26/12/2021
Tarzanide n° 534
HARDY LAUREL !
On ne va pas me croire mais … même lorsque j’étais gamin le vocabulaire pauvre quoique la langue bien pendue, les deux comiques troupiers en civil Laurel et Hardy ne me faisaient pas rire. Charlot, à la rigueur, oui, réussissaient à me gonfler les zygomatiques.
C’est en matinée de Noël que Drive-in Movie Channel nous a ennuyés avec le gros et le petit dont mon père demandait : Sont-ils de la pédale ?
D’abord personnages du cinéma yankee, ces deux clowns furent convertis en personnages de BD française, par exemple dans BENJAMIN journal fondé par Jean Nohain ; mais surtout présents à partir du numéro 33 daté du 4 avril 1937 de l’illustré L’AS, illustré édité par la célèbre famille des Offenstadt.
Cette BD peut servir d’exemple pour la période de transition entre le roman illustré et la bande dessinée proprement dite. Chaque dessin enfermé dans un cadre est accompagné d’un commentaire hors cadre pendant que des paroles dans le cadre sont, elles, circonscrites dans une bulle. L’évolution vers la bande dessinée se fera par la disparition du commentaire en même temps que par l’importance grandissante du graphisme des bulles.
Le succès du magazine hebdomadaire L’AS se prouve par l’augmentation du nombre de ses pages. De quatre pages à sa naissance lorsqu’il remplace « Le Petit Illustré », il grandit rapidement : 16 pages puis 20.
Offenstadt dites-vous ? L’occupation de notre pays par la politique allemande soutenue par la politique de Pétain-Laval sera fatal durant quatre années à l’importance du rôle des Offenstadt dans l’histoire de la bande dessinée française.
Ryal
16:45 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Dessin humoristique, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal benjamin, famille offenstadt, l'as, laurel et hardy, bandes dessinées anciennes, bar-zing de montluçon, tarzanides du grenier
22/12/2021
Tarzanide n° 533
NOIR C’EST NOIR (Jhonny Smet)
C’est devenu commun : on peut … Pardon : IL FAUT se moquer des petits blancs européens dont l’historique n’est qu’un ramassis de sottises, de mensonges et de cruautés. Mieux encore IL FAUT dévaluer, donc se moquer des petits blancs secs principalement lorsqu’on est un écolier à la peau blanche. Tel n’était pourtant pas le mot d’ordre dans ma famille et surtout pas pour mon père qui connut quelque peu les dessins de Pellos.
Cet album fut édité à la suite d’une bande dessinée hebdomadaire publiée dans PIERROT avant la Seconde Guerre Mondiale. S’il ne respecte pas la mise en page d’origine (ci-dessous) il en respecte principales péripéties.
L’album fut édité par les Éditions Pour La Jeunesse. Il compte 72 pages que l’on pouvait acheter pour 14 frs. Entendons-nous bien : 14 frs de l’année 1941. L’année du Maréchal Pétain.
On ne trouve toujours pas un auteur de BD célébré dans l’Église Sainte Geneviève que les Républicains surnomment Le Panthéon. Récemment l’ancien étudiant-amant d’une professeur(e) a inauguré l’entrée d’un cercueil vide dans l’espace réservé aux Grands Hommes parmi lesquels Jean Moulin auquel ma mémoire demeure sensible.
Mais en regardant la page ci-dessus nous devons nous interroger : l’excellent et prolifique PELLOS peut-il mériter d’entrer dans Sainte Geneviève du Panthéon ? Quelle audace douteuse n’eut-il pas en dessinant de façon caricaturale des hommes noirs bientôt maîtres du futur des petits blancs secs désormais fiers de n’être que décadents ?
On dit que les héritiers de Madame Joséphine Baker dont mon père appréciait les bananes chauffées au feu de fesses, que les héritiers, je répète, ont refusé le transfert de la dépouille de la Résistante saluée par Charles de Gaulle. N’est ce pas du mépris affiché envers une des cérémonies républicaines les plus réputées du drapeau tricolore ?
Mais il est vrai qu’aujourd’hui le drapeau arc-en-ciel de Sodome et Gomorrhe tient lieu de glorieux torche-c …
Vive la .rance, non de dieu !!
Doc Jivaro
18:15 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd monsieur petipon aviateur, editions pour la jeunesse, pellos, joséphine baker, doc jivaro, bandes dessinées de collection, tarzanides du grenier.
