01/09/2024
Tarzanide n° 611
FRIVOLET ?
Pas frivole du tout. Ennuyeux
Un hebdomadaire oublié édité chaque jeudi, d’octobre 1946 à mai 1947. Il y eut 26 numéros de huit grandes pages alors conformes à presque tous les formats des publications BD hebdomadaires.
Mais difficile de croire que cet illustré ennuyeux pouvait prétendre répondre à la curiosité aventurière des « Petits Français » de l’après Seconde Guerre mondiale. En réalité sa maquette correspondait à l’idéologie des collaborateurs du régime nazi visant à abolir ce qu’ils méprisaient le plus dans les bandes dessinées américaines : Les paroles des personnages imprimées dans une bulle dotée d’un bec dirigé vers la bouche de celui qui parle.
N° 15, Huitième page, aucune bulle, aucun pyilactère, aucun ffuméti
26 numéros FRIVOLET avons-nous dit. Ce fut ensuite et d’une façon tout à fait inattendue qu’un autre journal illustré adopta comme sous-titre le mot Frivolet. Il s’agissait alors de MON JOURNAL fondé par Bernadette RATIER une résistante authentique ayant appartenu au groupe COMBAT.
Et dans MON JOURNAL, les jeunes lecteurs de Frivolet pouvaient suivre la suite des aventurlures de Frivolet et de Jean-François Baba, par Chesnais.
Celle-ci (la suite) continua jusqu’au n° 49 de MON JOURNAL.
A son tour, le 22 avril 1948, le titre MON JOURNAL devait cesser de paraître avec son dernier numéro, le 86.
La carrière d’éditrice de Bernadette Ratier (1899-1992) fut remarquable. Nombreux étant les titres de BD percutants produits par Elle et ses principaux collaborateurs pendant la IVe République française.
Bar Zing
15:52 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd frivolet, bernadette ratier, mon journal, résistance combat, j. chesnais, tarzanide du grenier, bandes dessinées de collection, bar zing, montluçon