20/08/2018
Pour ou contre le travail profane dominical ?
Vers la fin d'une époque ?
Ma femme et moi avons toujours vu des boutiques, des commerces et des corps de métier travailler pendant le dimanche, jour religieux de repos pour les chrétiens. Tenez : le bistro, le cinéma, la billetterie de la caisse du stade, etc. Même le coiffeur de l’enfant que j’étais travaillait chaque dimanche matin. Et je ne vous parle pas de deux de nos vieilles cousines pratiquantes catholiques qui auraient été fort mécontentes de ne pas trouver ouverte la pâtisserie à la sortie de la messe.
L’argent n’est pas simplement le nerf des guerres, il est aussi le bien être des temps de paix.
Un dimanche soir, lorsque Paris n’était pas trop pourri ma compagne s’aperçut qu’elle manquait de salade pour dîner. « Je fais un bond jusqu’à l’épicerie de mon z'ami ! Il n’y a plus que lui d’ouvert ». Et lorsqu’elle revenait après cinq minutes : « Il ne la donne pas la laitue ! En plus elle n’est pas de la première fraîcheur ».
À cent pas de chez nous, tout au long du Boulevard de la Chapelle, les petits bordels pour travailleurs immigrés turbinaient à plein rendement puisque notre dimanche férié ne coïncide pas avec leur vendredi jour de la mosquée.
Remarquez c’était pareil dans le quartier des anciennes Halles : Mado et Linda ne chômaient pas en face de l’église Saint Leu.
Eh, ouais ! : Saint Leu Mais vous pouvez prononcer Loup. Saint LOUP.
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27/11/2016
Dimanche, jour du Seigneur n° 32
Mains dans les poches
16:42 Publié dans Actualité, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bar zing, jour du seigneur, blog
02/10/2016
Dimanche, jour du Seigneur n° 25
Ce jeudi d’il y a longtemps, en fin de soirée, j’avais prévenu mon copain Michel : « La semaine prochaine, je n’irai pas avec toi t’aider à rafler des pissenlits pour tes lapins. Faudra que j’aille acheter un costume pour faire ma Communion Solennelle. J’aurai l’air d’un petit monsieur. Tu parles d’une tuile ! ».
Michel répliqua du ton de quelqu’un qui se croit attaqué : « Moi je n’y vais pas à l’Église ! On n'est pas des culs bénis. Tu peux me dire pourquoi les curés ils s’habillent comme des femmes ? ».
Michel, il avait redoublé la classe de première du Père Martin, à Voltaire, non pas à cause d’un manque d’assiduité aux leçons mais parce qu’il n’avait pas encore l’âge réglementaire pour passer l'épreuve du Certificat d’Études Primaires.
C’était con, non ?
Dans cette famille, disait mon père, la mère ne pond que des garçons.
- Tais toi ! coupait maman. T’es grossier.
Ryal
15:39 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Education, Moeurs, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jour du seigneur, montluçon, paroisse saint paul, abbé chevalier, abbé sauvageot, souvenirs d’enfance.