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27/11/2015

Cérémonie - Hôtel des Invalides

Naturalisés français 
par les "Droas de l'hôme"
Il et elle pavoisent français d'avenir

Cérémonie-Invalides.jpg


21/11/2015

Les Tarzanides du grenier n° 188

 

Un n° 1 peu connu tout en ayant le mérite d'exister.

 

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Signé de Pierre Delorme, ce volume de 56 pages probablement dessiné au feutre noir, date de novembre 1981 et semble avoir été édité à compte d'auteur. Le linéaire épais dans le texte comme dans la silhouette des acteurs donne une page parfois encombrée plutôt qu'animée. Ce qui nous soustrait à la fascination que les estampes de la période EDO exprimaient pour les saignées guerrières : le lent goutte à goutte rouge sur le papier des unes, les mille ruissellements du pinceau à travers les fibres des autres.

 

Doc Jivaro connut Delorme alors que tous deux enseignaient dans le cadre d'Ateliers d'Expression Culturelle de la Ville de Paris. Cet ancien collègue est maître de quelques-uns des arts martiaux nippons, principalement le Kendò.

 

Mais en Chine, en Mandchourie notamment et depuis les années 30, les familles chinoises ne gardent pas du tout un souvenir agréable relatif à la philosophie symbolisée par le sabre japonais.

 

Doc Jivaro

 

 

15/11/2015

Dans Paris, attentats ...

Attentats-Paris-2.jpg

Sur 1 000 migrants

combien de djihadistes ?

06/11/2015

Les aventurlures d'une Myriam Khomri

 

C.D.D. m'a tuer

 

 

Myriam-Khomri-CDD.jpg

 

 

02/11/2015

Sinaï : Vol A 321

Attentat ? Quel attentat ?

Un passager éternue : l'avion explose

Attentat  Vol-A-321.jpg

 

31/10/2015

Les Tarzanides du grenier n° 186

 

Doc Jivaro demeure a 99 % persuadé qu'il possède le numéro 1 de la bédé DIAVOLO imaginée en 1946 et par Melwyn-Nash pour les Éditions « Aventures et Voyages » sous la référence du logo MON JOURNAL. Hélas ! Impossible de remettre la main sur cette relique, tant le monticule du désordre s'enfle, se haussant pour soulever la toiture du propriétaire.

 

Donc sans prétendre combler l'emplacement laissé vide par l'absence du DIAVOLO n° 1, résignons nous à ne regarder que la couvrante du numéro 2.

 

 Diavolo-1948.jpg

 

DIAVOLO ? Un amérindien dessiné par Besseyras (parfois orthographié en Bessyras) et dont la publication correspond au moment où le scénariste Melwyn-Nash faisait alliance avec Bernadette Ratier après s'être séparé de Pierre Mouchot, son précédent employeur.

 

Par la disposition des cadres dans la planche, ainsi que par l'occupation « en entier » de chaque image par le corps du héros, DIAVOLO répercute les mises en page que Hogarth avait recueilli de Fosters en les amplifiant. Toutefois – et c'est heureux – Besseyras ne calque pas les attitudes de son personnage sur celles inventées par Fosters – Hogarth ; et cela contrairement à ce que firent alors beaucoup des artistes bédéistes ayant à animer un athlète appelé à égaler les triomphes d'un tarzanide.

 

Diavolo-1948-page-3.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Difficile de contester que ce « peau rouge » ressemble plus à un Tarzan qu'à un indien habitué des plaines où galopèrent Grazy Horse et le Général Custer.

 

 

Entre 1946 et 1949 DIAVOLO sera imprimé pendant dix numéros mensuels. Jusqu'à ce qu'à son tour, victime de la censure, il disparaisse.

 

 

Nous le pensâmes mort : il n'était qu'en hibernation. Aussi reparut'il mais amoindri dans les pages de BRIK, autre production chapeautée par le logo MON JOURNAL. Des années passèrent jusqu'en juillet 1957 : le personnage indien cessa finalement d'exister, ne laissant de lui que son patronyme sous la forme d'un titre.

 

Docteur Jivaro, sans se dédouaner de n'avoir pas retrouvé le numéro 1 du DIAVOLO de l'année 1946, affiche ici le numéro 1 du Diavolo petit format de l'année 1957. 

Diavolo-Juillet-1957.jpg

 

Cette seconde édition dont chaque numéro est doté de cent pages, les unes en noir sur blanc, les autres en un carmin nuancé, n'offre rien de vraiment remarquable sauf que … sauf que ses pages 96, 97 et 98 présentent une publicité en faveur de l'agent fédéral LASH LARUE publié dans DAGOTA numéro 33 toujours pour la même année 1957. Un LASH LARUE dont les traits du visage m'ont parfois fait penser à la physionomie de Victor Mature, comédien qui incarna le chevelu-tondu Samson dans un film de la Paramount Pictures.

 

La première série des dix numéros DIAVOLO demeure d'autant onéreuse qu'elle est rare ; et que les vieux collectionneurs encore plus proches de leur corbillard que moi du mien (j'espère) refusent de les proposer aux enchères, même sur le web où pourtant, bien des choses mercantiles prospèrent.

 

Ces gens là, collectionnant et se jalousant entre-eux, ne se rencontrent que pour comploter de quoi rendre inaccessible leur prétendu trésor à tout nouvel arrivant. Ils jouent encore au plus malin du bac à sable. Ils affirment détenir tel ou tel exemplaire en double, en triple, en quadruple … Mais lorsque vous leur proposez un échange, ils affectent tout à coup se souvenir de ne rien avoir de ce qu'ils affirmaient mordicus avoir en partage.

 

On les rencontre qui sont fiers de posséder quelque Graal, jusqu’à ce que quelqu'un les affronte en possédant l'Anneau des Nibelungen.

 

Doc Jivaro