28/11/2021
Tarzanide n° 530
Par Monts et par Vaux
Hier, hier samedi, rien qu’un petit aller-retour entre Mont … et le village de Vaux. Un salon de vieux papiers imprimés. Pas vraiment achalandé mais, bon ! Ça nous a fait, ma femme et moi, encore une occasion de porter un masque en public. Parait qu’il nous aide à nous protéger contre un virus que je préfère dénoncer comme chinois. Chinois communiste bien sûr.
J’ai qu’en même dégotté trois petits PIC ET NIC datés de février 1944. Chacun de huit pages, dont quatre en couleurs. L’intérêt de ce petit achat réside dans la présence de Chott réalisant ses premières bandes dessinées sans prévoir, je suppose, qu’il allait bientôt être le cocréateur d’un des personnages masqués les plus fameux de la BD française : FANTAX.
A l’intérieur de ce Pic et Nic un épisode Tristan et Iseult dont les dessins sont vaguement copiés sur ceux de PRINCE VAILLANT réussis par l’américain Harold Foster. Comme presque tous les journaux BD édités pendant la période péténienne où dominait l’occupation allemande, aucun texte, aucun dialogue n’est enfermé dans des bulles. La suppression des phylactères ou ballons ou encore patates était une constante dans la bande dessinée dépendante du Régime de Vichy.
Combien de numéros de Pic et Nic furent ils édités ? Je vous laisse la curiosité de trouver la réponse dans votre BDM ou encore sur l’écran de votre ordinateur.
- L’outil des imbéciles !
C’est ainsi qu’au tout début des années 2000 un des libraires du quartier Saint Pierre montluçonnais dénigrait l’engin informatisé. Le philosophe à la retraite a t’il changé d’avis depuis ?
Ah ! J’ai failli ne pas pouvoir entrer dans ce marché de paperasse et bibelots : j’avais oublié mon code QR.
Est ce pour me consoler de cet obstacle momentané que mon épouse m'a fait cadeau d’une boîte d’allumettes décorée d'une effigie à laquelle je ne m’attendais pas ? Voyez ci dessous.
Et vous trouvez ça amusant peut-être ?
Doc Jivaro
21:20 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Montluçon, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pic et nic, harold foster, chott, montluçon, doc jivaro, bandes dessinées de collection, tarzanides du grenier.
23/11/2021
Tarzanide n° 529
PIM PAM POUM
pacifient la Guadeloupe
On sait, et le monde entier doit savoir, que les aventurlures comiques de PIM, de PAM et de POUM connurent leur finale sur une île, peut-être même sur un simple îlot, îlot paradisiaque pourrait-on dire. Paradisiaque puisque de vacances perpétuelles : l’école n’existe pas. Ce qui permet à PAM et POUM de commettre des farces tout à fait différentes de celles communes à presque tous les autres gamins de la bande dessinée. Des farces dont l’école n’est ni le décor ni la cause.
Heureusement pour PAM PIM et POUM leur île n’est pas la Guadeloupe. Cette Guadeloupe actuellement, une fois encore, pillée et incendiée conformément à des revendications traditionnelles venues d’émeutiers socialo-communistes.
Signalons en passant que Tante PIM, en réalité Maman PIM, semble elle-même n’avoir pas beaucoup fréquenté l’école, ce qui pourrait expliquer qu’elle réussisse si bien la cuisson des tartes aux fruits sans avoir à s’encombrer d’un bac + 5.
Diversement publiée en France cette BD américaine changea souvent de titre. Parfois Capitaine Cocorico, d’autres fois Capitaine Fouchtroff ; mais je ne vais pas tenter de vous les citer tous car leur nombre fit souvent négliger leur enseigne d’origine : The Katzenjammer Kids. Ici, il s’agit de l’édition fournie par Pierre Mouchot sous le bandeau Cap’taine Louff. Je ne me lasse jamais de rappeler que Pierre Mouchot dit Chott, patriote français contre le nazisme, fut persécuté en tant qu’éditeur par des responsables d’éditions catholiques et communistes.
L’album présenté ici est un rescapé en fort mauvais état de conservation. Il n’appartenait pas à mon enfance et j’ignore d’où il me vient. Il est complet mais certaines de ses pages ont été pauvrement coloriées à l’aide de deux crayons de couleurs. L’un rouge, l’autre bleu. Le copyright daté de 1948 ne cache pas que la version française est de 1950.
