11/04/2016
Le Phénix étouffé de ses cendres
Baisse béton
10:45 Publié dans Arts, Dessin humoristique, Journaux, Media, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mistral gagnant, marche des beurs, islamisme, daesch, jean-edern hallier, miss maggie, renaud
09/04/2016
Les Tarzanides du grenier n° 207
De tous les journaux illustrés publiés en France dans l’immédiat de l’après Seconde Guerre Mondiale, le plus alimenté en bandes dessinées américaines fut certainement DONALD, acheminé chez nous par l’Agence Opéra Mundi.
Ma petite enfance y trouva des séries fameuses devenues des classiques du genre, et que mon père avait appréciées, lui aussi ayant été enfant mais en un temps où Clemenceau avait cessé depuis peu d’importuner les jeunes femmes. J’appréciais Guy l’Éclair et le Roi de la Police montée, Brick Bradford et les autres, tous les autres depuis le « Dernier des Fédérés » jusqu’au magicien Mandrake en passant par l’illustre héros de Milton Caniff : TERRY, lequel était à peine grimé en BARRY. Il y avait aussi Raoul et Gaston d’un courage égal à celui de Gaston et Raoul, là-bas en Afrique du Sud.
Ne la cherchez plus, elle est ici au bout de votre nez la première page du numéro 1 de DONALD daté du dimanche 23 mars 1947.
Or, c’était cette qualité dans la diversité qui, en France, faisait de DONALD la cible à détruire par des concurrents éditeurs jaloux. Ceux-ci fortement épaulés par des politiciens de gauche et des académiciens de droite qui, incapables de rivaliser en succès auprès d’un public populaire, ne savaient rivaliser que par des mensonges parfois exagérés jusqu’à la calomnie. Nous vîmes alors les communistes mécréants et les soutanes confessionnelles, précédemment alliés en maquisards pendant quatre années d’une guerre terminée, recommencer à combattre côte à côte mais, cette fois, pour vaincre une bande dessinée américaine jugée trop influente auprès de la jeunesse française. En résulta la LOI de Juillet 1949 qui abattit dans le dos DONALD et plusieurs de ses semblables, dont TARZAN.
C’était Don Camillo et Peppone signant une trêve entre eux deux afin de s’unir momentanément dans la chasse au canard DONALD. N’est-ce pas que c’aurait pu devenir le sujet d’un nouveau livre humoristique écrit par Guareschi ?
Doc Jivaro (MFCL)
17:00 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : donald, opéra mundi, paul winkler, mandrake, terry et les pirates, tarzan, bandes dessinées anciennes, bd
02/04/2016
Les Tarzanides du grenier n° 206
Hop ! le tour est joué. Effet miroir (sauf les couleurs). Il suffit d’inverser une image pour se dispenser d’avoir à en – hi-han ! - dessiner une deuxième.
Tex Tone n° 355 - Tex Tone n° 468
De ce titre, il y eut 526 numéros mis en vente depuis mai 1957 jusqu’en mai 1986.
Le Copyright IMPÉRIA détient, peut être, le record en France quant à la réutilisation d’un dessin sous sa forme réfléchie pour des couvertures différentes.
De cette façon, Cassidy n° 65 (année 1955) resservira selon le truc de faux jumeaux placés vis à vis, pour son n° 265 de l’année 1957.
Le Gérant, Rédacteur en chef, Directeur des publications se nommait BAGAGE. Robert BAGAGE. Isolez ROB pour ajouter BA, vous obtenez ROBBA. Oui : la signature de l’illustrateur des premières couvertures de TARGA, tarzanide exemplaire.
Doc Jivaro (MFCL)
08:30 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : targa, robert bagage, hopalong cassidy, tex tone, Éditions impéria, bd, bandes dessinées anciennes, robba
30/03/2016
Un gastronome meurt de faim
Jean-Pierre "Coffre"
a pas pu avaler son dernier handburger
16:14 Publié dans Actualité, Blog, Consommation, Dessin humoristique, Médecine, Media, Moeurs, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-pierre coffe, malbouffe, leader price, senoble yaourt, laurent ruquier, gasronomie, c'est de la merde, consommation
21/03/2016
Touche pas à son pote !
