01/02/2020
Tarzanides du grenier n° 400
Oui cette reliure de journaux BD année 1937 sous couverture cartonnée est en mauvais état de conservation - très mauvais état. Cependant l'intérieur c'est à dire les vingt-deux numéros hebdomadaires se portent plutôt bien malgré leur grand âge. Chacun compte huit pages dont quatre toutencouleur, le format étant de : 38 X 26 cm.
Il n'y eut qu'un seul album "Boum !" édité par la SPE. Nous y voyons une des toutes premières BD signée de René Giffey : Les Frôle la Mort ... Mais le poids du comique est supporté par Zoé Plouf Femme à Poigne. Une dame volumineuse libérée sans avoir à se comporter en lesbienne.
Chaque numéro coûtait 45 centimes en un temps où les familles n'imaginaient pas devoir jeter aux oubliettes les pièces de monnaie de 1 centime.
Dans ce même journal nous trouvons le nom de Liquois. Liquois, tout de suite après la deuxième seconde Guerre Mondiale, inventa une cocotte en papier que les éditeurs français pouvaient imprimer pour faire savoir à la concurrence américaine qu'un grand retour de nos BD cocardières était efficient.
L'album endommagé me fut donné par un de mes cousins de la rue Championnet. Cet homme était bien plus âgé que moi ... Il venait de déserter quelque peu la politique lui qui avait été un des fidèles du secrétariat de Guy Mollet.
Guy Mollet vous vous souvenez ?
Doc Jivaro
17:44 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Dessin humoristique, Fanzine, Grenier de la BD, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zoé plouf femme à poigne, bd boum !, liquois, rené giffey, spe, laurel et hardy, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro, guy mollet, charlot, bandes dessinées année 1937
31/01/2020
Festival BD 2020
17:25 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Macron, Media, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : macron, angoulême, festival d'angoulême 2020, jul, gilets jaunes et communistes, émeutes anti-policières
25/01/2020
Tarzanides du grenier n° 399
Je n'ai jamais été abonné à l'hebdo VAILLANT ... Ce journal représentait l'opinion du Parti Communiste stalinien auprès des écoliers, tout le monde savait ça de chaque côté du Canal de Berry entre les usines Saint Jacques et Dunlop.
Après avoir dans le scénario "Fils de Chine" fait l'éloge de Mao Tsé Toung, VAILLANT avait entrepris de célébrer les journées révolutionnaires de 1789 à 1793 dans Paris en utilisant un roman intitulé "Le Citoyen Jeantet". Nous étions en 1956 et mon cousin, sensiblement du même âge que moi, me prêtait toute un lot du "Journal le plus captivant".
Cette semaine passée nos média se sont montrés assez discrets sur la date du 21 janvier 1793. Est-ce parce que celle-ci correspond à la mise à mort de Louis XVI, roi Capétien ?
Dans le métro parisien, la station aérée BASTILLE présente une parois en céramique censée résumer la prise armée de l'ancienne forteresse du quartier Saint Honoré. C'est une mauvaise blague, un mensonge officialisé comme une vérité pour les festivités du quatorze juillet 1989 voulues par un certain Mitterrand. D'abord et hélas ! une Marianne médiocrement copiée sur celle de Delacroix et qui n'offre aucune poitrine maternelle contrairement à celle de style michelangesque peinte en esquisse par Daumier. Quant aux têtes coupées et brandies au bout des piques de la populace elles sont absentes comme est absente la guillotine criminelle de l'année 1793.
La décapitation de Louis XVI était parfois racontée d'un ton presque guilleret par quelques un de nos instituteurs. Ainsi, lorsque le vieux Haugo que nous surnommions Charlot à cause de sa petite moustache en forme de brosse à dents, fut remplacé par un plus jeune collègue en provenance, je crois bien, du village de Domérat, nous entendîmes ce nouveau venu plaisanter : "Louis XVI n'était pas content de n'avoir plus son cou, lui qui s'était acheté une belle cravate pour le dimanche". le mot fit bien rire la trentaine de têtes pensantes de notre classe.
Puisque les images de violence nous étaient interdites dans nos petits illustrés du jeudi, comment expliquer que dans certains de nos livres d'Histoire de France les grandes personnes nous montraient un fier bourreau républicain brandissant la tête du roi sans perruque mais sanguinolente ?
Décidément, les adultes étaient difficiles à comprendre.
