11/10/2020
Tarzanides n° 454
Ça n'va plus bouillir !
Imprimé en 1954 à Clermont-Ferrand mais édité sous la responsabilité du parisien Jean Chapelle, ce numéro UN de ZAPPY ne nous a pas laissé de souvenir.
Couverture non signée probablement due à Oulié.
Et d'abord pourquoi « Zappy » ? probablement à cause de la célébrité populaire d'un Zappy Max, amuseur, bavard, sur Radio Luxembourg. Ceux et celles de mon âge connurent ÇA VA BOUILLIR, non ? Cette émission radio-phonique qui allait donner une bande dessinée en 1959 dans le journal PILOTE.
Cependant ZAPPY, 132 pages pour 65 frs anciens, ne contient que de courts récits en images qui ne sont que des rééditions de quelques-uns des bédéistes ayant commencé leur carrière à partir de la seconde moitié de la décennie 1940 : Melliès, Roubinet, Bastard … Et, ici, c'est Bastard qui se taille la part du lion : sur les six BD de style « réaliste » quatre sont signées Bastard. Tous les vrais amateurs de bandes dessinées anciennes connaissent ce gaillard qui débuta peut-être comme bûcheron avant de devenir créateur de l'une des séries les mieux réussies dans l'ancien journal dominical VAILLANT : Yves le Loup.
Les collectionneurs avancent que 17 numéros ZAPPY furent publiés. Doc Jivaro avait complètement oublié qu'il n'en possède que deux qui font quatre avec les deux noyaux dont la nature l'a dotés.
Doc Jivaro
18:06 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zappy, zappy max, radio luxembourg, melliès, roubinet, bandes dessinées de collection, bar zing, doc jivaro, tarzanides, yves le loup, bastard
09/05/2015
Les Tarzanides du grenier n° 110
Un ivoirien de 18 ans vient de franchir 5000 km pour prolonger sa scolarité en France. Ce jeune homme se prénomme Mohamed. Voilà qui doit rappeler aux oublieux que les arabes convertis au monothéisme occupèrent l'Afrique noire plusieurs siècles avant qu'un européen christianisé vienne y chercher les sources du Nil.
Docteur Jivaro, lui, vient de marcher sur quelque 1000 mètres pour s'emparer du numéro 1 de BIMBO, année 1956.
BIMBO, publié pendant 181 numéros, commença avec 68 pages pour ensuite s'épaissir jusqu'à 132. Un format « pocket » empli de sous produits italiens humoristiques mais avec deux ou trois dessinateurs « réalistes » ayant eu leurs habitudes auprès de Jean Chapelle. Un Roubinet par exemple. BIMBO ne connaissait qu'une couleur chichement appliquée en aplats : un rouge parfois dilué en orange.
Oui, dommage ! ce BIMBO n'offrait rien de pareil aux filles de style BIMBO d'à présent.
Vous savez, il n'y eut pas que des numéros 1 de brochures BD d'ancien temps. Il y eut, aussi, chez pépé et papa des petits fascicules dans lesquels vos arrières grand-mères se montraient avec ou sans soutien-gorge. Du populaire, du pas fameux. Du médiocre souvent. C'était avant tout amplement censuré. En voici deux, de ces brochures pauvrement sexy. Aucune n'indique l'année de publication. Mais à lire le prix – cent francs – on comprend qu'elles datent d'avant 1958.
Couv. N° 1 Couv. N° 1
En France, il y eut deux méthodes d’hypocrisie pour cacher le sexe des dames par où naissent vos enfants. L'une d'avant 1970 et l'autre pendant les trois ou quatre années de l'après mai 1968. La première s'appliquait avec l'aide de gouache blanche et faisait disparaître en totalité le bas ventre, voire même le haut des cuisses. Le résultat était une ablation terrible et l'on comprend que dans le cerveau de beaucoup de gens la pudeur et l'infirmité sont quasiment sœurs. La seconde méthode, elle, utilisait toute une broussaille de poils jusqu'à former comme une obstruction noirâtre et crépue devant l'entrée de service.
Bonne fin de soirée à tous.
Docteur Jivaro
17:50 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean chapelle, bimbo, roubinet, petits formats 1956