Victime d'un contrôle au faciès
SALAH ABDESLAM
dénonce le racisme quotidien
10:43 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Media, Politique, Religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salah abdeslam, daesh, sven mary, bataclan, racisme anti blanc, winnie mandela, george bensoussan, molenbeek
19/03/2016
Les Tarzanides du grenier n° 204
Présent à l'en tête du numéro 32 de l'hebdo JEUDI MAGAZINE (9 janvier 1947) MORRO le Magicien achève son aventurlure dans le soixantième numéro du jeudi 24 juillet 1947.
Entre ces deux datations, le nom du journal JEUDI MAGAZINE s'estompe semaine après semaine, disparaissant pendant que le remplace de plus en plus intensément le nom de ZORRO.
En dépit de leur proche orthographe, MORRO et ZORRO ne prêtent pas à confusion l'un l'autre. ZORRO le renard est un mexicain masqué sous l'ombre de son chapeau. MORRO, de son côté, s'apparente surtout à quelque tarzanide dont Francis Lacassin aurait choisi d'ignorer l'existence.
Tout comme TARZAN, MORRO devient orphelin dans des régions où seul compte la force brute. Il survit traqué par des tribus animistes organisées autour de totems buveurs de sang humain.
Une séquence agitée de bagarres et dont l'atmosphère sera interdit par la loi de 1949 en France.
Les années passent, moi aussi. MORRO lie connaissance avec un groupe d'explorateurs blancs parvenus en bordure d'océan. Parmi eux, une jeune jolie fille : Mary. Les présentations faites, nous apprenons que Morro est âgé de vingt six ans. Pourquoi pas 24 ou 28 ? Le récit simplet ne se complique toujours pas malgré l'arrivée d'une autre fille, une aventurière celle-ci. Elle se nomme Emiray et s’arme d'un automatique de gros calibre. Elle veut s'emparer d'un trésor tout en disputant à Mary la compagnie du bel athlète MORRO. Car évidemment, un héros de BD ne peut pas ressembler à un gringalet. Non plus qu’aller et venir dans une nudité totale. Sinon ce serait dans une obscénité égale à celle de Priape, que le viril MORRO vaincrait ses ennemis. Donc, il cache son zizi derrière un pagne. Ainsi va, soumis à la pudeur, chaque Tarzanide.
L'histoire de MORRO le Magicien n'offre guère qu'un instant dramatique : son final. On y voit la perverse Emiray abandonnée de tous sur un îlot. La mort par faim et par soif, elle n'y échappera pas.
L'ensemble des images n'est pas signé et le BDM des années 2009 – 2010 n'en avait toujours pas identifié l'auteur. Quant à comprendre le don de « Magicien » dont bénéficie MORRO … mystère et boule de gomme ! Tout au plus apprenons nous que le nom de MORRO signifie « Dieu infaillible » dans le langage du peuple Utango.
Les collectionneurs de bandes dessinées plus vieilles que les plates-bandes de mon jardin, possèdent à coup sûr les deux reliures de l’Éditeur Arcadie dans lesquelles sont publiées non simplement MORRO mais en plus en mieux un des personnages marquants du neuvième art : LUC BRADFER.
Albums n° 3 et 4
Souhaitez vous acquérir ces deux albums ? Dans ce cas, pendant le face à face avec le marchand, le prix à sortir de votre poche pour entrer dans la sienne, dépendra moins d'une cotation « officielle » que de votre visage et de la teneur de vos propos.
Quoiqu'il en soit, ce n'est pas dans Montluçon que vous réussirez à compléter telle ou telle de vos séries BD cinquantenaires.
A moins de réussir LA pêche miraculeuse, celle qui donne davantage de poissons à manger que d’estomacs capables de les digérer.
Doc Jivaro (MFCL)
16:28 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Media | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : morro le magicien, jeudi-magazine, zorro, lacassin, editeur arcadie, totem et tabou, luc bradfer