Doc Jivaro
17:08 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Education, Enseignement, Grenier de la BD, Histoire, Justice, Media, Moeurs, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal vaillant, louis xvi, léon daudet, histoire de france, pierre castex, bastille, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro
24/01/2020
Hier c'était jeudi
Demain ça sera samedi
Un de nos Tarzanides
c'est probable s'affichera
Doc Jivaro
18:26 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Montluçon, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzanides du grenier, bar zing de montluçon, doc jivaro
21/01/2020
Tarzanides du grenier n° 398
Pendant la petite semaine à venir vous pouvez apprécier sur Ciné Classique un commentaire agrémenté d'extraits de films hollywoodiens, l'ensemble intitulé "Le Mythe de Tarzan".
Weissmuller, évidemment ! occupe une place de choix ; mais nous ne doutons pas que bien des dames vieillissantes d'aujourd'hui préfèrent garder souvenir du très beau Lex Barker incarnant le héros des romans de Burroughs.
Pour ce qui est du mythe de l'orphelin anglais adopté par une horde de grands singes dans une jungle bordée d'un océan, il existe un aspect souvent négligé par les commentateurs. Je veux parler d'un exploit inouï, aussi incroyable qu'est incroyable la virginité éternelle d'une juive prénommée Marie. Mais tout de suite observons les six images d'en dessous.
(Images arbitrairement décalées pour former un rectangle)
Et constatons qu'à peine adolescent l'enfant sauvage est studieux. Il apprend à lire, à écrire et à compter - et même à dessiner ! sans l'aide d'aucun éducateur. Le bilan en est : les muscles d'Herakles combinés avec le cerveau de Newton. Et plus fort encore que Newton puisque ce dernier eut besoin de professeurs pendant son apprentissage. Doc Jivaro vous le garantit : le vrai mythe de TARZAN c'est que celui-ci comprit l'arithmétique sans y être obligé dès l'âge de cinq ans par l'institutrice Mademoiselle Lesage.
Les illustrations présentes ici proviennent de TARZAN, hebdomadaire n° 131 de mars 1949 ; donc peu de mois avant le vote de la sinistre loi de juillet 49 par laquelle communistes staliniens et catholiques de Pie XII se firent responsables du déclin des bandes dessinées françaises durant toute la décennie des années cinquante.
Doc Jivaro
17:52 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Grenier de la BD, Media, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : tarzan, loi de juillet 1949, ciné classique, weissmuller, lex barker, herakles, bandes dessinées anciennes, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro
14/01/2020
Tarzanides du grenier n° 397
Tous le monde sait ou devrait savoir que POPEYE débuta sa carrière BD en 1932 et comme support publicitaire pour de vulgaires épinards. De vulgaires épinards magnifiés trompeusement par une virgule mal placée dans un pourcentage chimique relatif au fer et, donc, capables d'augmenter à l'extrême la force de quiconque les mangeait. POPEYE ne doit donc pas sa puissance de bagarreur à ses gros avants-bras mais à son appétit opportuniste pour un légume verdâtre.
Hop-là, n° 18 année 1938
Chaque médaille ayant son revers, c'est encore dans la BD que l'on trouve un autre personnage mettant en doute les vertus toniques d'un plat d'épinards. Cette fois il s'agit de ZOE, une gamine de huit ans créée par Ernie Bushmiller, dont les gags m'amusaient bien lorsque j'étais du même âge qu'elle. Mais vérifions immédiatement comment elle conteste la recette à base d'épinards.
Doc Jivaro ne va pas baratiner longtemps sur POPEYE et ZOE, et se limitera avec ses deux exemples à rappeler que l'Age d'Or de la bande dessinée date de la bande dessinée américaine, celle de l'époque de Citizen Kane.
ZOE est une gamine brunette et grassouillette, exactement le format d'enfance qui ne convenait pas à Lewis Carroll. Les amateurs ont remarqué depuis longtemps que le petit copain populaire Arthur de la petite bourgeoise ZOE, porte au milieu du visage un nez en forme de groin. De groin de petit cochon : Un indice qui devrait éveiller la méfiance de la tante de ZOE et la dissuader de laisser sa nièce rondouillarde en compagnie de cet Arthur.
Doc Jivaro
16:42 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Consommation, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ernie bushmiller, popeye, citizen kane, bandes dessinées anciennes, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro, zoé et arthur, lewis carroll