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31/08/2025

Tarzanides du grenier n° 657

 

Rivière sans retour

 

A cette minute où vous débutez la lecture de ce petit texte votre TV sur TCM Cinéma permet de voir ou revoir un film daté de 1954 : « Rivière sans retour ». Et si votre âge égale au mien alors peut-être appréciâtes-vous Robert Mitchum et Marilyn Monroe en duo dans ce pseudo western puisque le Canada n’est pas la conquête de l’Ouest.

 

Pour Mitchum mon adolescence le surnomma : « Le somnambule » puisqu’il me semblait avoir toujours les paupières mi-closes lorsqu’il marchait. Quant à Bertrand ... Pardon, j’allais dire quant à la Reine du sexy international : Marie Line elle ne pouvait prévoir, en 1954, qu’une Brigitte Bardot allait lui rivaliser le titre.

 

En février 1955 le film « Rivière sans retour » sous forme d’un résumé accompagné de quelques photos fut publié dans l’illustré bimensuel LE PETIT SHERIFF n° 113,114,115 et 116, publication sous la responsabilité de l’éditeur « SAGE ».

 

BD Le Petit Sheriff, n° 119, 1955.jpgPetit Shériff, n° 116 de 1955.

Prix français : 35 frcs. Prix Canada 15 cts.

Et ça vous amuse ?

 

Le Petit Shériff était constitué d’une série BD d’abord paru dans l’hebdomadaire L’INTREPIDE  depuis son numéro 1 en 1948. Vous connaissez les relations entre la bande dessinée et le cinéma, et cet hebdomadaire dépendant de Del Duca proposait a ses débuts à son jeune lectorat des films modifiés en bandes dessinées. Quelques exemples : Rocambole (Produit DISCIA), TUMAK (Édition Film Marceau) ou encore : L’Aigle des mers (de la Warner Bros.). Les dessinateurs en étaient Cazanave, Poïvet, Remy Bourlés. La décennie année 50 fut également riche en publications dites Romans-photos. Mais alors pourquoi les historiens spécialisés dans les relations entre la Bédé et le cinoche négligent-ils d’y adjoindre les romans-photos ?

 

BD Petit Sheriff, pges internes, 1955.jpg      Page 2 du numéro 113                            Page 36 du numéro 116 (1955)

 

Au moment de sa sortie en France, des copains et moi vîmes dans le cinéma le plus haut perché dans Montluçon Ville : Le Rex, aujourd’hui disparu. A ce moment là, notre cité comptait 5 cinémas mais sans compter le cinéma dit des Marais, lequel ouvrait sur une ancienne petite chapelle laïcisée en cinéma uniquement le dimanche après-midi : les adultes y étaient rares, tant mieux ! Et les Pères qui le géraient semblaient ne pas tenir compte de la valeur morale des spectacles.

 

Mais devinez un peu de quel personnage est signé cette Rivière sans retour. De Otto Preminger. Oui : celui dont Louis Jouvet disait quelque chose comme : Ah ! Vous cherchez le colporteur d’accessoires ?

 

Bar Zing

 

28/08/2025

Droite et Gauche exigent ..

... la chute de Bayrou 

le 8 septembre

Bayrou chute G.jpg

______________________

 

NB :

Clair -  Mont

 

T’aujourd’hui, Retailleau accomplit une visite politique dans Clermont Ferrand. C’est ça : En Auvergne, en France. Là où des dealers souvent venus de familles africaines, apportent leur force de travail pour pouvoir se vanter de contrôler de « A à Z » les quartiers de la ville.

 

De Clermont peut-être visitâtes-vous la cathédrale élevée en pierres de Volvic. Mais peut-être aussi manquâtes-vous le monument inauguré en rappel de la Première Croisade prêchée par Pierre Lhermite lors de la visite du Pape Urbain II.

