une douleur taraude leur épaule. Voyez-vous ça, docteur ?

Remarquez que j'ai toujours soutenu la thèse selon laquelle le principal ennemi des salariés, c'est le travail.

 

  • - Ne traîne pas ; faut arriver avant midi. Autrement ça sera fermé.

  • - Tu n'as pas vu mes clés ?

 

Rangeant notre Lamborghini sur le parking d'un des magasins de congélation, dans la Ville Gozet, nous avons filé directement au rayon des viandes et des chairs mortes.

 

J'aime regarder les poissons congelés. Ils sont installés en famille, bien au calme, vraiment reposant pour les yeux. Comme en léthargie, ils semblent attendre les premières pluies pour recommencer à nager.

 

La caissière gardait son phone portable entre la bouche et l'oreille, tout en passant le code barre de nos achats. Elle a dû s'y reprendre 3 ou 4 fois … Elle bavardait, gémissante auprès de quelqu'un d'invisible : « Y fait chaud t'aujourd'hui. Je ne sais pas quoi je vais me mettre ».

 

J'avais bien une idée à lui fournir pour se bien mettre, mais ma compagne m'a écrasé le bout du pied sous son talon, ayant deviné que je me préparais à ouvrir une vanne.

 

Je confesse avoir toujours eu mauvais esprit.

 

N'empêche qu'acheter du poisson en congélation m'a rappelé – paradoxalement – l'époque où on ne le vendait que tout mou, tout poisseux poissard le poisson.

 

J'étais gamin. Je sortais de l'école comme pour m'en évader, entre la demie de onze heures et la trente de treize, pour courir à l'abord des usines Saint Jacques. Un marchand ambulant vendait de la marée tirée de je ne sais quelle pêcherie. Pour envelopper le poisson, il utilisait de grandes feuilles de journaux. Alors forcément, chimiquement, l'ammoniaque ramollissait les textes imprimés et les ré-imprimait quelque peu mais à l'envers sur les flancs et le ventre de la marchandise plus ou moins fraîche.

Tantôt on avait droit à cinq ou six phrases inversées du Centre Républicain, tantôt aux gros titres de L'Humanité que nous rétablissions dans le bon sens en les reflétant dans le petit miroir du poudrier de la grande sœur du copain. C'était rigolo.

 

Une fois, je ne sais plus sur quel morceau de poissonnerie - colin ou cabillaud - ma mère aperçut l'image incomplète d'une jeune femme assez dévêtue. La tranche d'océan avait été emballée dans deux pages roses d'un journal humoristique populairement très connu Le Hérisson. Ma mère a nettoyé l'aliment ; la pin-up a disparu.

 

Pendant le repas, ma mère a dit à mon père sous la joue duquel une bouchée faisait boule :

- Tu sais il y avait une poule sur ton poisson.

Mon père n'a pas levé la tête. Il guettait une plume dans l'assiette.

- Qu'est ce que tu racontes encore ?

 

Montluçon-poisson.jpg

Ylar

11/03/2009

En voiture Simone !

 

  • - Tu dors ?

  • - Comment ça : tu dors ? Je ne dors pas, je PENSE.

  • - Ah oui ! Roupiller et cogiter te font la même tronche. C'est là qu'on doit tourner. J'allais rater la rue.

 

Celle ci c'est mon épouse ; ma régulière freinant pour ensuite engager notre bagnole dans une rue étroite, entre deux rangées de poteaux moins faciles à abattre que des quilles. Mais zut ! Après avoir contourné l'épaule de Dick Tracy, nos roues avant se sont bloquées à l'arrière d'une camionnette taguée. Un « esclave » enlevait des ballots de fringues, obstruant le passage. Comme si nous avions besoin de nous faire repérer dans le coin !

