11/05/2008
BD Super Boy
Nylon Carter
Un reportage télévisé présentant un adolescent handicapé par une maladie aussi rare qu'incurable (la maladie de la pierre), nous remet en mémoire une bande dessinée vieille de plus de 50 ans, et peu connue.
Il s'agit de NYLON CARTER. Venues d'Italie par l'éditeur Impéria, ses aventures parurent dans le mensuel Super Boy dont le numéro 1 est daté d'octobre 1949.
Nylon Carter n'est pourtant pas un héros de pierre mais un champion de boxe, catégorie poids lourd. Face à lui sur le ring, Cassius Clay et Monhamed Ali agissant en jumeaux n'auraient pas tenu un round. Silver Stallone encore moins. Toutefois, Nylon Carter, vainqueur en « noble art », passe plus son temps et dépense plus ses forces à traquer les bandits d'Amérique et du Moyen Orient, qu'à battre le record mondial d'endurance sportive.
Dans l'un des épisodes de son existence mouvementée, notre boxeur affronte un hors la loi nommé Ray et dont la particularité corporelle est d'être durci comme un rocher.
La maladie de la pierre attaque la myologie de sa victime. Processus de calcification ; anarchie dans un programme génétique. Muscles ossifiés, la paralysie générale s'ensuit. Dans les mythes et les contes la pétrification est souvent un moyen de stopper le vieillissement. Relisons La Belle au Bois Dormant. Certes, il ne s'agit probablement que d'un inceste fille/père camouflé sous une forme poétique qui feint d'ignorer que les fleurs sont des sexes. Ce conte ne manque d'ailleurs pas de ridicule : un doux baiser suffit pour réveiller la princesse que l'envie de pisser n'a pas réveillée pendant cent ans ! Vous comprenez alors que je soupçonne cette demoiselle de ne s'être endormie que pour rêver pendant toute une nuit que son papa lui rend visite comme Roméo rend visite à Juliette.
Malgré que dans la réalité maladie de la pierre et inertie aillent ensemble, dans la BD de Nylon Carter l'homme de pierre, lui, garde toute sa mobilité. Et comme c'est un gangster, son agressivité devient d'autant plus meurtrière. Pourchassé simultanément par la police et par Nylon Carter l'homme de pierre veut absolument se venger d'une de ses anciennes complices, la jolie Sissi qui l'a trahi. Se croyant invulnérable il commet plusieurs imprudences que Nylon Carter utilisent pour sauver in extrémiste la belle repentie. Et c'est le bouquet final : l'explosion d'une charge de dynamite éparpille en gravillons le vilain pas beau criminel.
Les scénari animant Nylon Carter sont assez banals mais parfois agrémentés par l'humour de ses dialogues. Le dessin, quoique simple, montre des bagarres que bien des gamins populaires des années 50 apprécièrent sans être réprimandés par leurs parents.
Plusieurs dessinateurs se succédèrent pour les images de cette série, parmi lesquels Estève (Stév'son). Il faut regretter que celui-ci n'ait pas réussi à se tenir au niveau de talent qui était le sien lorsqu'en 1947 il donnait forme à TARGA, appréciable avatar du célébrissime Tarzan.
Le mensuel Super Boy disparaît en 1986, après son numéro 402. En France ce titre fut le tout premier journal pour la jeunesse à se présenter sous un format de poche (13X18). Cependant cette petitesse des pages est compensée par leur grand nombre (100 pour chaque numéro, sauf numéros spéciaux : 132). Cette pagination épaisse constitua aussi une exception dans la BD du début des années 1950.
L'internaute www.bd-anciennes.net demande quels illustrateurs réalisèrent les couvertures coloriées de PLAY BOY. Nous pouvons lui en citer quelques-uns dans le désordre : Rino Ferrari, Juan Vilajoana, Bagage « Robba » ; et nous le prions de nous excuser d'avoir momentanément confondu SUPER BOY avec PLAY BOY.
RYAL
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10/05/2008
Becassassine
17:15 Publié dans BD, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Becassassine, BD, Becassine, gros câlin, Bar-Zing, barzing
08/05/2008
Israël Anniversaire
1948 → 2008
ISRAEL
fête les 60 ans
de l'existence de la Palestine
Cette image ne peut être utilisée sans l'autorisation écrite de l'auteur.11:55 Publié dans Actualité, Blog, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Israël, anniversire, Palestine, Bar-Zing
25/04/2008
Le Pape aux Etats-Unis
14:25 Publié dans Actualité, Blog, Moeurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Pédophilie, moeurs, Pape
22/04/2008
Aimé Césaire
RIEN NE VA PLUS
FAITES VOS JEUX !
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15:14 Publié dans Actualité, Blog, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Aimé Césaire, négritude, Bar-Zing
17/04/2008
Grèves journal Le Monde
Le monde n'a pas été mis en vente chez les dépositaires de journaux, lundi 14 avril 2008. Il ne l'est pas non plus,aujourd'hui, jeudi 17.
