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21/12/2025

Tarzanides n° 670

 

ORGIE, BAMBOULA, PARTOUZE

 

 

- C’t’année pour les fêtes du 25 décembre puis du 1er janvier, ça ne va pas être vraiment la joie. Y a des coups de couteaux partout, l’Etat va nous pomper nos économies etc., etc.

 

Entre voisins « visages pâles » ça ne sera donc pas la Bamboula. Ce mot utilisé depuis, nos anciennes conquêtes coloniales, ne sert plus simplement à désigner une sorte de tambour africain mais une danse bruyante alimentée d’alcool raconte t'on. Cependant ce même terme fut aussi employé comme titre d’une bande dessinée qui n’a pas laissé beaucoup de présence dans les mémoires de ma génération française née en 42.

 

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L’illustré ci-dessus venu de l’Editeur ROUFF et daté de juin 1953, doit toutes ses images à un artiste né en 1895, connu sous le pseudonyme : MAT. Le style de Mat ne m’était pas inconnu pendant ma scolarité : il dessinait un Baby Balluchon dans l’hebdo COQ HARDI. Quant à la série BAMBOULA je n’en achetai pas un. Il se peut donc que les rares numéros que je détiens viennent d’un lot de vieux journaux en vrac et acheté sans tri dans telle ou telle brocante du triangle Paris-Lyon-Montluçon. La collection BAMBOULA compte 11 ou 12 numéros ... Pourquoi pas 9 ou 14 ? Je m’en fiche. Reste que chaque numéro agrafé deux fois en sa double page centrale est peut-être une ruse d’éditeur : le grammage du papier étant assez fort, l’enfant-client avec l’argent de Papa et Maman, avait sans doute l’impression d’acheter un journal contenant bien plus de 16 pages.

 

 

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En même temps que ce BAMBOULA, l’éditeur ROUFF produisait la famille Bigorno de même format mais illustrée par A. Perré. Un vieux de la vieille.

 

Signalons qu’un éditeur nommé de Varly, pendant le début des années 80 de 1900 crut pouvoir rééditer le sympathique BAMBOULA sans en avoir au moins l’autorisation tacite de tous ceux qui, à ce moment là, dénonçaient du racisme dans toute BD européenne utilisant des personnages de physionomie noire. Le belge Hergé ayant été la première victime de l’accusation, il fallut bientôt que Mandrake de la Mandragore se sépare de son fameux serviteur devenu son ami : Lothar (puisque noir).

 

Quant à l’éditeur Rouff du Boulevard parisien Vaugirard pendant les années 30 il était déjà connu pour imprimer les romans destinés à la jeunesse. Je pourrais vous en lancer à la volée des poignées après n’en avoir lu que quelques uns. En voici déjà un éventail.

 

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- Dis donc, Bar Zing : tu fais court aujourd'hui. T'as l'air lassé. 

- Lassé ? C'est vrai. Je fatigue de serrer mes souliers.

 

 Bar Zing

 

20/12/2025

70 ans après la Famille Duraton :

L'Eveillé des Chaumières

 

Philippe de Villiers CNEWS.jpg

14/12/2025

Tarzanides n° 669

BRETELLE SUR L’EPAULE

 

L’était pas beau ce Tarzan ! L’était moche. Tous et toutes d’accord dans l’atelier BD du mercredi, celui de nos enfants. Je venais de présenter deux ou trois exemples des anciennes séries américaines apportant la preuve que TARZAN à ses débuts était dessiné avec un pagne assez long lui couvrant à moitié la poitrine pendant qu’une bretelle sur l’épaule gauche soutenait son demi- vêtement « sauvage ».

 

- C’est un pagne, m’sieur ! Et comme ça il ressemble à mon arrière-arrière-tout en arrière grand-père. J’en ai vu les photos, s’exclama je ne sais plus lequel de mes jeunes artistes.

 

BD Tarzan pagne recadré.jpg

 

Dans les cinémas américains de l’après 1900 toute la famille se montrait satisfaite d’applaudir les aventurlures de T. Incarné par Gene Polar ou encore Meryl Frank à partir du roman fondateur écrit par E. R. Burroughs.

 

Ce n’est qu’un peu plus tard que de nouveaux acteurs américains abandonnèrent la bretelle. Tel furent d’abord Herman Brix et autres Glenn Morris sommairement vêtus d’un cache-sexe en fausse peau de léopard. Puis apparurent les deux champions du genre : Johnny Weissmuller suivi de Lex Barker. La bande dessinée sur ce même personnage se développa avec la présence de la bretelle puis de sa disparition, à partir des années 1930.

 

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Existe pourtant une différence entre le cinéma et la BD pour ce qui concerne la présence suivi de l’absence de la bretelle. Dans les bandes dessinées trop longtemps méprisées par les professeurs de Beaux Arts (en France), les enfants purent apprendre comment disparu la dite bretelle.

 

On ne compte plus le nombre de fois que T. Fit une chute qui aurait été mortelle pour lui s’il ne s’était pas accroché in-extremis à quelque plante sauvage grandie à flan de montagne. Ainsi fonctionne le roman. Car c’est exactement le 14 août 1932 que T. s’agrippa à un arbuste, s’évitant ainsi de heurter à mort le sol rocailleux. Mais heurtant brutalement son buste contre la falaise, il endommagea sa clavicule gauche ... Et c’est pour permettre à cette partie de son squelette de se rétablir posément qu’il utilisa la bretelle de son pagne pour soutenir son bras gauche. Si bien que quelques jours après (18 septembre) il se débarrassa définitivement de la bretelle usagée.

