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04/01/2016

Lendemain de l'an neuf

Décès de Michel Delpech
Conflit Iran/Arabie

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18/12/2015

Demain, samedi, Miss France

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Toutes nues 
sans talons aiguilles 

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Aucun label de Fontenay pour les frites Mac Do

16/12/2015

Sabre laser ? rose pour foufounette, bleu pour zizi

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12/12/2015

Les Tarzanides du grenier n° 191


En août 1945, le final de la seconde guerre mondiale signé entre les USA et le Japon ne fut qu'une transition vers d'autres conflits armés mondiaux dits « de décolonisation » et organisés par deux systèmes politiques ambitionnant de se partager les richesses du monde.

 
D'une part le capitalisme, de l'autre le socialo-communisme, chacun mobilisant ses finances et son intelligence pour rivaliser à savoir lequel réussirait en premier de futurs voyages cosmiques, avec pour étape intermédiaire la conquête de la lune. On sait qu'en 1957, l'URSS devança momentanément les États-Unis en satellisant un objet mécanique autour d'une planète qu'à l'époque personne ne qualifiait de bleue.

 
Bip – bip, bip-bip, bip …

 
Le triomphe mondial du SPUTNIK soviétique.

 
Aussitôt, la Bande Dessinée française s'empara du phénomène scientifique, le réduisant à un jouet pour l'enfance. L'éditeur Artima, déjà rodé par le titre METEOR qu'il publiait depuis 1953, créa SPOUTNIK en francisant le russe SPUTNIK. Ainsi, l'engin communiste propulsé en octobre 1957 eut pour successeur immédiat un vulgaire papier imprimé baptisé SPOUTNIK lancé en décembre 1957. Un numéro 1 de 36 pages qui mérita sa popularité même si, par comparaison d'avec d'autres romans d'anticipation, ses illustrations sont trop calmes, trop sages pour faire illusion. Des images dessinées non pas par le menton des frères Bogdanov mais par la main des frères Giordan, lesquels, longtemps avant, avaient présidé à la naissance d'un Tarzanide de choix : TIM l'AUDACE (1947).

 

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Assez curieusement, ce numéro SPOUTNIK de 1957 est divisé en deux épisodes comme s'il avait d'abord été prévu pour paraître sous deux numéros mensualisés successifs. Le premier épisode va de 1 à 18, le deuxième de 1 à 17. Autre particularité de publication inhabituelle chez l'éditeur Artima : la dernière page (la 36) ne présente pas la liste des autres titres mensuels de Artima parus en décembre 1957.

 
Plus de cinquante années se sont volatilisées sur l'élasticité poreuse de l'espace temps, sans que les amateurs de romans de fiction cessent de s'intéresser à ce pourtant modeste numéro 1 de SPOUTNIK. Quoique chacun admet en souriant d'aimable pitié que beaucoup d'auteurs traitant du même thème ont mille fois mieux réussi à captiver notre attention.

  
Doc Jivaro (MFCL)

 

09/12/2015

Colmar

Quatre militaires français jugés

pour viols en Centrafrique

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05/12/2015

Les Tarzanides du grenier n° 190

Édité mensuellement en France à partir d'une volaille pondue par Walter Lantz, PIKO l'oiseau bénéficia en guise de publicité de l'excellente réputation de la S.A.G.E. logée au 12 de la rue du 4 septembre dans Paris.

 

La S.A.G.E. publiait plusieurs BD célèbres : Superman, Fantôme du Bengale, King Police montée …

 

L'imprimeur en était Georges Lang dont les rotatives tournaient à plein rendement pour fournir à notre jeunesse sa dose hebdomadaire de bandes dessinées issues de toutes les origines.

 

En tant que coupeur de tête (avec un s. pour le pluriel), Doc Jivaro ne pouvait pas rater le numéro 1 de ce PIKO de l'année de grâce 1956.

 

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36 pages. 2 pages en noir sur blanc alternent avec 2 pages multicolores.

 

 

Lorsque fut publié PIKO, j'avais renoncé depuis 2 ou 3 ans à lire des « petits mickeys ». J'étais passé de la « Pension Radicelle » à une douteuse « Famille Pied de Bouc » de la collection Série Noire. Autre gens, autres mœurs. Tout au plus m'attardais-je sur quelques uns des derniers titres de l'Atelier Chott.

 

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Séquence BD de trois images chapardées dans l'ultime FANTAX (n° 9 en 1959). Quiconque se souvient des premiers films interprétés par Eddie Constantine, reconnaît dans cette BD pour enfants une façon de parler influencée par ce qui était alors la grande mode des Lemmy Caution. C'était Bernard Borderie qui filmait « La Môme Vert de Gris » en attendant non pas Godot mais « Ces dames préfèrent le Mambo », tandis que le cinéma Le REX, haut perché dans Montluçon, annonçait « La P… respectueuse » de Sartre en l'absence de toute prostituée rue des Rémouleurs.

 

Eddie Constantine ? Un homme vraiment pas dangereux.

 

Si vous souhaitez lire une filmographie sympathique du Eddie-Lemmy de ces dames, procurez-vous le numéro 79 de MONSTER BIS présenté par Alain JARRY.

 

 

Doc Jivaro (MFCL)