17/10/2015
Les Tarzanides du grenier n° 184
Longtemps, longtemps avant que les poètes aient … longtemps avant que l'actuel et envahissante mode des PIXI tire profit de l'espace commercial ouvert par les Bandes Dessinées, notre enfance connut quelques rares, trop rares figurines en relief que nous applaudissions quand nos parents en dédaignaient jusqu'à l'existence.
Parmi ces statuettes façonnées en petit nombre, il y eut celle de FANTAX (à présent, la plus recherchée par de nostalgiques gérontes).
FANTAX, brochure BD née en 1946 et disparue en dépit d'une tentative de résurrection en 1958 et d'une réédition pas vraiment intégrale depuis 2010, se classe presque comme le premier en France à avoir fait éditer un petit jouet « à l'effigie de votre héros favori, chers petits lecteurs ». Telle était l'annonce alléchante présentée en dernière page du numéro 23 de l'année 1947. La SOCIÉTÉ STARDOLL en assurait la production.
Pas nette l'image ! Et pour cause : l'original imprimé n'est pas non plus de qualité.
Dans quel matériau ? Ni bois, ni pâte à papier. Ni du pneu genre Bibendum – Michelin. Et pas non plus le latex du Gaston Lagaffe de 1960. Mais tout simplement un modelé dans du bon vieux plâtre, Madame la Marquise ! D'où la vulnérabilité de l'objet entre les mains de garnements impatients de jouer à la « petite guerre » au sortir de l'école.
Doc Jivaro n'ayant jamais détenu cette miniature de statue, en ignore toujours les dimensions et le poids. Tout au plus se souvient-il de l'avoir entrevue peinturlurée en noir et rouge, conformément à la marionnette de BD créée par Pierre Mouchot alias CHOTT travaillant en duo avec Marcel Navarro.
Si vous possédez – et je vous en félicite – cette statuette entre un soldat de plomb creux et un pistolet à fléchette de marque Eureka, ne la donnez surtout pas à une des entreprises politico-commerciales comme Emmaüs. Un gros malin réussirait à la vendre sinon à prix d'or tout au moins or de toute estimation raisonnable.
Doc Jivaro
16:38 Publié dans Blog, Consommation, Histoire, Media, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fantax, bibendum, pixi, michelin, pierre mouchot, marcel navarro, figurine publicitaire, société stardol
16/10/2015
Enfant poignardé en public
Fait divers en automne. Une gentille voyeuse filme la scène tout en oubliant de téléphoner à la police.
- Je ne suis pas une délatrice, pas une balance, qu'elle dit. Je connais les Droits de l'Homme qui sont aussi les droits du criminel. Après tout l'assassin récidiviste a droit à la compassion humaine de la part de sa victime. En un mot, je suis démocrate, Monsieur, moi !
- Mais l'enfant, il serait mort si les progrès de la médecine ne lui avaient pas sauvé la vie.
C'est bien ici le jugement faussé ! Il y aurait cent mille fois plus de criminels en France aujourd'hui si les chirurgiens n'étaient pas capables de recoudre des plaies qui auraient causé la mort, hier, à toute victime d'une agression. Du coup, l'assassin est escamoté, redevenant un simple perturbateur sur la voie publique.
- C'est plutôt bien, non ?
- Oui. Mais à condition de légaliser la médecine comme moyen d'innocenter le crime.
Bar-Zing
11:29 Publié dans Actualité, Blog, Faits-divers, Médecine, Media, Moeurs, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joeuf, enfant poignardé, syndicat magistrature, etat mental
12/10/2015
Nadine Morano ? une étrangère !
06:42 Publié dans Actualité, Brèves du trottoir, Dessin humoristique, Media, Moeurs, Politique, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : charlie hebdo, trisomie 21, chrales de gaulle, immigration musulmane, migrants islamistes, sos racisme, licra, nadine morano, handi pop'
10/10/2015
Les Tarzanides du grenier n° 183
Trois ans avant que notre pays déclara la guerre à l'Allemagne, JUNIOR fut l'un des titres BD les plus applaudis parmi les journaux hebdomadaires commercialisés en France
Deux séries existèrent, celle débutée en avril 1936 ; et celle qui lui succéda en 1947 après une interruption d’à peu près cinq années. La seconde série ne compte que 27 numéros. Un bilan faiblard comparativement aux 282 de la première.
