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09/08/2012

Exceptionnellement ...

Bar-Zing s'est absenté aujourd'hui.

Ceux-celles qui accompagnent son blog le retrouveront demain, vendredi 10 en fin de soirée.

À bientôt.

27/04/2010

Girouette

Prenez garde petits n'enfants !

 

En plein dans le voisin de mon jardin ... Ou, pour l'écrire plus correctement : au milieu du jardin de mon voisin, un mat en haut duquel se trouvait perché un coq girouette faisait le divertissement de mes yeux par temps de gros vent.

 

Eh bien ! Figurez-vous que pendant mon absence, mon voisin, retraité de la maréchaussée, a arraché supprimé cette belle vigie.

 

  • Qui était là depuis avant ma naissance, m'a indiqué la demoiselle d'âge canonique qui, quelques fois en soirée, appuie son menton sur le petit mur qui sépare sa propriété de la mienne.

 

J'ai, par instant, un faible pour les vieilles demoiselles.

 

Lorsque j'étais petit n'enfant et que mes parents m'envoyaient passer deux ou trois semaines de vacances d'été en Creuse, à Chenérailles précisément, il y avait là bas une demoiselle âgée dont les amples jupes sentaient toujours le savon de lessive. Elle m'emmenait promener entre les crottes d'oie, par de petits sentiers disparus aujourd'hui. Mais surtout, il lui arrivait de me tenir le zizi pour m'aider à faire pipi, comme si je n'avais pas une main à chaque bras.

 

Plus tard, je dus pourtant reconnaître que cette bonne demoiselle n'était pas aussi vieille qu'elle me paraissait au sortir de mes derniers biberons. En 1947-48 elle ne devait porter qu'une trentaine de balais. C'était d'ailleurs une nature assez agréable à regarder malgré ses yeux myopes à l'affut derrière deux hublots.

 

Des gens me racontèrent, quand je fus adolescent, qu'elle avait « échappé à la boule à zéro ». Comprenez : elle avait failli être tondue après le départ des troupes allemandes. Son bon ami - elle avait donc un amour ! - appartenait au mouvement fasciste de Marcel Déat.

 

Quand j'y repense je vois bien que ma tendre enfance ne fut pas à l'abri de certains attouchements, de certaines caresses que bien des filles adultes se permettent, sous couvert d'instinct maternel, auprès de nous autres tendres garçons innocents pareils aux bébés en sucre d'orge.

 

S.O.S Jeunesse traumatisée

 

 

11/04/2010

Paris-Pourri

Histoire de ne pas finir anémié trop tôt dans Montluçon, BAR-ZING est parti séjourner sur les bords de la Seine.

 

Pas sous les ponts : Ça c'était à ses débuts quand il distribuait des buvards publicitaires pour la librairie Gibert.

 

Paris se fait de plus en plus pourri. Paris-Pourri. Et c'est à coup sûr son grouillement malsain qui nous crève par la fatigue, nous évitant de crever par l'ennui.

 

Mais, bon sang ! Mourir pour mourir, autant mourir dans le hall de l'Hôtel Meurice.

 

Que dîtes-vous ? Que vous z'êtes écolo et que vous préférez avoir à périr allongé sous un prunier de printemps, rien qu'en regardant dans tout le blanc de tous ses yeux fleuris ? C'est que vous oubliez qu'existe aussi de la verdure pour les riches : le billet dollar.

 

BAR-ZING promet pour après-demain la suite de ses dessins d'humeur et d'humour, lesquels lui valent tantôt l'approbation, tantôt la réprimande, le plus normalement du monde.

 

Le nombre de ses visiteurs ne cesse de croître, et cela, oui, c'est de l'encouragement pour lui comme pour ses autres pseudonymes faciles à démasquer.

 

Merci.

 

Bar-Zing

24/10/2009

Entr'acte

 

SAMEDI 24 OCTOBRE


PETIT ENTR'ACTE, CE JOUR

A DEMAIN


(Pourquoi ne pas en profiter

pour revoir mes dessins et textes précédents

et me laisser vos commentaires ?)

16:29 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

18/10/2009

Un nouveau blog ?

Vocation

Franchement, ce dimanche, l'inspiration m'ayant manqué sur l'actualité passagère je me suis réfugié dans une actualité multimillénaire, celle relative au prétendu « plus vieux métier du monde ».

Sur ce sujet inépuisable, jadis lié aux religions et aujourd'hui sujet à moultes controverses, j'imagine de réaliser un blog dont le nom et l'adresse restent à préciser.

Bien sûr Bar-Zing de Montluçon continuera d'exister en même temps que son éventuel compagnon de route.

Les toutes prochaines semaines donneront soit naissance à un blog nouveau signé exclusivement RYAL ; soit à la regrettable annonce d'un avorton non viable.

Vous en serez les premiers informés, visiteurs fidèles.

Ryal

A tire d'Elles


A-tire-d'Elles.jpg

“Tu vois l’aveugle, là ? Il me reconnaît à mon parfum.

Mais j’en ai ma claque de l’avoir pour client. Alors j’ai refilé mon parfum à une copine”

17/04/2009

Annie entends-tu ?

J'avoue : j'ignorais que Druon ( Maurice) fût encore vivant. Je le croyais mort, mort et enterré  depuis belle lurette. C'est pourquoi l'annonce de son décès récent m'a porté un coup d'épouvante pareil à celui d'une bande annonce pour film de zombies.

 

On va, on vient et l'on s'en va.

 

Les médias en ont profité pour rappeler que lui, Maurice, et son oncle, Joseph, eurent l'excellente idée d'écrire « Le Chant des partisans ». Un air qui se fredonne plutôt qu'il ne se chante, ce me semble.

 

Seulement voilà : les communistes s'en emparèrent, comme si les couplets venaient de leurs seuls rangs staliniens ; et nous connûmes l'après-guerre où le camarade Yves Montand, débutant comme collaborateur des soviets, collait ce chant sur sa panoplie de comédien.

 

Faut oublier, c'est le passé, que vous dites. Je vous comprends bien : Montand en est même trépassé.

 

Et sa Signoret aussi, qui aimait tant regarder les enfants faire trempette dans sa piscine à Neuilly.

 

Donc Druon vient de quitter notre vallée de larmes. Non sans nous avoir agacés lorsqu'il était ministre de la culture, fonction qu'il confondait avec un ministère de la censure. Il y mélangeait la protection du verbe français avec la protection du pucelage des demoiselles huppées du Lycée Pascal. C'est ce qui explique qu'il ne pouvait admettre les revendications économiques et sexuelles des jeunes femmes de mai 68.

 

Je n'ai ni lu « Les grandes familles » ni « Les Rois maudits ». Je n'en ai pas non plus vu les adaptations pour la télé. Toutefois, étant grand garçon en 1958, j'ai assisté aux démêlés entre Jean Gabin et Pierre Brasseur dans le film tiré du roman « Les Grandes ... ». Et quand j'entendis un des deux parents ambitionner d'uriner sur les fauteuils de l'autre, je compris que dans la haute bourgeoisie l'instinct de propriété se marque comme chez les chiens.

 

Annie entends-tu ...

Maurice-Druon.jpg


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