Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/05/2015

Les Tarzanides du grenier n° 110

Un ivoirien de 18 ans vient de franchir 5000 km pour prolonger sa scolarité en France. Ce jeune homme se prénomme Mohamed. Voilà qui doit rappeler aux oublieux que les arabes convertis au monothéisme occupèrent l'Afrique noire plusieurs siècles avant qu'un européen christianisé vienne y chercher les sources du Nil.

 

Docteur Jivaro, lui, vient de marcher sur quelque 1000 mètres pour s'emparer du numéro 1 de BIMBO, année 1956.

 

 Bimbo-juin-1954.jpg

  

BIMBO, publié pendant 181 numéros, commença avec 68 pages pour ensuite s'épaissir jusqu'à 132. Un format « pocket » empli de sous produits italiens humoristiques mais avec deux ou trois dessinateurs « réalistes » ayant eu leurs habitudes auprès de Jean Chapelle. Un Roubinet par exemple. BIMBO ne connaissait qu'une couleur chichement appliquée en aplats : un rouge parfois dilué en orange.

 

Oui, dommage ! ce BIMBO n'offrait rien de pareil aux filles de style BIMBO d'à présent.

 

Vous savez, il n'y eut pas que des numéros 1 de brochures BD d'ancien temps. Il y eut, aussi, chez pépé et papa des petits fascicules dans lesquels vos arrières grand-mères se montraient avec ou sans soutien-gorge. Du populaire, du pas fameux. Du médiocre souvent. C'était avant tout amplement censuré. En voici deux, de ces brochures pauvrement sexy. Aucune n'indique l'année de publication. Mais à lire le prix – cent francs – on comprend qu'elles datent d'avant 1958.

 

Paris-Cancan,-Tentation-n°1.jpg

Couv. N° 1                                Couv. N° 1

 

En France, il y eut deux méthodes d’hypocrisie pour cacher le sexe des dames par où naissent vos enfants. L'une d'avant 1970 et l'autre pendant les trois ou quatre années de l'après mai 1968. La première s'appliquait avec l'aide de gouache blanche et faisait disparaître en totalité le bas ventre, voire même le haut des cuisses. Le résultat était une ablation terrible et l'on comprend que dans le cerveau de beaucoup de gens la pudeur et l'infirmité sont quasiment sœurs. La seconde méthode, elle, utilisait toute une broussaille de poils jusqu'à former comme une obstruction noirâtre et crépue devant l'entrée de service.

 

 Bonne fin de soirée à tous.

 

 Docteur Jivaro