 

  • J’aime mieux Vercingetorix !
  • Ah ! Le mythe inventé pour servir un empereur français dont la lignée ne s’inscrivait pas dans celle historique de Clovis. Je plaisante, allons ! 

 

Les musulmans guerroyant pour envahir l’Europe de l’Ouest, nos ancêtres s’y opposèrent par une guerre justifiée. Cette riposte historique a toujours eu une interprétation malhonnête de la part des communistes, lesquels n’hésitèrent pas dans un de leurs journaux illustrés destinés aux enfants français à dénigrer nos Croisés. C’était dans l’hebdomadaire Bédé VAILLANT. En particulier dans la série Yves Le Loup. Du numéro 185 de la 4e année. « Rapines et tueries » sont les termes utilisés pour disqualifier nos ancêtres. Comme si une guerre géante ne s’accompagnait pas toujours et de la part de tous les combattants d’actes que la justice par temps de paix réprouve.

 

Urbain II Clermont Ferrand CP.jpg

 

Look ! Profitez en pendant qu’elle est encore debout. De petits casseurs et voleurs dans les églises, pourraient bientôt lui jeter un mauvais sort.

 

Et pour terminer en improvisant : savez-vous qu’exista un grand communiste stalinien nommé Garaudy prénommé Roger ? Celui-ci, bouffeur de curés, se converti finalement à l’Islam, jugeant sans doute qu’un Dieu solitaire divisé en trois esprits, manquait d’absolu.

 

Bonne fin d’après-midi à vous toutes et tous.

 

Bar Zing

24/08/2025

Tarzanides du grenier n° 656

SUPER BOY

 

En 1949, l’Editeur Impéria donne le coup d’envoi d’un titre nouveau dans les domaines de la bande dessinée : SUPER BOY. Nouveau mais tout de suite contesté par l’instituteur en blouse grise : « Ce n’est pas du français ! mieux vaut écrire : super garçon ! Non ! Je voulais dire : garçon supérieur.

 

Vivement les dix minutes de récréation.

 

Super Boy,Nylon Carter,éditions Impéria,Felix Molinari,Jacovitti,bandes dessinées de collections,

Collection reliée, n° 7

 

L’Editeur lyonnais Impéria n’était il pas imprudent ? La LOA de 1949 en juillet allait ravager les bandes dessinées de notre jeunesse : Les héros américains disparaissaient, les champions masqués ou trop costauds disparaissaient aussi etc., etc. A défaut de réussir politiquement à interdire le plan Marshall en France, le stalinien Aragon Louis se vengeait sur les concurrents BD de l’hebdomadaire du jeune Komsomol dans Montluçon, Place de La Poterie : VAILLANT, le journal le plus stalinisant.

 

SUPER BOY était alors l’un des tout premiers exemplaires de dimensions « Petit format ou format de poche ». Nos illustrés traditionnels s’ouvraient quasiment tous sur de grandes pages. (Reconnaissons une autre exception pendant la même époque : Caméra 34).  Remarquablement diversifié dans son contenu, SUPER BOY permettait toutes sortes de lectures instructives : trucages de cinéma, rubriques du monde industrielle : une 4 CV toutes les 43 secondes. Elle roulait mieux qu’une trabant. Bien entendu les Bédés abondaient : Nylon Carter (Le bas nylon faisait disparaître la couture) et aussi, surtout, des séries humoristiques de l’italien Jacovitti ainsi que celles de Pol Brandt, trop oublié aujourd’hui. Et, surprise une rubrique « Marché aux puces » comme pour précéder tous ceux de ma génération qui allaient devenir plus ou moins des collectionneurs de « P’tits Mickey » comme les appelaient tous les adultes fiérots d’ignorer le monde des bandes dessinées.