 

  • - En face, tiens ! Dis-je à ma compagne en lui désignant un numéro impair, une des marchandes des quatre saisons qui tenait le mur depuis vingt ans, vient d'être expulsée du studio qu'elle louait. Le Nid - à ce qu'on m'a raconté - lui aurait fourni un emploi nouveau, comme qui dirait une présence dans une des librairies ou la littérature n'existe qu'après avoir trempée dans un bénitier. Mais comme les bénitiers d'à présent sont aussi secs que les pieds du Baptiste dans le désert, je doute que la dame en question mette autant de patience à empiler les livres qu'elle en mit à attendre ses rares passagers.

 

Des voitures arrivées à toucher notre coffre, stoppent à leur tour. Coincés que nous sommes ! Deux gagneuses se sont approchées, les cuisses tirées vers le haut par un porte-jarretelles. Nous bavardons par la portière, justement à propos de la chandelle obligée d'étendre sa bougie dans la piaule qu'elle quitte.

 

  • - Tu parles ! (Ici, c'est N … qui prend la parole, d'une bouche peinte d'un mauve sombre toujours renouvelé - rendement oblige. N … est une vraie de vraie dans les halles. Elle stationna longtemps à l'angle des rues La Reynie/Quincampoix surveillant d'un oeil réprobateur l'édification du Centre Beaubourg). Tu parles ! On n'avait pas besoin d'elle. C'est une lesbienne ! Elle ne faisait le client qu'en se protégeant avec des gants de chirurgien. Et avec l'air d'avoir à toucher du caca. Les types, pas contents du voyage, ne lui revenaient jamais.

  • - Elle aurait dû se proposer en solde !

Réflexion lancée par une troisième gagneuse qui s'amène s'en être invitée, saisissant l'occasion de dénigrer une collègue comme si cette dernière était partie en lui laissant une dent cariée.

On klaxonne dans notre dos. Bon, ça y est, faut redémarrer. Bisous, bisous. Et comme nous nous éloignons lentement j'aperçois un couple s'approcher de N ... Un homme et sa femme, tous deux belges. Comment ne les reconnaîtrais-je pas ? Environ dix années qu'une fois chaque mois, il et elle viennent visiter N ... . Dans notre rétroviseur qui les rapetisse, N ... les entraîne sous le porche, les escamotant aux regards de toute la rue.

La fidélité est une attitude vertueuse.

 

Le quartier est promis à de grands bouleversements. Une opération immobilière de luxe à ne pas confondre avec de la luxure, est prévue depuis une bonne décennie. Si un ou deux bâtiments bicentenaires s'écroulaient de fatigue, éparpillant leur toiture dans le caniveau voilà qui profiterait bien aux promoteurs et bétonneurs nostalgiques des années pompidoliennes.

 

Comme pour le bar « La Lune » fermé depuis presque quatre ans, après éboulement.

 

  • - « C'est le plafond du dessus qu'est tombé en dessous » m'a dit, assez plaisamment, une des honnêtes travailleuses que des hommes bien nés fréquentent chaque weekend pour se détendre d'une semaine serrée à cran.

 

Dans ce bar maintenant hors d'usage, cette dame commandait, invariablement, un jambon frites dont elle avalait le jambon en laissant refroidir les frites dans lesquelles elles écrasait ses cigarettes.

 

En début d'après midi, disons vers les quatorze heures, comme elle se levait de table pour aller reprendre son poste, un bonhomme, tout en sueur, lui fit un signe d'appel du dehors à travers la vitre.

 

  • - C'est un habitué. Mais c'est pas son jour. Il vient le mercredi, lui, d'habitude.

 

Elle sortit pour l'emporter pendu à l'arrière de sa jupe courte.

 

Lorsqu'elle revint, un peu plus riche qu'en partant, elle expliqua : « Il participe à la manifestation pour l'école laïque. Il a roulé sa petite banderole dans sa poche et il a profité qu'il passait là pour faire un saut avec moi. C'est gentil ».

