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20/08/2018

Pour ou contre le travail profane dominical ?

 

Vers la fin d'une époque ?

Dimanche-travaillé.jpg

 

 

Ma femme et moi avons toujours vu des boutiques, des commerces et des corps de métier travailler pendant le dimanche, jour religieux de repos pour les chrétiens. Tenez : le bistro, le cinéma, la billetterie de la caisse du stade, etc. Même le coiffeur de l’enfant que j’étais travaillait chaque dimanche matin. Et je ne vous parle pas de deux de nos vieilles cousines pratiquantes catholiques qui auraient été fort mécontentes de ne pas trouver ouverte la pâtisserie à la sortie de la messe.

 

L’argent n’est pas simplement le nerf des guerres, il est aussi le bien être des temps de paix.

 

Un dimanche soir, lorsque Paris n’était pas trop pourri ma compagne s’aperçut qu’elle manquait de salade pour dîner. « Je fais un bond jusqu’à l’épicerie de mon z'ami ! Il n’y a plus que lui d’ouvert ». Et lorsqu’elle revenait après cinq minutes : « Il ne la donne pas la laitue ! En plus elle n’est pas de la première fraîcheur ».

 

À cent pas de chez nous, tout au long du Boulevard de la Chapelle, les petits bordels pour travailleurs immigrés turbinaient à plein rendement puisque notre dimanche férié ne coïncide pas avec leur vendredi jour de la mosquée.

 

Remarquez c’était pareil dans le quartier des anciennes Halles : Mado et Linda ne chômaient pas en face de l’église Saint Leu.

 

Eh, ouais ! : Saint Leu Mais vous pouvez prononcer Loup. Saint LOUP.

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