 

- Bravo ! Mais j’ai ,bien une photo de mon arrière-arrière grand père, reprit le gamin. Même que quand on la regarde bien on voit qu’il tient une truelle dans sa main.

- Une truelle ? Il faisait quoi ? Demanda un autre enfant.

- Il mettait du ciment, gros malin ! T’as jamais vu quelqu’un lisser du ciment avec une truelle. T’es nul !

 

A ce moment, je repris la parole avant que mes oreilles s’égarent dans un brouhaha. Je te fais remarquer dis-je à l’enfant que ce n’est pas avec une truelle que le maçon lisse le mortier frais mais avec une taloche.

 

- C’est quoi ça, encore, une taloche ?

 

C’est ce que tu vas recevoir, ajoutai-je en plaisantant, si tu continues d’aller et venir en courant dans l’atelier. Une taloche c’est aussi une gifle.

 

- Jamais entendu ça !!

 

Le garçon auquel je m’adressais m’avait été présenté par sa mère. Celle-ci toute contente d’avoir vu publier dans un journal de quartier, quelques images signées de son fils. Effectivement le petit jeune réussissait bien à copier Gaston Lagaffe créé par Franquin et Jidehem. Toutefois il renonça vite à inventer un personnage bien à lui : le fait de ne plus pouvoir épater les autres gamins avec ses coups de crayon routiniers, parut l’avoir beaucoup vexé. Il demeura pendant deux ou trois cours sans plus rien faire. Les grandes vacances étant proches, mon atelier allait fermer.

 

 Bar Zing

 

08/12/2025

De l'ombre dans les lumières de Lyon

lyon fête des lumières,la police blesse et tue,soulèvements de la terre,gregory doucet proteste

NB : Comment qu'il vient de prophétiser ça

à propos de l'Europe de l'Ouest, le Trump ?

« EFFACEMENT CIVILISATIONNEL ».

Et je partage entièrement son jugement, tas de démocrasseux ! !

01/12/2025

Opération Mac'Rond ...

Du mou dans le calibre

 

arcom,cnews,rsf,martin ajdari,cyril hanouna,pascal praud,karim zeribi,lfi,label d'objectivité

24/11/2025

Tarzanides n° 666

BUSTE DALIDA

 

Dalida, Dalida ... Bambino, Bambino. Une chansonnette qui connut vite le succès popul’air. Ça y est, vous y êtes : année 1956.

J’allais atteindre mes 14 ans et le dimanche en après-midi je me rendais dans l’une des fêtes foraines de quartier alors assez nombreuses dans ma ville. J’étais en compagnie d’un garçon de mon âge disparu pour moi depuis plus de 60 ans. Tous deux par la Rue Monge, nous approchions des premiers stands du quartier es Fours à Chaux. Nos oreilles déjà envahies par une rengaine : Bambino, Bambino. C’était les hauts parleurs des auto tamponneuses  qui obligeaient le voisinage à fermer leurs volets plus tôt en soirée.

Mes copains et moi, tous plus ou moins amateurs de Bédé, et la radio des familles d’alors n’était pas une concurrente sérieuse opposée à nos « petits mickeys ». Toutefois aucun d’entre-nous ne prévoyait la naissance d’un petit illustré dont le titre : BAMBINO espérait profiter de la chansonnette à la mode.

 

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Ce mensuel nouveau comptait 68 pages mais des petites pages. C’était en fait un des premiers des formats dits « de poche » qui allaient pendant les décennies suivantes amplement causer la disparition de nos journaux illustrés imprimés sur de grands formats. La couvrante de ce Bambino était illustrée par Erik ; et ce même Erik allait orner assez monotonement  la première page des 61 numéros successifs. Cependant, en ouvrant ce banal mensuel à ses pages 32 et 33, nous nous heurtons à un personnage dessiné de façon « réaliste » et contraire à l’ambiance clownesque de tous les autres scénarios. Le personnage : Handjar, je le connaissais déjà bien : ses aventurlures se déroulaient depuis longtemps dans L’INTREPIDE. Les images venaient du crayon de Souriau Christian. Et, sois dit en passant, ce même Souriau, avant le début de la deuxième guerre mondiale, fut le premier dessinateur français à réussir les illustrations pour le roman TARZAN publié dans l’hebdo Hop Là !

 

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- Ça y est ! Tu vas te vanter de posséder les 61 numéros !

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Pas du tout. Je ne me souvenais même pas avoir ce n° 1 de ce Bambino. Le z’hazard fait parfois bien les choses, mon cousin. Tu entends qu’en ce moment on nous reparle au jour le jour de Dalida née italienne en Egypte et qui se suicida en France pendant l’année 1987 ... En fait, les gens parlent surtout à propos de son buste exposé publiquement à proximité de la rue baptisée du nom de DALIDA. Des groupes de quidams s’amusent à tour de rôle à faire quoi ? à peloter les faux nichons ! Paraît que de les frotter et les soupeser, ça porte bonheur à l’intimité du foyer. Mais des refoulés patents se scandalisent pendant que d’autres, moins secs, regrettent que de telles caresses maternelles endommagent par leur répétition les nénés cachés hypocritement sous un bustier, masseur.

 

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Oui : hypocritement ! Étant connu ce quartier parisien archi-chaud qu’est toujours Montmartre quoique Lautrec de Toulouse et Casque d’Or des surins se soient fait la malle depuis long-longtemps.

 

Bar Zing