 

Effectivement une manif bruyante coulait sur le boulevard Bonne Nouvelle. De grands coups de sifflet retentissaient entrecoupés de phrases scandées : « Aucu ! Aucu ! Aucu ! Aucune hésitation ! ... ».

 

Allons, nos écoliers vont encore à la bonne école.

Ryal

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10/03/2009

Nos mecs les femmes

 

Comment oserais-je ternir cette désormais officielle « Journée de la femme » ? Moi qui suis homme, donc mille et mille fois fautif de toutes les misères qui accablent la gente féminine. Il ne me reste qu'à me terrer. Me terrer et me taire, conscient de ma culpabilité héréditaire.

 

J'en viens même à envier un de mes copains, transsexuel lui. Lorsqu'il était gamin sa petite voisine de classe grimaçait contre lui : sale quèquète ! Cache toi, pas beau ! Hou t'es laid ! … Tout ça à cause du zizi qu'il portait, elle pas. Heureusement, quinze ans après, tout allait beaucoup mieux pour lui : l'anesthésie, le bistouri et l'art du chirurgien spécialisé l'avaient changé en fille, le garçon. Enfin femme ! Et femme libérée qui mieux est.

 

Mais moi qu'est ce que je deviens devant ce bel exemple d'opportunisme psycho-politique ? Moi je demeure condamné à porter le lourd fardeau … De mes bijoux de famille ? Non. Mais le lourd fardeau du péché originel (rappelez-vous votre Curé dont la soutane sentait la vielle cave humide).

 

Et à cause de qui et de quoi, ce péché d'origine ? A cause de ma copine Ève ! Ève qui m'a séduit, abusé, trompé, berné, moqué. Ève qui m'a dévalué devant le plus rancunier des dieux en provenance du Proche Orient. Comment remédier à une telle trahison ? M'en venger comment ? Tiens, pourquoi ne pas exploiter Ève puisque c'est elle qui a commencé par exploiter mon innocence ? Ève qui s'est probablement dissimulée sous un nom d'emprunt pour mener à bien son commerce. Elle s'est fait appeler Lilith. Ève de jour, Lilith de nuit. Un seul corps, double jeu. Constatant cette ruse, pourquoi me refuserais-je d'exploiter à mon tour son sexe qui exploita le mien ; et exploiter en même temps la braguette et le porte-monnaie des autres hommes ? Oui c'est elle Ève qui profita en premier de l'exploitation de nos natures humaines. Par le matriarcat d'abord, puisque des ethnologues m'apprennent que se sont elles, les femmes, qui s'emparèrent les premières du pouvoir en société.

 

Mais à présent, des voix de femmes, de plus en plus nombreuses et exigeantes – parmi lesquelles Madame Ségolène Dentifrice- veulent nous interdire à nous autres hommes le commerce sexuel. Quelle hypocrisie mesdames ! Reconnaissez plutôt que c'est sûrement une femme, sûrement une Lisistrata qui inventa LA prostitution en refusant aux hommes l'amour sauf dans le cas d'un paiement. Les femmes sont intelligentes. C'est leur manquer de confiance que de croire qu'à elles toutes seules, au début, elles ne surent pas exploiter financièrement l'homme dans l'appétit qu'il a pour elles. A la suite de quoi, j'imagine qu'aux cours des millénaires nos amies les femmes se sont faits faucher leur jubilatoire commerce par les hommes, leurs frères devenus des révoltés et obtenant pour eux, enfin, le respect d'une parité. Eh, eh, eh ! En voilà une idée de macho.

Ryal

 

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Le péché originel - Chapelle Sixtine

Volontiers austère Michel Ange ne refusait pourtant pas des postures et des gestes insinueux dans ses oeuvres. Ici, contredisant toute lecture naïve de la mythologie racontée en tout début de La Bible, l'artiste suggère (dans une église) que le premier contact érotique entre Eve et Adam ne se fit pas par le coït mais par la fellation.

Ah je t'y surprends coquine !

Ryal