 

Super Boy,Nylon Carter,éditions Impéria,Felix Molinari,Jacovitti,bandes dessinées de collections,

Super Boy, collection reliée n° 13

pages 84 et 85 du mensuel n° 73

 

  • Mais alors, votre SUPER BOY ne présentait aucun adolescent disposant d’une force surnaturelle justifiant de se prétendre, lui aussi, venu de Krypton ?
  • Non ! Pendant quasiment une vingtaine d’années un champion nommé SUPER BOY n’existât pas dans ce premier Petit Format. Il fallut attendre les bousculades de Mai 1968 en France pour qu’un personnage baptisé SUPER BOY s’installe vraiment dans cette publication d’Impéria. Le dessinateur en était Felix Molinari, bien connu des jeunes lecteurs de GARRY, vainqueur américain pendant la guerre sur un océan qualifié de « pacifique ».

 

Super Boy,Nylon Carter,éditions Impéria,Felix Molinari,Jacovitti,bandes dessinées de collections,

Super Boy, n° 331, année 1977

 

Bar Zing et Doc Jivaro ne collectionnent pas SUPER BOY mais, bien évidemment, tous deux acceptant un don généreux de votre part : les temps qui s’annoncent vont être terribles et vous devez penser à conserver bien à l’abri, en Suisse, vos piles de SUPER BOY.

 

Bar Zing

 

23/08/2025

Aurillac 2025 "Arts de la Rue "

Les socialistes croient 

encore au Père Noël

aurillac,festival arts de la rue,pierre mathonier,sylvestre ii pape

 

17/08/2025

Tarzanides du grenier n° 655

ZAR’O

Editeur Claire Jeunesse

Année 1947

Dessin MOUMINOUX

 

 

Ce pockett n° 1 date de 1986. Mise en route à cheval par Les Éditions de la Page Blanche. L’omniprésence du Sergent Garcia donne à penser que ce nième renard du Mexique s’est fait sous l’influence des séries TV « à la pointe de son fouet » réalisées par les Studios Walt Disney. Sans oublier qu’un français déjà connu comme batteur dans le jazz allait jouer à son tour le rôle de ce Sergent Garcia pas mauvais bougre : Moustache.

 

BD Zorro, n° 1, 1986.jpg

 

Pour ce qui concerne les BD de notre pays nos éditeurs pensèrent qu’en réduisant les dimensions des, pages de nos illustrés, ils en augmenteraient les ventes. Nous étions alors dans la moitié des années 50 de 1900, les instituteurs hussard en blouse grise méprisaient nos lectures d’illustrés : « Je te confisque ce guignol ! Je te le rendrai à la fin de l’année scolaire ». Cause toujours menteur ! Le guignol finissait à la poubelle.

 

De nos jours la BD française est en pleine décomposition. Même les titre publiés en collaboration avec l’Italie ont disparu. Tenez, exemple : KIWI dont le numéro final - 582 – nous fit un signe d’adieu en janvier 2003.

 

Si vous avez la curiosité de lire les arguments avancés par les catholiques et les communistes en 1949 pour justifier le vote d’une LOA de censure en juillet 1949, vous avez remarqué que les borborygmes, les explosions et les zigzags comme déchirant le papier étaient dénoncés comme nuisibles à la bonne éducations des enfants. Cette Loi de Juillet 1949 n’étant pas abrogée comment se fait-il qu’un MANGA ne soit pas réprimandé ?

 

Les collectionneurs vieillissants tels que moi préfèrent la première série ZORRO celle de l’éditeur CHAPELLE, série apparue en remplacement de Jeudi Magazine. Le dessinateur OULIE assura les images du Justicier Masqué même lorsque l’hebdomadaire ZORRO modifia son nom pour celui de l’INVINCIBLE dont l’ultime numéro fut 144.

 

BD Zorro L'Invincible, 1955.jpg

 

Êtes vous d’accord avec moi : l’Alain Delon déguisé en Zorro ne nous a pas fait oublier Douglas Fairbanks.

 

Bar Zing

 

 

14/08/2025

Notre 15 août prochain :

NOISY-LE-SEX 

Sainte Barbie

Film Barbie Noisy Le Sec.jpg