Doc Jivaro
17:08 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Moeurs, Montluçon, Politique, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pim pam poum, pierre mouchot, éditions rhodaniennes, chott, guadeloupe, doc jivaro, bandes dessinées de collection, tarzanides du grenier.
21/11/2021
Tarzanide n° 528
Rama Yade sauvée par Tarzan
Flash Gordon, BD célèbre autant qu’américaine fut créée par Alex Raymond et transcrite en sérials cinématographiques dès 1936, avec pour personnage central le jeune énergique Buster Crabbe … Votre chaîne TV championne des nanars et de quelques vieux chefs-d’œuvre : Movie Channel chaque dimanche autour de dix heures, vient de nous en servir quelques rations poudrées de naphtaline.
J’allais pour bavarder de ce sujet quand les propos infects tenus par une Rama Yade, ne m’ont pas fait changer d’épaule mon fusil mais changer ma cible. Alors comme ça, Rama Yade, tu racontes ne peut pas pouvoir passer devant une statue représentant notre ancien ministre Colbert, sans trembler de dégoût ?
Les images accompagnées de textes dans les illustrés de mon enfance résumaient parfois des vérités historiques qu’a présent la vulgarité mensongère de l’agitation Woke s’efforce de cacher aux jeunes générations d’aujourd’hui. Pour que les gamins et les gamines « visages pâles et peau blanche » s’ auto dévaluent en présence du reflet d’eux-mêmes dans le miroir de leur salle de bains. La graphie ci-dessus est signée de Bob Lubbers, lequel nous gratifia du TARZAN le plus souriant, le plus sympathique de toute l’histoire de la bande dessinée. Mais ici, la censure exigée par la Loi de 1949 a encore frappé : l’arc tendu d’une flèche est gommé, rendu invisible. Comme vous les voyez des jeunes-filles noires sont condamnées esclaves, vouées prochainement aux caprices érotiques de tel ou tel sultan. Et regardez mieux : l’une d’entre elles ne ressemble t’elle pas à Rama Yade ? J’espère que non.
Le plus rigolo dans tout ça (si j’ose dire) c’est que le boxeur Cassius Clay se convertit à l’islam et prit le nom de Mohammed Ali en croyant participer à la libération des noirs américains alors que l’islam pratiqua pendant au moins treize siècles l’esclavage à l’encontre des peuples africains.
Et que ce sont les foutus méchants chrétiens de race blanche qui abolirent mondialement l’esclavage.
Doc Jivaro
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15/11/2021
Tarzanide n° 527
FREDERIK DE KLERK
Personne n’en a parlé – ou si peu. Mais pendant la semaine précédente, un homme est mort, un homme de race blanche : Frédérik de Klerk. C’était en Afrique du Sud. Les socialo-cocos firent beaucoup de battage lors du trépas d’un Mandela communiste de nature noire. Mais pour un blanc, silence. Vous avez confirmation sur certaines des plaques de vos rues : on y signale le stalinien Mandela, alors que la paix dans le bout du bout des terres australes nous vient de deux politiciens.
Mais toujours, seul le nom de Mandela imposé par la gauche politicienne figure comme nom d’une des rues en France. Ne serait ce pas un choix raciste anti-blanc tout lâchement toléré par un pays de blancs ? imaginez la tronche du camarade CGT Martinez dans Montreuil-la-malienne s’il devait lire la plaque de rue suivante :
Écolier, j’appris à l’insu de mes instituteurs qu’une population venue d’Europe avait survécu en Afrique du Sud malgré l’hostilité de peuples africains massacreurs de tribus Bochimans et de vénus Hottentotes … L’histoire de la BD s’est parfois servie de l’épopée des familles de Boers, dont celle des Vanboëren en lutte pour leur survie autant contre des guerriers noirs que contre des guerriers anglais parmi lesquels Winston Churchill.
Quelques unes des images d’une BD américaine datée de 1938 mais aménagée pour être publiée chez Hachette en 1950. Toutefois les ancêtres roitelets de Mandela n’apparaissent pas, ici, dans leur rôle historique.
Doc Jivaro
16:51 Publié dans Actualité, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Media, Moeurs, Politique, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frédérik de klerk, mandela, afrique du sud, boers, doc jivaro, bandes dessinées de collection, tarzanides du grenier.