Motif de cette absence : une grève pour riposter à la menace de licenciement pesant sur quelque 130 salariés.
Je la dois aussi par anticipation à tous ceux et celles qui viendront le visiter.
Je ne cache pas que j'en suis venu à me ficher éperdument de l'avenir de ce quotidien, lequel me fut pourtant comme indispensable pendant les décennies 60 et 70 de la seconde moitié d'un XXe siècle encore proche de nous.
Me faut-il expliquer ma défection de lecteur ? je serais trop long à en détailler les causes. Je vous y ennuierais, je crains. Mais je pense la dater du tout début des années 80.
Ces années là, il y eut une brusque aggravation de la délinquance dans les banlieues de nos grandes villes, de même que dans plusieurs arrondissements parisiens ; et cela pendant les deux périodes gouvernementales passées sous la présidence du vieux rusé François Mitterand. Je ne peux rien changer à ça : ce fut ainsi. Je vais même assombrir la peinture en rappelant que cette délinquance se répandit en même temps que l'installation de réseaux terroristes religieux en provenance d'un « autre côté de la Méditerranée ».
En ces circonstances, un de mes camarades d'enfance devenu travailleur social essaya de me convaincre que c'est une garantie de démocratie qu'un juge remette en liberté un jeune pickpocket récidiviste. J'en restais éberlué. C'était le temps – mais il n'est pas totalement écoulé – C'était le temps d'une tolérance à sens unique, qui vous déconseillait de dénoncer l'auteur d'un délit lorsque celui-ci était maghrébin mais qui, en revanche, vous excitait à taxer de fascisme tout policier interpellant un peu rudement l'incendiaire de voitures.
Nous ne manquons pas d'anecdotes révélatrices de cet atmosphère d'inversion des valeurs. Exemple : Métro Saint Michel. Un après midi, trois ou quatre policiers demandaient ses papiers d'identité à un grand garçon chaussé de baskets. « Il l'emmerde parce qu'il est basané ! » s'exclama une jeune femme assise devant moi. Ses gros genoux écartaient les miens comme pour aller se reposer contre mes deux olives intimes. C'est qu'elle était de taille, la dame de chez marxisme ! Dans sa main elle serrait Libé roulé en forme de matraque. Je me retins – j'eus tort – de lui signaler que, moi aussi, je venais d'être contrôlé par des policiers, rue Montorgeuil ; quoique ma tête ressemblât plutôt à celle d'un franchouillard casanier qu'à celle d'un intrépide fils du désert.
Le Monde inclinant à gauche depuis les bousculades et les fumigènes de mai 68, me parut alors faire sienne l'attitude fâcheuse consistant pour certains démocrates à pousser la surenchère jusqu'à l'absurde. Ainsi, trouver mille excuses au malfrat tout en criant haro ! sur le policier.
Je me trompais ? possible. Cependant la montée en puissance d'un Edwy Plenel de la LCR dans les rouages du journal fondé par Hubert Beuve-Méry, me renforça dans ma méfiance. Le Monde se politisait par une génération nouvelle de journalistes engagés, pressé d'introduire le commentaire partisan avant d'affiner le compte-rendu objectif.
Puis en 1995, le changement de la maquette de ce journal que j'avais délaissé, ne me ramena pas vers lui. Ses graphismes excentrés, ses photos de vedettes et ses pleines pages publicitaires, le rédactionnel cédant devant l'imagerie tout cela me garda dans mon éloignement.
Jamais pourtant, on ne se sépare entièrement des bonnes sensations reçues dans sa jeunesse. Je lis donc encore un peu le Monde chaque week-end. Je laisse à ma femme le soin d'acheter l'exemplaire dominical en même temps que les suppléments qui l'accompagnent sous enveloppe transparente – préservatif oblige.
Nous nous distrayons tantôt de films d'indiscutable qualité comme « Épouses et concubines » ; et tantôt nous nous agaçons de la bonne réputation de tel ou tel navet, nanar déjà fossilisé ; je parle de «Un frisson dans la nuit » du m'as-tu vu Clint Eastwood.
Dernièrement, allongés sagement dans le lit conjugal en compagnie du chat assoupi de volupté, ma légitime et moi avons regardé « Usuals suspects ». A la suite de quoi, ma femme s'est promise de réfléchir sur ce scénario, lequel met en cause une des métamorphoses du diable, celui ci traditionnellement repérable à une infirmité : il boite. De mon côté, je critique avec dérision cette œuvre. C'est que je reste sous l'impression bizarroïde d'avoir visionné clandestinement l'original non expurgé de « La nuit des morts vivants ».
A propos du 7ème art, je m'abstiens d'aller voir « Bienvenue chez les ch'tis ». Et Je dispose d'un bon précédent pour justifier mon refus : je n'ai toujours pas vu La grande vadrouille et le Titanic.
Yral
16:30 Publié dans Actualité, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Le Monde, grèves, Bar-Zing