La présence de TARZAN assura, à coup sûr, le succès auprès d'une clientèle essentiellement composée de puceaux. Même s'il faut dire que cet épisode – La Cité des Vampires – correspond au laps de temps pendant lequel le talentueux Burnes Hogarth, n'ayant pas reçu l'augmentation de salaire sollicitée, abandonnera à son élève Rubimor tout le travail à venir. Moins doué jusqu'à en rester malhabile lorsqu'il prend le relais, Rubimor s’acquittera coûte que coûte de sa responsabilité pour atteindre la 87e « Sunday page » du 3 août 1947.
Exemplaire survivant : le final N° 27.
Une seule grande feuille de 56 X 78 pliée deux fois permet d'obtenir huit pages chacune massicotée en 39 x 27,5.
Lorsque l'Éditeur SOLEIL, une cinquantaine d'années plus tard, imprima dans le dialecte de l'indigène parisien la totalité des aventures de Tarzan illustrées par Rubimor, j'étais trop âgé et n'y retrouvais pas les saveurs d'un exotisme imaginaire que mon enfance m'avait fait croire plus important que les jours passés en famille.
Doc Jivaro
14:51 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éditeur soleil, tarzan, junior, bd, bandes dessinées anciennes, bandes dessinées de collection
03/10/2015
Les Tarzanides du grenier n° 182
Et ! Vlan ! Spaf ! Krac ! Arg ! Zwoo !
Tous ces coups de poing ! Tous ces bruitages !
KALI, Tarzanide de peu de notoriété, passe un très mauvais quart d'heure, encaissant malgré lui une foutue vache de rossée.
- On n'enrichit pas son vocabulaire avec des onomatopées.
- Des quoi, m'sieur ?
- Des onomatopées. J'épelle au tableau : o. n. o. m. a. t. o. p. é. e. Un S au pluriel. Prenez votre cahier. Problème : un train démarre à 8 h 37 pour un parcours de 130 km. Au même moment et en sens inverse un autre train avec un retard de 10 minutes …
- ÇA y est, ça recommence ! On nous angoisse notre dimanche de flegme à cause du lundi de boulot.
Publié en 1979 par « Jeunesse et Vacances », ce genre de couverture BD exposant une bagarre entre hommes était devenue impossible à trouver en France chez les marchands de journaux pendant la décennie qui succéda à 1950. Censure par ci, censure par là. Censure partout. Pourtant, dans le commencement des années 60, un relâchement se fit chez les mutilateurs : ceux qui périssaient laissaient affaiblis ceux qui vieillissaient. Le surgissement de mai 68 allait précipiter leur mise aux oubliettes.
En réalité, il y eut comme DEUX Mai 68. Celui des syndicats ouvriéristes dont le seul mot d'ordre demeurait : grèves et salaires. Et le second Mai 68, celui qui libérait la pornographie dans les cinémas comme dans la littérature et les bandes dessinées. A côté de l'enfantin Mickey et du Pèlerin Magazine presque grabataire, le quidam pouvait se payer le Marquis de Sade dans les grandes surfaces marchandes.
Nous crûmes rêver : Dieu redevenait sexué.
Doc Jivaro
14:45 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Sexualité, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kali, jeunesse et vacances, mickey, pèlerin magazine, censure, bandes dessinées anciennes, bd, moeurs, pornographie, mai 68, tarzanide
30/09/2015
Nadine Morano victime d'un contrôle au faciès
Mais z'où sont les neiges d'antan ?
10:22 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Histoire, Journaux, Media, Moeurs, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nadine morano, les républicains, p.s., droits de l'homme, génétique politique, nader abou anas